Je serai de plus en plus radical avec le temps. Un animateur n’a pas besoin de faire des projets pour ses activités-actions. Son travail, c’est d’attraper le kairos, le bon moment ! Ni avant, ni après… il faut savoir rentrer dans cet acte futile (s’il en est) d’un gamin qui vous chaparde votre fausse feuille et qui va provoquer le “jouer”.
Accepter l’imprévu et de n’a pas avoir un pouvoir sur tout et d’autant plus sur l’activité des gamins : voila un sacré pari qui permettra l’aventure. Alors forcément… c’est dérangeant, c’est insécurisant de ne pas savoir ce qu’on va faire mais ça permet tellement de choses, tellement de possibles qui seront à l’initiative des participants parce que l’animateur n’aura pas déjà préconçue quelque chose.
Et laissons les projets aux dirlos, aux coordos et aux politiques qui devront “tenter” d’anticiper et de prévoir la suite en termes de gestion, de finances, etc. Construire un bâtiment, gérer une structure… tant que vous voulez. Le projet et tel qu’il est conçu aujourd’hui n’arrivera et ne pourra pas gérer la relation humaine, ni l’objectiver et encore moins la rationaliser.
Le problème, c’est que moi ça fait 24 ou 25 ans que je réfléchie à ce que je fais, pourquoi, que j’ai eu le temps d’analyser, de pousser plus loin sans cesse les idées que je mets en pratique, d’avoir expérimenté, de pouvoir arriver sans aucune idée et de faire que le temps soit “une réussite” à chaque fois … et que je me permets de travailler 3 mois puis de passer trois mois à analyser, à réfléchir à la suite de tout ça…
On rejoint l’autre problème qu’est la formation et comment elle est conçue. À quel moment une personne pourra arriver dans cette équipe pour faire voir qu’effectivement il y a plusieurs façons d’animer (au-delà des histoires de personnes) et qu’elles induisent d’autres comportements avec et de la part des enfants entre eux. C’est là où y a besoin d’une personne extérieure qui peut aider à prendre ce recul, décaler le regard… et faire réfléchir à plusieurs sur leurs pratiques.
“Tiens… on me dit que je rêve !” 😀
Après… je doute (et j’en suis sûr, même) que cette attitude réflexive sur soi, ses pratiques et son métier arrive avec les années d’expérience. Ça s’apprend et c’est une démarche que beaucoup ont ici. Notamment grâce à cet espace d’échanges très riches.
et je crois que chacune de ses expériences, c’est moi en premier lieu qui en bénéficie… avant même les enfants…
Je verrais la différence ailleurs. Ils ont vécu eux aussi cette expérience mais ils en ont pas encore tirer profit. Il y aura un déclic un jour ou l’autre suite à un évènement banal où le fil va se retricoter. Mais on ne sait pas quand ! 😀
C’est là où une personne peut accélérer le mouvement.
Enfin. Ça nous ramène il y a quelques mois :
https://archive.planetanim.fr/modules/newbb/viewtopic.php?start=30&topic_id=12409&viewmode=flat&order=ASC&type=&mode=0
Au passage. En termes de possibles : entre regarder un écran et jouer avec 30 enfants et un adulte, c’est pas pareil.
Je crois que c’est l’une des clefs de l’animation : plutôt que de s’essoufler à chercher seul chez soi comment diable répondre au thème idiot du mois, accepter d’abandonner au groupe “la direction des événements” : parce que 30 personnes (enfants) seront toujours plus efficaces qu’une seule : surtout quand les “créateurs” sont aussi ceux qui vont vivre l’animation, pour qui elle est mise en place.
La difficulté, c’est d’avoir les outils, la capacité de travailler ainsi. Parce que “abandonner les rennes au groupes”, curieusement, c’est finallement pas quelque chose qui s’improvise. Mais qui se prépare et qui demande une haute dose de technicité, de réflexion…
Dont la moindre n’est pas de savoir traduire.
Ca demande aussi une autre logique : celle d’arriver face au groupe avec “rien de préparer”, de prendre le temps d’élaborer “en live”. Comme par exemple pour la cage de la gerbille quelque pages plus tôt.
sinon : le problème, c’est que ce sont de bons animateurs… que bientôt je vais partir (normalement) et qu’il va falloir gérer le groupe très soudé des CM1 filles… de tout ce qu’elles ont vécu ensemble…qui tourne autour de cette idée que j’ai mise en place… de l’impossibilité de revenir en arrière, à “l’avant”. Parce que ces démarches ne sont absolument pas “neutres” s’agissant des enfants et de leurs rapports notamment aux adultes. Les directrices angoissent un peu… Ca fait un moment qu’on en parle… elles, elles savent ce qu’a été ce groupe avant cette paranthèse… ce qui se dit entre parents de tout ça… parents qui malgré qu’ils ne soient pas présents sur l’école savent une partie de ce qu’il s’y passe, à travers le récit de leurs enfants…
Le problème de cette “réflexion projet”, c’est que cela peut être intéressant… si l’animateur se créé lui-même sa logique de travail. Or, les animateurs n’ont ni le temps, ni la formation, ni le vécu pour se construire leurs propres outils de travail… ils font donc avec ce qu’on leur a donné… des outils-clones, les mêmes pour tous (une aberration, comme le fait de proposer la même formation à tous)
Parce qu’effectivement en animation, pour aller plus loin, il faut se construire, s’inventer non seulement ses outils aussi bien dans les domaines “concrets” (grands jeux, matières utilisées que l’on va chercher ailleurs que dans l’animation, outils, s’inventer les tecniques, logiques de fabrication…) que dans celui de l’élaboration, le cheminement des actions, la façon d’appréhender un public…
Ce métier, comme je l’ai déjà écrit, ne peut être un métier à temps complet : il est primordial de ne pas avoir tout le temps la tête dans le guidon, de pouvoir passer plusieurs mois à analyser ce qui vient de se passer durant une intervention de quelques mois. De lire, de confronter son vécu et ses analyses à des lectures, à des auteurs. Voir à échanger comme je l’ai fait avec toi via les mails, et comme je dois le faire avec Michmuch dés que j’aurais le temps de répondre aux siens… Avec d’autres ici…
En ça, le forum est l’un de ces outils de travail intéressants…
C’est toujours un peu aussi le problème de la place que je prends par rapport à une équipe déjà en place… des rapports adultes-enfants avant… le côté “adultes en concurence” impossible à enlever des têtes, des logiques, avec la part de l’appartenance sexuelle dans ces rapports adultes-adultes-enfants… les rapports de séduction, de compétiton, de concurence dans les rapports, les regards… toute cette complexité qui existe, quoi que s’en défendent les adultes.
