Alors la raya blanca :
C’est un jeu de chat classique avec un chat au rôle changeant (s’il touche une souris, elle devient chat et lui redevient souris).
La contrainte vient du déplacement où tous les joueurs ne peuvent se déplacer qu’en suivant des lignes prétracées au sol. (exemples dans l’image jointe)
En principe, on peut aller dans toutes les directions, on peut bloquer ceux qui sont derrière nous… faire demi-tour, changer de direction à une intersection, etc. Rien n’est indiqué sur les façons de se déplacer tant qu’on suite les lignes. Ce qui sous-entend qu’on ne peut pas se dépasser.
Après, il y a une élimination possible. Chaque joueur a, juste à côté du tracé, son initial inscrite au sol. Dès qu’il a été touché par le jeu, il fait une première barre sur sa lettre. Puis il devient chat.
Dès qu’il est touché une deuxième fois, c’est une deuxième barre (croix) et il est éliminé. Enfin, un joueur ne peut pas toucher deux fois la même personne. Le gagnant est celui ou ceux qui restent.
Ça peut se jouer à partir de 4-5 jusqu’à… après faut juste faire un graaaaaaannd dessin, par exemple.
Je le tire de “Jouons avec les enfants de Méditerranée” aux éditions Gallimard Jeunesse.
M’enfin, la cours d’école comme les bâtiments scolaires sont des bâtiments municipaux, non ? Comment faire sans ?
Bin, c’est simple : tu prends ton petit bout de carton, ta bombe de peinture, et tu appuis sur le petit bitogno… (voir photos)
si tu utilises de la peinture permanente, même avec les précautions d’usage (gants, masques…), tu fais tout de même courir un risque à l’enfant qui n’est ni justifié ni autorisé, non ?
Enfin, je suis d’accord pour que le gamin soit au plus près l’acteur de son projet mais là, étant donné que les plans avaient été faits par eux, que les jeux avaient été dessinés au sol par eux (l’entreprise n’avait plus qu’à suivre le modèle), pourquoi faire courir de tels risques alors ?
Oui… et puis j’arrête d’utiliser la scie sauteuse avec les gamins, ou la perceuse, je ne fais plus de grands jeux à ma sauce, je ne sors plus en ville seul avec un groupe, l’été je ne passe plus la journée à faire le con sur un radeau sur la rivière, je n’installe plus la tente au milieu de la cour parce que les CP y jouent à faire l’amour, je ne fais plus de cuisine, de trapèze, de cirque parce qu’On a dit qu’il fallait un dipôme pour ça, je ne laisse plus toute gestion de la partie technique lors des spectacles aux pré ados parce qu’il y a dix câbles électriques au centimètre carré, je ne…
(quelqu’un a des idées d’animation avec une tronçonneuse ou une pelleteuse ? C’est pour des mater’… merci d’avance)
Sinon qui te parle de faire “courir des risques aux enfants” ????
Il s’agit d’être logique dans ce que l’on fait, dans le pourquoi de ce que l’on fait. Parler d’implication des enfants dans un projet comme celui-ci et arriver au bout du projet, au moment le plus sympa, pour abandonner le travail à des adultes… ça n’a pas vraiment de sens.
C’est faire semblant…
La question est : veut-on faire quelque chose qui sera encore visible 15 générations plus tard quand des martiens débarqueront sur une Terre enfin débarassée des parasites que nous sommes, ou quelque chose que les enfants font faire eux-même et avec laquelle ils vont pouvoir jouer ? Et éventuellement repeindre 2 ou 3 mois plus tard parce que un peu effacé ?
A t-on réellement besoin d’utiliser des “peintures permanantes” (comme tu dis) peinture spécial marquage au sol, type peinture pour les lignes blanches routières ? très coûteuses ? ou peut on faire ça avec des glycéro ou des acryliques de “base”… (tout sauf de la gouache en fait) du genre qui se lave à l’eau et évite par exemple le white et compagnie, comme celle que j’ai utilisée pour faire les petits carrés-maisons…
Tu peux même faire le tour des boutiques d’outillage et trouver une peinture écolo et sans produit toxiques à la con…
Ou si on veut faire très simple, des bombes de peinture (on peut pas utiliser avec les enfants ? Ah bon ? J’savais pas… mais là c’est trop tard… on a fait… je m’en rappelerait pour la prochaine fois… ou non…)
Nos marquages dureront moins lontemps que ceux faits par la mairie il y a deux semaines ? Et alors ?