Le problème, c’est que moi ça fait 24 ou 25 ans que je réfléchie à ce que je fais, pourquoi, que j’ai eu le temps d’analyser, de pousser plus loin sans cesse les idées que je mets en pratique, d’avoir pu expérimenter, de pouvoir arriver sans aucune idée et de faire que le temps soit “une réussite” …
que je me permets de travailler 3 mois puis de passer trois mois à analyser, à réfléchir à la suite de tout ça…
Sinon le film, c’était une bonne idée : surtout en ce moment où les enfants sont fatigués (fin du trimestre vendredi, temps maussade, virus virulent sur l’école…)
C’est juste qu’il était pas prévu l’engouement des petits pour ce qu’il s’est passé, d’autant que l’idée était de faire de “l’animation en catimini”… de ne rien proposer !!! Le problème, c’est que ça fait plusieurs fois que la situation se présente… et que je comprends parfaitement le malaise d’anim’ qui n’ont pour action que des “logiques classiques”. Qui sont limitées à ses logiques, “engoncés”.
Tout ça arrive aussi dans une suite de presque 2 mois d’un “déroulement logique” où il s’est passé tant de choses…
et je crois aussi que chacune de ces expériences, c’est moi en premier lieu qui en bénéficie… avant même les enfants…
Le problème, c’est aussi qu’arrivé à un niveau de confiance, les enfants vous suivent quoi qu’il arrive… pas seulement pour l’atmosphère de sérénité établie, mais parce quand on s’est retrouvé à ces âges en état réellement d’autonomie, de prise de décision d’une manière ou d’une autre, il est difficile de revenir à un “état de dépendance” dans la même situation (cour d’école, récré, groupe d’enfants…).
Des enfants qui prennent en main une partie de leurs loisirs, qui prennent réeellement part à l’élaboration, qui ont droit au chapitre, c’est finallement bien plus difficile à gérer qu’on le croit… C’est extrèmement insécurisant pour des anim’…
Et je comprends les enfants : la cour d’école faite de pairs est bien plus riche de promesses que ce que pourra mettre en place n’importe quel adulte. Ce qui plaît dans ce que je mets en place, c’est avant tout ce que je permets qu’il se passe entre enfants… J’aurais tellement à dire sur ce groupe de CM1, notamment sur la leader tyrannique, qui se retrouve “avec moi en “état de paix” : elle n ‘a plus besoin de gérer, d’exclure, de rendre les sentences… même pour elle ce temps est un apaisement… la limite, c’est que cette armistice passagère est pour l’instant dépendante de ma présence… c’est en ça ici que mon action montre ses limites…
Il y aurait tant à dire… à analyser… mais c’est peut être pas ici le lieu et le moment pour…
Sinon, la journée de lundi, c’est l’exemple même que cette notion de projet, c’est pas quelque d’indispensable à toute situation, à tout animateur…
Je crois même qu’au delà d’un niveau de technicité, d’expertise, c’est plus négatif qu’autre chose.
Reste demain… qu’est-ce qu’il va bien pouvoir se passer ??? Il me tarde de m’endormir, d’arriver sur l’école… et de me laisser porter.
Bah, ça ne m’étonne pas plus que ça qu’ils soient hors du coup. A priori (hein, ce ne sont que des suppositions), s’ils s’en tiennent à faire des “projets” lié à une activité particulière ou à un thème en attendant que les enfants y trouvent un sens. Ça ne doit pas être évident, effectivement.
Peut-être que l’organisation du fonctionnement n’aide pas mais tu es l’exemple parfait du contraire dans la mesure où les animateur peuvent avoir d’autres rôles.
C’est là où pour moi il y a plusieurs “genres” d’animateurs. On a le même métier mais on peut l’aborder de plusieurs façons.
Quand un jeu, une situation, se construit avec les joueurs et par les joueurs (les règles dont tu parles), cette situation a un sens considérable pour eux. Ce n’est pas le projet cinéma d’untel ou le truc bidule de machin, c’est leur jeu ! Et leur implication dans cette situation est sacrément élevée justement parce qu’ils ont pu la construire et y donner leur sens. Dans le “projet” cinéma, c’est pas forcément évident d’y rentrer vu que… bon. C’était pas le bon moment.
Et quand un ou des enfants trouvent un sens à ce qu’ils font et peuvent s’amuser, il y a moins de petits problèmes.
Au passage. En termes de possibles : entre regarder un écran et jouer avec 30 enfants et un adulte, c’est pas pareil.
Bref… y aurait matière à analyses.
Bin, en fait y’a peut être un problème avec mes collègues masculins… ça fait plusieurs soirs qu’il n’y a que 5 ou 6 gamins au sport ou en ludo… pas facile de créer une “synergie” quand il y a si peu de participants…
plusieurs fois qu’ils se retrouvent “hors événement”… j’ai l’impression que…
Mais bon : j’ai dis que je m’en tenais ici juste à ce que je mets en place en animation… ni le pourquoi de ces actions, les retombés sur les enfants, leur place dans la communauté… y’aurait énormément à dire sur tout ce qu’il s’est passé, notamment autour de ce groupe des CM1 filles qui jusqu’alors posait des petits problèmes…
J’en rigolerai presque de l’histoire du PROJET cinéma. 😀
Alors, c’est quoi le métier d’animateur ? Faire des projets ou jouer avec les enfants… quelle drôle d’idée. Non mais franchement…
mardi : enregistrement du clip.
Ca, j’ai déjà fait : une boîte de nuit avec lasers, effets lumineux en tous genre, grosse sono, salle obscure… et des groupes de gamines qui ont préparé des danses que l’on enregistre en vidéo.
En fait, l’intérêt est en amont : ça fait 3 semaines qu’elles s’organisent entre elles : notamment à toutes les récrés avec les instit’ …
Une collègue a géré la partie maquillage (j’avais juste pas prévu qu’elles viendraient toutes avec leurs bidules, qu’elles s’étaient mises d’accord sur les habits, que certaines mères ont fait des coiffures spéciales pour leurs petitotes… dans l’état d’excitation où elles sont, les 3 heures de classe du matin n’ont pas dû être faciles-faciles pour la pauvre maîtresse)
C’est le groupe des CM1 qui me suivent partout, quoi que je propose embêtant ça)… et là, les CM2 que je n’avais juste jamais eu en animation (à une exception prêt, Manon 2, celle qui adore les maternelles) se radinent : c’est quoi ça ? Une boum et nous ont est pas invité ?…
– Ouais ! Y’en a toujours que pour les CM1 !
– Vous aviez qu’à dire à David ce que vous vouliez faire ! C’est notre idée ! Vous venez pas !
– Ouais !
– T’as j’t’ai pas parlé !
– Oulà ! Stop, les filles…
Finallement, je leur propose de remettre ça le soir : de faire une vraie boum, parce que là les CM2 n’ont pu que regarder les autres faire leurs danses… et pour certaines être les filmeuses (ouf ! J’ai évité l’incident diplomatique)
Donc le soir : j’ai laissé le matos en place et boom… 2 animatrices ont l’excellentissime idée de proposer maquillage (façon papillons et princesses, et non “mauquillage comme des dames, suite de l’idée de midi et des petits “et nous ???”) : ce qui régule les allers et venus (surtout des petits qui évidemment comme dans toute boum ont envie de glisser sur le sol) . Si bien qu’il y a plus de monde au maquillage qu’à la boum !!!
Parce que seconde excellente idée de mes collègues : ce sont les enfants qui maquillent les enfants ; avec petit cours sur comment faire…
C’est vraiment agréable de bosser avec des collègues compétents, intelligents, à l’écoute des gamins…
Lundi midi (petits) : Un de mes collègues a monté un projet cinéma : il a préparé une salle, on a fait l’installation ensemble (ordi-vidéo projecteur-ampli) tapis au sol, écran… donc je ne propose rien de structuré en face pour ne pas lui faire de la concurence. C’est une activité qui n’a jamais eu lieu, en plus il tombait des gouttes, un dessin-animé… normalement cela aurait dû avoir du succés.
J’avais juste prévu une animation dans la cantine avec l’un de mes dinosaures… rien dans la cour… d’habitude, je prépare quelque chose en cas…
Je n’ai rien préparé aussi parce que ça fait plusieurs fois que les petits vont vers moi en me disant : “qu’est-ce qu’on fait ? ”
Je me suis donc dis que j’allais arriver dans la cour sans aucune idée, et voir… que je verai bien d’où pouvait provenir une idée, d’un événement, d’un mot ? Ou si rien ne se passait… pourquoi pas ?
Dés la sortie dans la cour, après le repas, un petit m’a piqué la fausse feuille d’arbre qui m’avait servi avec le dinosaure.
Je lui cours après. Je le ratrappe, essais de reprendre la feuille au chenapan, il le passe à un copain, je lui cours après et aussitôt les CP : “Attrappe-moi ! Attrappe-moi ! ”
– Attrappe-moi !
– Si tu veux que je t’atrappe Binéta, il faut déjà que tu descendes de mes bras, non ?
– Attrappes-moi !
De là, course poursuite avec Binéta dans les bras, je suis à deux doigts de récupérer la feuille mais Manon qui sent qu’elle est cuite saute dans l’un des carrés qui sert d’abris sur le jeu des pas et me dis : “j’suis dans le camp ! T’as pas le droit.”
J’aquiesse. J’attends qu’elle sorte. .. elle explique que je dois être à deux mètres… des copines viennent m’embrouiller : l’une d’elles a caché sur elle la feuille…Et de fil en aiguille on joue à se poursuivre dans les pas.
Arrive le temps de faire les groupes pour ceux qui veulent faire des activités : la moitié des enfants veulent rester dans la cour !!! Et attendent de voir ce qu’il va se passer… alors que toujours rien n’est prévu !
En fait, il veulent jouer à ce à quoi on vient de jouer ! on organise donc un jeu avec les pas, je suis le méchant… au fur et à mesure on invente les règles (je suis finallement un vampire, je dois d’abord grimper dans un arbre avant de les poursuivre (une trentaine d’enfants) je dois mettre un tissus noir sur les épaules (la cape) Ils ont des camps…
Je fini par en attrapper un (en fait c’est Binéta qui a fait exprès pour que je la porte) : et c’est là que l’on se rend compte que l’on a rien prévu : les marches alors sont la prison.
Finallement on sort de prison quand le vampire a fait un tour complet du parcours et repasse devant la prison.
Et puis les règles s’ajoutent… on a créé en live un grand jeu !!!
A un moment j’ai chopé quelqu’un mais une pitchounette me fait remarquer que je l’ai atrrappé directement en suante de l’arbre alors quon avait dis que je devais obligatoirement entrer dans les pas par le trait jaune (ce qui donne de l’avance aux enfant venus me narguer au bas de l’arbre (et ce qu’observe de la cantine les CM1 qui me diront dans la cour : Ouais ! C’est toujours pour les petits ! Pourquoi nous on peut pas faire le jeu où tu montes dans la cour !!!)
C’est à la fois embêtant pour mon collègue un peu dépité… mais en même temps, le fait que les enfants aient préféré jouer dans la cour en inventant un jeu au fur et à mesure plutôt que de “se poser devant la télé”, je trouve ça très très intéressant… et je me dis que ce que je mets en place depuis quelque semaines n’y ait peut être pas pour rien… en plus du côté “je vais avec David parce qu’il va se passer quelque chose”.
le soir : diabolos prévus… sauf qu’il pleut au moment même où les gamins sortent… je me tourne vers eux : finallement, ça me permet de faire un atelier “carnets secret” pour ceux qui n’avaient pu faire et qui réclamaient.