Shaaa : je veux bien tes lumières sur le jeu : Google me balance du blanche-neige quand je cherche “jeu ligne blanche” Et j’ai peur quand continuant à creuser on me propose 2 grammes à 25 euros ou des demoiselles juste majeures venues des pays de l’Est…
C’est vrai qu’elle est sympa, cette école… tu passes quand ? Y’a plein de murs à repeindre…
Et sinon ce colloc’ à Bordeaux ?
sinon, il me tarde demain : qu’est-ce que je vais pouvoir encore mettre en place comme couillonerie avec les gamins ?
Je verrai bien… ils arriveront bien à me surprendre à leurs idées limite parfois nawak…
Et si on jouait au vétérinaire ?
moilapa a écrit :
C’est pour ça que je me suis passé de passer par la mairie…
M’enfin, la cours d’école comme les bâtiments scolaires sont des bâtiments municipaux, non ? Comment faire sans ?
De plus, je reste sur les marelles, si tu utilises de la peinture permanente, même avec les précautions d’usage (gants, masques…), tu fais tout de même courir un risque à l’enfant qui n’est ni justifié ni autorisé, non ?
Enfin, je suis d’accord pour que le gamin soit au plus près l’acteur de son projet mais là, étant donné que les plans avaient été faits par eux, que les jeux avaient été dessinés au sol par eux (l’entreprise n’avait plus qu’à suivre le modèle), pourquoi faire courir de tels risques alors ?
Et puis, une collègue m’a donné des idées nouvelles : on a commencé par peindre des carrés (petites maisons) sur le parcours où les joueurs peuvent s’arrêter, se réfugier…
Ensuite on est en train de chercher un “code couleur” : du fait d’avoir utiliser des bombes de couleurs différentes, on cherche une régle de jeu par rapport à ça…
Ensuite on réfléchie à l’utilisation dans un grand jeu : avec dés géants en mousse (que l’on a déjà) pour avancer, des épreuves ou des stands lorsque l’on arrive quelque part, un méchant (sous l’un de mes déguisements) qui lui arrive plus tard dans le jeu et avance plus vite (on ne sait pas comment pour l’instant) : et doit attrapper les joueurs qui ne sont pas dans l’une des petites maisons-abris-carré lorsqu’il tombe sur le même pas dans le parcours, etc… on attend aussi de regarder comment les enfants s’approprient l’espace et s’inventent leurs propres règles.L’idée, encore, c’est de créer (au delà des marelles peintes par la mairie peu utilisées) des jeux où l’on a pas besoin d’adulte dans la cour.
Je vais aussi peindre un twister, notamment.
En termes de jeux traditionnels (joués par des gamins et transmis entre gamins), il y a un jeu espagnol qui peut s’en rapprocher : la ligne blanche (ou la raya blanca). Si tu trouves pas, je chercherai dans mon bordel.
Sinon, et je pense qu’ils ont le fait, tu peux observer comment ils s’approprient ces parcours et les intégrer par la suite. Je ne douterai pas d’y voir des jeux de défis ou de chasse.
(et je vois bien dans quelle école tu es, c’est vrai qu’ils ont un chouette espace)
C’est pour ça que je me suis passé de passer par la mairie…
Vendredi : visionnage sur grand écran (ordi et vidéo-projecteur) du film fait par les enfants : 4 séances : 2 à midi (1er et 2ème service) et deux le soir : avant et après l’étude (dernières séances avec quelques parents)
Certains enfants sont venus les 4 fois (se voir sur grand télé, dans un film, ça a quelque chose de “scotchant” pour les enfants)
Prochaine étape : en faisant le montage chez moi, en voyant et revoyant les rush, j’ai remarqué quelque chose : ce pouvoir donné aux enfants de s’autogérer, met des enfants en avants. Et d’autres en retrait.
Et plus particulièrement ici un groupe de 4 gamines du CM1 toujours en retrait tout au long du film (parce que différence très grande de morphologie entre ces petites crevettes et certaines grandes avec des corps qui n’ont rien à voir (bizarre : je me rappelle pas dans mon enfance qu’en primaire autant de filles aient déjà de la poitrine, des hanches…) , avec des caractères différents aussi…
Mais il y a comme un “écrasement” de ces petiotes, vis à vis de celles qu’elles appellent elles-même “les grandes”, qui sont pourtant dans leur classe…
L’idée que je suis en train de discuter avec ma direction, c’est de laisser à ces 4 gamines la caméra. Et aller et venir comme bon leur semble durant les temps claé : et d’ainsi faire un reportage des différents ateliers (selon ce que je sais de leur caractère)
En fait, c’est l’idée que j’ai proposé à ma direction pour donner un aperçu de ce à quoi je voulais en venir, mais après discution avec les enfants concernés, leurs envies (ou pas) je verai ce qu’il se fera… l’idée débattu est de laisser totale liberté à ces enfants, totale confiance… (ceux ne sont pas n’importe quelles enfants : et cette proposition de confiance, on ne l’aurait pas imaginé pour tous les enfants…)
moilapa a écrit :
Ca m’étonne pas…C’est dommage par contre de n’avoir pas été au bout de l’idée et faire peindre les marelles par les enfants… ça aurait été plus logique…
Pas possible m’a-t-on dit à la mairie car les peintures utilisées sont spécifiques et toxiques….