– David ? T’es avec nous demain ?
– Non : le mardi je suis avec les grands…
– mouais ! c’est toujours pour les grands ! Et nous jamais !
Ca dépend des parents, et ça dépend de là où se trouve l’enfant : si l’enfant est dans la cour du haut, les parents ont l’habitude de rentrer (c’est juste à côté). Comme le font par exemple des “anciens” de passage du collège.
Si à l’extrème, l’enfant est en arts plastiques ou au jardin, les parents sont assez fénéants…
Je ferais une vidéo du trajet comme je l’avais fait sur le claé précédent : ça donnera une idée des infrastructures.
Sinon, je fais encore une semaine le compte-rendu photo des activités et après j’arrête : ça prend trop de temps. Surtout que de gros événements s’annoncent : le tournage d’un clip, et déjà un autre grand jeu (vendredi) que j’ai proposé cette fois à toute l’équipe.
moilapa a écrit :
Durant l’atelier : certains parents ont compris le truc : l’enfant demande (via le talkie walkie à rester) à rester pour finir et le parent annonce qu’il reviendra plus tard (le temps de faire les courses dans le Carrefour en face, de retourner à la maison pour ceux qui habitent la cité en face…) Ca arrive de plus en plus fréquemment… et ça c’est plutôt sympa.
Le coup du talkie est pas mal pour ça, mais du coup p’tite question en passant :
– les parents ils n’entrent jamais dans l’espace “intra muros” du claé ?
– l’accueil des parents est systématiquement compartimenté ?
– ont-ils un espace-temps dédié ?
Voilà deux activités mises en place par mes collègues (manuelles, mais il y a évidemment toutes autres sortes d’animations : y’en a un notamment qui fait de l’initiation golf, idèm saut en hauteur, rugby, aviron…)
Un autre propose des activités scientifiques :
Ici, un papillon qui “vole” dans les airs grâce à un aimant…
S’agissant de la place des enfants dans le choix de ce qui est proposé :
Passée la délicate étape où ils osent enfin proposer (où l’adulte à su mettre en place cette idée que l’animation pouvait réellement venir d’eux) , le plus dure reste à faire (sinon la première étape n’a aucun sens) : comment traduire ces envies, ces avis, en quelque chose de concret en animation ou du point de vue de l’organisation…
Cette “traduction” demande pas mal d’expérience, de connaissances (matières, outils, réalisations…) , de savoirs-faire de toutes sortes.
Si par exemple une réponse “moi je serai vétérinaire” peut amener assez facilement à la fabrication de chiens en taille réelle, au jeu du vétérinaire, à la balade dans la cantine (voir plus haut) (et cela aurait pu être traduit de mille autres façons) il est certaines demandes plus difficiles à “concrétiser”.
Ou où la solution n’arrive que plus tard (comme les ateliers sable qui en fait venaient d’une demande d’une autre école)
Si dans le cas de “j’aimerais bien qu’on fasse des bateaux qui flottent”, il est facile de “voir” ce qu’il va en être concrètement, parfois l’idée est trop “onirique”, trop “fantasmée”, trop “immatérielle” pour être de suite traduite.
Certains de ces “rêves” (j’aimerais bien être une star”) restent toutefois facilement “animationnables”.
Là, j’en suis à une période où du côté des enfants (comme de moi) il n’y a plus de “demande”. On rejoue à des jeux que l’on aime bien, on continue des “grosses idées” en cours (type le spectacle)… Il y a beaucoup plus de choses qui se passent au niveau du relationnel que de l’envie de faire”.
Vendredi, j’ai un peu “triché” :
à midi on a continué la prépa du spectacle, mais pour le soir, “activité manuelle”(mais j’ai la possibilité de faire autre chose, c’est juste que ce soir là la salle m’est réservée) , je n’avais rien : ni d’eux ni de moi. J’ai été sur mon site (c’est en ça que j’ai “triché”) Donc :
carnets secrets :
Pour le spectacle, à midi, c’était censé être cirque et théâtre… On a passé le temps à jouer avec le slack : 4 enfants ont entièrement traversé… sur le coup grosse émulation…
J’ai changé l’installation (plus de chaise) pour pouvoir faire autre chose que de constamment surveiller :
Du coup ça défile même sans moi… Ce qui se passe “autour” du slack fait qu’en 1 heure les enfants ne sont toujours pas “rassasiés”. D’où pas de nécessité de “passer” au théâtre”.
jeudi : baguettes magiques :
En fait, il y a des demandes d’une école à une autre qui se ressemblent forcemment… et de mon côté, je traduis ces demandes (on joue aux fées ?…) par ce que je sais faire…
Le soir : les petits avaient râlé de ne pouvoir eux aussi faire les fous avec les micros, comme les grands. J’ai remonté le tout (micros et pieds de micro, ampli, ordi…) et tout le monde a pu jouer aux stars.
A des moments, y’avait juste 2 ou 3 chanteurs (teuses) et personne en face “dans le public”, mais les chanteurs étaient quand même à fond dedans, avec le trac, la concentration, comme des vrais… Et un papa ému devant sa fifille qui chantait “en anglais”…
Il va me falloir refaire “carnets secrets”, notamment pour les enfants dont les parents sont venus les chercher durant la récré, avant le début de l’atelier.
Durant l’atelier : certains parents ont compris le truc : l’enfant demande (via le talkie walkie) à rester pour finir et le parent annonce qu’il reviendra plus tard (le temps de faire les courses dans le Carrefour en face, de retourner à la maison pour ceux qui habitent la cité en face…) Ca arrive de plus en plus fréquemment… et ça c’est plutôt sympa.
Mercredi : donc, il faisait super beau !
Evidemment retour dans la prairie !
J’ai mis la grande moquette au milieu de l’espace (le camp) et j’ai branché mon ampli sur le mini-ordi : lorsqu’il y avait telle musique, il ne se passait rien (certaines petites dansaient en ronde, faisaient du “Shakira”…) et à une musique spéciale je devais les atrapper (ce sont les cp qui se sont occupés de l’ordi : ça craint rien : c’est pas au claé : mais à moi)
Un groupe de gars et de filles ont passé tout le temps dans la cabane au fond à “faire de l’aventure”. Je les ai vu à un moment qui trimbalaient une grosse branche d’arbre… Je me demande ce qu’ils en ont fait…
D’autres encore on fait je ne sais pas quoi. En fait, ils étaient avec moi mais je serais incapable de dire à quoi ils ont joué (bonjour la surveillance !)
J’ai dû oublié plein de choses, parce que souvent on improvise.
De ce côté -là, les enfants ont bien pigé le truc (même si ils ont tendance à vouloir refaire le jeu auquel ils se sont amusés la veille) puisque certains ont fait des propositions à d’autres animateurs. Par exemple certaines grandes qui ont vu mon livre des ombres (y’a des photo quelque part sur le site) lors du grand jeu des petits, ont demandé à en construire.
Ma collègue s’est embarquée dans une galère qu’elle imagine même pas !
Je mettrai des photos de certaines activités de mes collègues.
En tout cas, merci Shaaa pour ce jeu que je rajoute définitivement à mon bagage…
La météo s’est complètement plantée : on vient d’avoir pas mal de soleil, surtout aujourd’hui mercredi où dés 10 h j’étais en t-shirt dans la cour… j’ai donc changé mon fusil d’épaule.
Lundi : jeux dans la cour. A commencer par le jeu proposer par Shaaa un peu plus haut :
Une vraie tuerie s’agissant de jeu de cour ! Mardi je suis arrivé en avance etj’ai vu que les enfants lors de la récré avec les maîtres y jouaient. Mes collègues m’ont dit que le matin aussi ils y avaient joué. Idèm mercredi.
J’y ai joué d’abord avec les “petits”, puis le soir avec tous les âges.
Le terrain que l’on a fait ici doit faire 10 mètres (c’est un carré)
C’est un jeu qui va très vite. Malgré ce que je croyais, on peut y jouer à beaucoup. C’est aussi stratégique : puisqu’on ne peut doubler, on peut essayer de coincer celui qui est derrière pour qu’il se fasse toucher par le loup.
A des moments, les changements de loup sont si rapides que l’on ne sait plus qui est le loup et on se “jette dans ses bras” sans savoir…
On a rajouté des règles : comme un abri (temps limité dix secondes), le fait qu’on a pas droit à “retouch'”…
Les enfants se sont entièrement appropriés l’espace, le jeu. Bien plus que pour les pas.
Je vais proposer le jeu avec un plus grand terrain :
en utilisant le terrain de hand ball du bas comme base. Sans doute plus sportif.
Le petit terrain a particulièrement été adopté par les petits. Je pense que pour eux, ce sont là les bonnes dimensions.
mardi :
Malheureusement j’avais promis à certains enfants que l’on en finirait avec certains ateliers manuels : les dernières voitures (je ne me rappelais plus que certains enfants n’avaient pas fini), des zhu-zhu pet, des bijoux et des bateaux (ça, j’avais pas encore proposé ici, mais c’est un atelier que je gère parfaitement depuis le temps que je le propose) :
Bref, ateliers multi-jouets.
Le soir : Encore dans la prairie !!! Tente, tapis de gym, cabane (je vous ai dit qu’on avait une cabane en bois ?) … et les maternelles. Je sais même plus à quoi j’ai joué avec certains…
Super soleil. En fait, j’avais prévis jeu avec la WII :
mais il faisait trop beau.
Pour une question de durée de préparation, j’ai commencé a installé à 14h… (le vidéo-projecteur, l’ampli, les manettes, les tapis, faire le noir dans la salle…) car je ne savais pas quel temps il ferait à 16h…
Ce n’est finallement que faire 17h30-18h que l’on y a joué (d’autres sont restés dans l’herbe, ils n’en avaient rien à secoué de la WII (en même temps ils ont une grande tente rien que pour eux, de l’herbe, des tapis de gym pour faire des pestacles…)
En jeu de cours, aussi “la maman” :
j’installe la grande moquette, une “couverture” ‘le parachute et les enfants s’enlèvent les chaussures.
Je suis la maman : quand je suis là, ils font les enfants (les bébés) sagent. Et quand “je pars à la cuisine faire des gateaux”, c’est le bordel ! (mais j’ai déjà peut être raconté)
En fait, certains mômes sont assez fatigués (changement de temps, vacances qui approchent, un virus sur l’école…) et sont à deux doigts chaque fois de réellement dormir !
Le soir : j’ai laissé une partie du parcours pour les grands. On a donc fait la soirée dans le prés :
au soleil, dans l’herbe, les enfants qui vont et viennent… le top pour finir la journée d’école.
C’est vraiment un luxe cette cours d’école (une partie de la cour de récré du bas, puisqu’il y a tout une autre partie derrière les bâtiments, et une deuxième cours en haut, près des classes)
Le petit chien n’est pas venu, mais les mater’ oui. Une grande est restée jusqu’au bout à confesser tous ces petiots :
(elle adore les petits)
J’en ai profité pour prendre une photo du bâtiment arts plastiques. Très éloigné du reste de l’école, des classes. On peut y faire le bruit qu’on veut, laisser le matériel dans la salle… Les profs ne viennent pas ici.
Un petit chien, de l’herbe, des arbres, des buissons, une cabane, une tente, des tapis, les maternelles… voilà comment devraient être toutes les cours de récré…
Et lundi, je n’ai pas la moindre idée de ce que je vais mettre en place avec les enfants… à moi ou à eux de me surprendre…
jeudi : grand jeu (service des “petits”)
On a commencé à installer le parcours à 9 h :
Le jeu a commencé dans la cantine où je suis arrivé en pirate. En gros : pour m’aider à retrouver mon trésor volé par des gredins, les enfants devront passer des épreuves pour me prouver qu’ils sont dignes de partir à la chasse au trésor.