Ca m’étonne pas…
C’est dommage par contre de n’avoir pas été au bout de l’idée et faire peindre les marelles par les enfants… ça aurait été plus logique…
Sur mon site, j’ai mis une fiche technique pour ceux qui envisageraient de se lancer dans l’aventure :
http://moilapa.free.fr/animateurs/fiches/marelle/marelle2.html
Sinon, pour les pas, l’idée était de faire la surprise aux enfants : qu’ils arrivent dans la cour et trouve ce drôle de nouveau jeu…
Pour la suite, j’ai bien l’intention de leur mettre la main à la pâte…
Sinon,
Jeudi midi : ça a été le dernier groupe pour les Zhu-zhu pet.
Occasion de dire comment je procéde pour gérer des grands groupes d’enfants notament en ateliers manuels…
Parce qu’au contraire des ateliers d’été, je n’ai pas ici un parent pour un enfant !
En fait, la solution est très simple : je ne gère pas. C’est aussi simple que ça.
Très très souvent, l’animateur est débordé parce qu’il fait à la place de l’enfant… Il s’agit donc de faire 10, 20 fois !
Effectivement donc, cela va prendre un temps concidérable, et une énergie incroayble. N’importe qui serait vite débordée.
Si c’est réellement l’enfant qui fait, qu’il y ait 10 ou 30 enfants, ça ne change pas grand chose.
(Paradoxalement, le fait que ce soit l’enfant qui fait, ne veut pas dire que l’animateur n’ait pas besoin de bien gégéer : au contraire, sa maîtrise technique doit être totale !!!!!! Il faut faire 10, 100, 1000 fois avant : chaque geste doit être parfaitement maîtrisé, maîtrisé chaqu matériau, colles, chaque mot compte : en un seul regard, je dois savoir ce qui cloche sur un modèle : en un mot, un coup de ciseaux, je sais comment remédier. Comment passer outre chaque difficiculté ! Ce n’est qu’à ces conditions que l’on peut faire faire à des enfants de 6 ans ce que très peu d’adultes (animateurs compris) seraient capables de faire seuls.
Il faut juste s’organiser :
Sur une première table tout le matériel rangé par catégorie. J’ai prévu cette fois pour 24 (ils ont été moins, vu que c’était les ceuses qui avaient pas encore fait, même si ils avaient participé à d’autres ateliers bricolages avec moi)
Sur les tables de travail (je mets 15 enfants par table) il y a juste les ciseaux (un par enfant voir plus parce que certains enfants sont plus à l’aise avec certains ciseaux que d’autres, gauchers ou pas gauchers)) :
Rien ne doit gêner les déplacements des enfants à tout moment : ce sont eux qui vont chercher le matériel dont ils ont besoin : par exemple je dis : tout le monde peut prendre un petit rectangle de mousse (gris sur la photo 1) et une couleur de fourrure (sur le banc sur la photo 1) (en fait, cette fois ci, ils avaient pris avant les instructions parce que “je tardais à arriver”))
On élimine ainsi le temps de distribution.
Les premiers ateliers sont difficiles, les enfants ne savaient pas encore que ce sont eux qui vont réellement devoir faire ; on a été à la limite de l’abandon, il y a eu un pleure… mais ça n’a rien changer au fait que ce n’est pas moi qui ait fait. J’ai été tenté vis à vis de cet enfant en difficulté, mais je savais (surtout avec avec ces petits) que si je faisais une entorce à mes règles, j’ouvrais “la boîte de Pandore.