Pour faire vite : il y avait une table de marque où les enfants se rendrontt après les épreuves : si l’épreuve est réussie, chaque enfant ne retourne qu’une carte. sinon 2 : et derrière l’une des cartes, la marque de la malédiction : celui qui tire cette carte devient un fantôme : ça ne change rien au jeu, mais si au bout des épreuves il n’y a aucun enfant sans la malédiction, on ne part pas à la chasse au trésor (la malédiction, c’est un tatouage avec encre spéciale et tampon en terre cuite.
Evidemment : grand jeu avec une seule équipe, tout le monde ensemble. (une trentaine de gamins) et un grand jeu penser pour une équipe de 30 ou 40.
Grand jeu facultatif bien entendu, des garçons sont restés dans la cour pour jouer au foot (c’est pas souvent que ça arrive, et pour eux aussi c’était une fête)
Ca a commencé après la récréation (qu’on a écourté parce que les enfants étaient “à bloque” : chaque anim’ qui arrive déguiser, le jeu d’acteur, les énigmes, le suspens…) , on est parti de la cour en suivant les pas (voir plus haut les explications) :
pour arriver directement au début du parcours :
Après les tapis, des bancs, puis ils sautent sur un gros tapis et arrivent dans la tente :
Dedans des tissus et un collier caché dessous : chacun son tour on rentre dedans, on trouve le collier, on le recache et on continue :
notamment avec cette idée d’une animatrice.
Ils passent par un teepee (gros bambou et parachute) puis cette petite cabane (recouverte d’un autre parachute) :
avec une épreuve de la toile d’araignée :
Toujours tout enchaîné à la queuleuleu.
Ensuite directement le tunnel :
Je me suis bien fait chier à installer (et ranger seul !) mais je voulais que le sol soit aussi recouvert de tapis, qu’il soit agréable d’y jouer)
ensuite on reprend le chemin de tapis et on arrive à une machine de la mort :
(bras articulés en boudin de piscine qui tournent : les enfants doivent passer allongés sans être touchés)
Et fin du parcours : les enfants arrivent à la table de marque où l’animatrice qui gérait le début du parcours, quand elle n’a plus eu personne, est venue gérer la cérémonie des malédictions. Rejointe ensuite par la directrice qui gérait la toile d’araignée.
Donc, il restait des “pas fantôme” parmi les enfants, on a donc pu se lancer à la chasse au trésor.
Parce que j’ai oublié de dire, mais lorsqu’ils gagnaient telle épreuve, ils gagnaient tel objet : boussole, pistolet, eau et vivre, longue vue…, bateau et enfin carte au trésor. Tout ce qu’il faut pour partir en mer.
Le temps de comprendre qu’il fallait poser le transparent sur la carte pour savoir où se situait le trésor et là : grosse excitation : enfin ! Le début de la chasse au trésor.
Qui a fini dans la cour du haut, dix minutes avant le passage de témoin avec les instit’.
avec coffre au trésor et, parmi les fausses pièces, de vrais pièces et bijoux que je mets de côté depuis des années : notamment de vieilles pièces de diffèrents pays.
Et top du top : aucun enfant pour demander des bonbons ou “qu’est-ce qu’on a gagné ?”
(preuve d’échec pour une équipe d’animateurs qui a monté un grand jeu, preuve que le grand jeu alors ne se suffit pas à lui-même, que les enfants n’ont pas vu dans ce grand jeu le cadeau…)
Bref, cette fois, rien de cela. Des enfants ravient qui ont certainement plein de choses à raconter à Maîtresse…
jeudi et vendredi :
Je vais commencer par vendredi parce que jeudi c’était le grand jeu et ça va être un peu long pour les photos, les explications…
donc :
vendredi :
Du déjà fait ailleurs en claé, mais forcément bien suivi : des micros, un ordi, des ampli… et les enfants ont joué aux stars.
Toujours sans but bien précis. Si ce n’est de s’évader le temps de la récré, d’oublier la classe, de s’amuser…
Le soir : j’ai tenté atelier manuel dans la cour. Ca ne s’est pas du tout passé comme prévu…
J’avais prévu un atelier très simple :
construction de téléphone portable.
Je voyais bien les enfants venir ici où là, faire leur téléphone en dix minutes, puis repartir jouer avec, d’autres qui viennent…
Ca a été en partie ainsi. Mais certains enfants sont restés 2 heures et avec le plastazote se sont construis des meubles pour leurs zhu-zhu pet : lits (à étage, s’il vous plaît !), canapé, chaises, tables, cuisinière, télé (16-9ème)…
En parallèle, le groupe voiture a fini ; en voilà une :
Pour info : en début de post, les photos ne correspondent pas au texte : en fait, les photos qui apparaissent sont celles que j’ai mise ces derniers jours (en fait je leur ai donné le même nom et les dernières ont remplacé celles qu’il y avait avant (effacées) )
Sinon, pour l’atelier cirque, j’explique une façon de mettre en place en claé sur ce post même, quelques pages plus tôt…. et sur un post sur les campings et villages vacances.
Si certains sont intéressés par ces constructions de peluches, de jouets… (et si vous êtes autour de Toulouse) je serai dans 2 semaines à Cornebarrieu, sur un festival pour enfants…
(samedi 19 février à partir de 14 h)
Ouais, bin c’est interdit !
Mardi : Midi avec les grands : j’ai discuté avec ma direction : je leur ai fait remarquer qu’il y a un groupe qui me suit partout, quoi que je propose. Ce qui est embêtant. Un groupe d’une quinzaine de filles. Certes, elles s’éclatent, on a des retours parents satisfaits… mais ce groupe est devenu autonome, vivant quasiment en autarcie : il devient à présent difficile à d’autres enfants d’y entrer : il y a dans ce groupe entre ces enfants quelque chose qui s’est créé en parallèle de l’ambiance qu’il existe sur “mes” temps : elles sont dans cette démarchent de créer leurs projets, de trouver une place à chacune… elles ont été du film, etc… ce qui a déjà beaucoup créé cette sensation de “tribu”.
Ma direction y voit un point positif : ces gamines posaient problème : notamment parce que leurs disputent incéssantes “rejaillissaient” entre les mères !!!
Donc atmosphère pacifiée (tant qu’elles sont avec toi, au moins elles ne se disputent plus…) mais “replis du groupe sur lui-même. Qui se suffit à lui-même.
J’ai donc tenté : activité construction de voitures.
Résultat : au lieu de devoir limité à 24 participants, j’ai eu… 6 participants (dont 3 filles, d’ailleurs)
L’idée était aussi de “récupérer” des garçons sur autre chose que les activités sportives (très bien menées par deux de mes collègues qui font des choses complémentaires : pour ma part je ne proposerai rien de ce côté là (je ne rappelle pas la dernière fois où j’ai proposé une activité sportive aux gamins)
Donc, relative échec puisque les enfants participants ont pris du plaisir et reviendront (voitures pas finis)
Y’avait aussi dans la salle une gamine seule qui a fabriqué des bagues (elle n’avait pas pas pu venir sur les ateliers et ça faisait plusieurs fois qu’elle me demandait, redemendait : je lui ai expliqué comment procédé, laissé le matos (fil de fer, petits “bijoux” et pistolet à colle) et elle s’est débrouillée.
Il y avait aussi 5 gamins qui ont construit selon leurs envies avec l’armoire matériel mise à leur diposition.
Je vais retenter une activité “garçons” (puisque mes ateliers ne sont pratiquement que la construction de jouets et que les jouets sont sexués, qu’on le veuille ou non) même si il y a peu de public (chez les grands, parce que chez les petits et le soir où ils sont mélangés, le problème ne se pose pas)
Le soir : Premier atelier cirque :
avec installation minimum : slack et grosse boule (je n’ai pas réussi à trouver où placer le trapèze)
Tout ce qui est jonglage (diabolo, bollas…) viendra plus tard.
Avec fonctionnement déjà expliqué sur le forum : cette moquette qui canalise, où l’on ne peut être quand chaussette, où il faut suivre un parcours précis quand on est plus sur l’agrés… Avec pour le slack, des “teneuses” : elles font passer leur “petit attitré”
Un des gars a fait une démonstration de break dance ; sur le coup d’autres ont montré ce qu’ils savaient faire…
Beaucoup de monde. Ce n’est que vers 18 h que ça c’est un peu calmé (première fois, c’est tout nouveau…)
Visiblement beaucoup d’enfants ont déjà fait du cirque (on est tout prêt d’une école de cirque : le Lido)
(les derniers, sur la moquette… )
L’atelier a eu un inpact aussi au niveau des parents, et sans doute de l’équipe enseignante.
Demain : grosse journée : grand jeu le midi. Avec installation à partir de 9 h (voir 7h30 si je pars en voiture avec ma responsable qui ouvre le claé, mon camion étant en panne, ce qui et très handicapant pour faire de l’animation)
Un animal sur un claé, c’est juste “miraculeux” (‘venez pas me dire que c’est interdit, je vais vous répondre merde au cul …)
C’est pas moi qui le dirait ! J’ai une anim’ qui vient avec son border collier pour ses interventions alors !
Shaaa : merci ; je vais voir ce que je vais en faire…
Kaelyfer : Enervée ????
Aucunement. Amusé plutôt. D’humeur taquine. D’où mon post où j’ai eu envie de déconner.
Sinon, pour m’énerver, il faut ou un minimum de fond ou de la bêtise revendiquée.
Compris le message ? Ah bon… y’avait donc un message…
Sinon :
lundi : Parmi les raisons qui m’ont fait m’intéresser à ce claé, ce sont toutes ces salles à disposition. Exclusivité du claé.
J’arrive le matin à 9 h ou 10h (je commence à 11h20) et je bosse pour mon compte.
Idèm l’après-midi : je ne repars pas : je suis tout seul avec ces salles à dispo, le matos’… jusqu’à 16 h.
J’essaie de faire “coller” je que je fais pour moi (et j’avance plus vite que chez moi où j’ai toute sorte de distractions ou de raisons de pas bosser) avec ce que je mets en place. Par exemple, je bosse sur le visuel d’un spectacle pour cet été : une scène où des personnages promènent des chiens qui leurs ressemblent (j’ai expliqué ça sur le Nawak) : ceux là :
Ceux sont des marionnettes à tringle que l’on promènerait comme on promènerait des chiens au bout d’une laisse. Ils font quand même une bonne taille :
Dans un premier temps, puisque les gamins les ont “trouvé” (y’a des peluches !!!) on a joué au vétérinaire (quand j’écrivais “jouer au vétérinaire ci dessus, c’était une connerie : du genre la version zoophile du jeu du docteur)
Mais finallement on a bien jouer au vétérinaire sur la moquette au milieu de la cour (les enfants amenaient leur bestiole, disaient où elle avait mal, etc…)
Et puis on a fait une “visite” dans la cantine pendant le repas des petits !!! Surprise réussie (y compris pour les anim’ : c’était pas prévu, donc j’avais prévenu personne ; et même si c’avait été prévu, j’aurais prévenu personne)
Le soir, j’ai commencé par ça (commencé parce qu’on a 2 heures et demi de récréation devant nous !!! ) : j’ai préparé une bassine de liquide, et les enfants ont joué à faire des bulles de savon.
Nous sommes ensuite descendus au parc (dans la cour du bas)
La première demi-heure s’est faite “scotché” au maternelles (enfin !!! Je les découvre ! J’ai touché deux mots de notre spectacle en préparation au ATSEM ; elles sont partantes) pendant que d’autres jouaient à cache-cache…
Ensuite : le grand moment de la journée : dans le parc, il y a une maison occupée par le maître des CP… qui a un petit chien d’à peine une vingtaine ou trentaine de centimètres (un vrai celui-là : ce qui a fait dire aux enfants “c’est magique que juste le jour où on joue aux chiens il soit venu nous voir…
– Peut être qu’il nous observait à midi et qu’il nous a vu.”
Les enfants !!! Posez-le par terre ! C’est pas un jouet (le bestiot, quand il nous a vu, il est arrivé en galopant… mais quand il a vu tous les gamins se jetter sur lui, il tremblait comme une feuille)
J’ai installé la moquette et j’ai dit aux enfants : posez le petit chien au milieu : c’est lui qui décidera vers qui aller : en fait, il a fait le tour de tous les gamins assis (ouf !!) Et vas-y des bisous, des câlins,…
Ca a quand même duré une bonne demi-heure…
Un seul regret par rapport à cette journée : je n’avais pas l’appareil photo. Donc ni photo des chiens-chiens dans la cantine, ni photo du petit bestiau entouré des enfants sur la moquette dans l’herbe…
Je vais faire avant la fin de la semaine quelque chose dans l’herbe le soir… juste pour revoir venir la petite bête… Et si il se montre pas, on ira toquer chez le maître…
Un animal sur un claé, c’est juste “miraculeux” (‘venez pas me dire que c’est interdit, je vais vous répondre merde au cul …)
Les enfants aimeraient bien qu’il fasse le spectacle avec nous (on a réussi à le faire passer dans un cerceau ; bon, on l’a un peu poussé, mais c’est déjà un début)
Shaaa : Tu as bossé dans cette école ?
Bonjour Moilapa, je rebondirais une dernière fois sur notre échange (une dernière fois car il me semble qu’ici, c’est ton fil et qu’à intervenir comme je le fais, ça a l’air de t’énerver !). Je rebondirais donc car je ne suis pas sûr que nous soyons sur la même longueur d’onde (ce qui n’empêchera pas, au final, que nous ayons des vues divergentes).
moilapa a écrit :
M’enfin, la cours d’école comme les bâtiments scolaires sont des bâtiments municipaux, non ? Comment faire sans ?Bin, c’est simple : tu prends ton petit bout de carton, ta bombe de peinture, et tu appuis sur le petit bitogno… (voir photos)[/color]
Mais là, tu parles des traces de pas que tu / vous as / avez faites, il me semble. Tu parles d’une acti que tu mènes. Nous en menons également de ce type et je vais pas quémander à tout crin l’adoubement municipal.
A la base, sur le traçage de jeux, je parlais en fait d’un projet à l’année que nous avions mené avec tous les partenaires : l’école, tous les enfants, le conseil d’école et donc la mairie aussi était impliquée.
Donc, je m’étais mal exprimé : dès le début, je parlais des marelles (à la base, je soulignais juste le fait qu’ici les enfants avaient “composé” leur cours de jeux alors que chez toi, les marelles avaient été plantées là par autrui) et ne voulais pas sous entendre que sans accord extérieur, on ne pouvait rien faire.
Oui… et puis j’arrête d’utiliser la scie sauteuse avec les gamins, ou la perceuse, je ne fais plus de grands jeux à ma sauce, je ne sors plus en ville seul avec un groupe, l’été je ne passe plus la journée à faire le con sur un radeau sur la rivière, je n’installe plus la tente au milieu de la cour parce que les CP y jouent à faire l’amour, je ne fais plus de cuisine, de trapèze, de cirque parce qu’On a dit qu’il fallait un dipôme pour ça, je ne laisse plus toute gestion de la partie technique lors des spectacles aux pré ados parce qu’il y a dix câbles électriques au centimètre carré, je ne…
(quelqu’un a des idées d’animation avec une tronçonneuse ou une pelleteuse ? C’est pour des mater’… merci d’avance)
Message bien reçu. En effet, tu fais ce que tu veux. J’ai pas porté de jugement, je vais pas commencer là.
Sinon qui te parle de faire “courir des risques aux enfants” ????
Là encore, rapport aux marelles, je pensais que “vous” aviez utilisé des peintures permanentes (d’après les photos) mais certes, personne ne m’a parlé ici de faire courir de risques aux enfants.
Il s’agit d’être logique dans ce que l’on fait, dans le pourquoi de ce que l’on fait. Parler d’implication des enfants dans un projet comme celui-ci et arriver au bout du projet, au moment le plus sympa, pour abandonner le travail à des adultes… ça n’a pas vraiment de sens.
C’est faire semblant…
Tu as du mal lire la description que j’ai faite du projet. Ou alors la peinture est tout ce qu’il y a de sympa dans un projet, je sais pas et puis, chacun sa sensibilité hein.. Le principal est que où qu’il soit, le gamin s’y retrouve. Je pense que là, tu seras d’accord avec moi.
La question est : veut-on faire quelque chose qui sera encore visible 15 générations plus tard quand des martiens débarqueront sur une Terre enfin débarassée des parasites que nous sommes, ou quelque chose que les enfants font faire eux-même et avec laquelle ils vont pouvoir jouer ? Et éventuellement repeindre 2 ou 3 mois plus tard parce que un peu effacé ?
La question que je me suis posé moi, je l’ai adressé aux concernés : les enfants, que voulez vous pour votre cours ?
A t-on réellement besoin d’utiliser des “peintures permanantes” (comme tu dis) peinture spécial marquage au sol, type peinture pour les lignes blanches routières ? très coûteuses ? ou peut on faire ça avec des glycéro ou des acryliques de “base”… (tout sauf de la gouache en fait) du genre qui se lave à l’eau et évite par exemple le white et compagnie, comme celle que j’ai utilisée pour faire les petits carrés-maisons…
Tu peux même faire le tour des boutiques d’outillage et trouver une peinture écolo et sans produit toxiques à la con…
Y paraît qu’on peut tout ça oui…
Ou si on veut faire très simple, des bombes de peinture (on peut pas utiliser avec les enfants ? Ah bon ? J’savais pas… mais là c’est trop tard… on a fait… je m’en rappelerait pour la prochaine fois… ou non…)
???
Nos marquages dureront moins lontemps que ceux faits par la mairie il y a deux semaines ? Et alors ?
J’sais pas : la mairie aura gagné ?
Brèfle, je ne vois pas trop en quoi mes propos précédents ont pu provoquer cet agacement que je sens dans tes réponses mais je pense avoir saisi le fond du message.
Bonne continuation quand même car ton fil est réellement intéressant je trouve.