Cette fois, ça c’est passé plus facilement : chaque enfant sait (par expérience) que si il ne fait pas, il n’aura pas le jouet. J’envisage qu’un enfant puisse repartir sans rien de l’atelier : rien n’est acquis. Même si je fais tout pour que cela n’arrive pas. Notamment par un “non, je ne te le ferai pas… par contre je n’interdis pas que l’on demande à des copains qui ont réussi”… “Enfant aidant” que je mets en avant, mais pas plus que ça, ça doit être chose normale…
Ils savent par contre qu’une fois qu’ils ont fini telle étape, ils peuvent venir me voir pour être rassuré. Eventuellement je “redirige”, donne un coup de ciseaux. Ca sert souvent à pas grand chose mais ils sont contents. Le simple fait que moi, l’expert en zhu-zhu pet, je dis que c’est très bien, suffit.
D’autres enfants ont la certitude de ce qu’ils font : ils n’ont pas besoin de l’adulte pour savoir si ce qu’ils font correspond à ce qu’ils attendent.
En fait, c’est le temps d’une seule peluche qui se fait en parallèle puisque chacun fait la sienne (ils arrivent que des enfants aident les autres en cas de blocage : les enfants se tournent vers leurs pairs plutôt que vers moi !!!! Ca, c’est une de mes grandes satisfactions)
C’est un peu dure pour certains enfants au début (parce qu’il y a ce qui se passe en classe, parce qu’il y a ce qui se passe au centre de loisirs…) mais mon but n’a jamais été dans la production. Mon but n’est même pas dans l’objet produit (j’ai déjà expliqué ça longuement ailleurs dans le forum)
Malgé cela, on est juste chaque fois au niveau du temps. Justement parce que chaque enfant fait à son rythme. On est donc câlé sur celui qui va le moins vite; Mais ça reste quand même la construction d’un seul modèle au niveau du temps. Ca m’oblige à réexpliquer plusieurs fois, au fur et à mesure que chacun arrive à telle étape. Ca finit par devenir une gymnastique. Quand les derniers arrivent à cette étape, ils ont entendu les consignes une dizaine de fois au moins, ils ont vu le geste autant de fois…
ça a aussi un autre avantage : certains enfants “foncent” : ils font, jusqu’au bout.
Et à un moment on entend : J’ai fini !!!!
Et tout le monde s’émerveille ! (chercher à aller le plus loin possible dans ce que l’on peut faire, tout en y prenant du plaisir, parce que je sais la fierté de ses enfants quand ils vont se retrouver face à des parents qui se rendent compte qu’ils seraient incapables de faire ce que leur enfant de six ans a fait. Ne serez même pas dire comment il s’y est pris. Parce que je sais le plaisir pour ces enfants de jouets avec un jouet qu’ils ont fait eux, aussi visuel qu’un autre jouet qui viendrait du commerce mais avec cette magie supplémentaire qu’il y a une part d’eux dans ce jouet)
Le fait qu’il n’y ait rien dans la salle permet alors tout de suite à cette enfant de jouer avec son jouet.
Je rassure juste certains : vous avez tout le temps les enfants ! Faîtes tranquillement à votre rythme ; ils restent plein de temps (c’est pas toujours vrai, mais peu importe ; il m’arrive de déborder de 10 mn sur le temps de récré géré par les profs qui ont pris le relais)
Donc certains enfants font seuls, sans mes explications (après les deux premières étapes dans cet atelier là : après que l’on a fait sa boule de fourrure, tout le reste n’est que créatif, imagination, “chacun comme il veut” : d’ailleurs ça se voit sur les photos : aucune de ces bestioles ne se ressemble. Aucune ne ressemble à la dizaine de modèles que j’ai mis sur la table, même si pourtant cette atelier n’offre que peu de “différenciation” : on fait tous un hamster (et non chacun un animal différent comme sur l’ateleir précédent avec des chaussettes)
Là aussi, y’a rien de magique : si je fais un seul modèle, les enfants auront tendance à vouloir faire “pareil”. Si il y a tellement de modèles, cela dit que l’on peut partir dans toutes les directions.
Par exemple à mettant sur la table-matériel toutes sortes de matériaux à disposition :
exemple ces petites fleurs en créamousse que je n’ai pas utilisé sur mes modèles : je pensais que les enfants s’en serviraient pour coller sur le dos ou la tête de leur bestiole. Ils s’en sont servi notamment pour les pattes, les oreilles, gagnant ainsi pas mal de temps, et passant outre quelques étapes un peu difficile :
Certains ont fait les yeux avec des perles, d’autres avec des ronds de créamousse, d’autres avec des mini-ponpon… Certains ont fair les museaux en créamousse, d’autres en feutrine… pour les oreilles par contre, dés qu’y en a un qui a trouvé le filon “petite fleur”, ils se sont refilés l’idée.
Je suis un peu dépité de n’avoir pu tous les prendre en photo… j’aurais dû le faire dans la salle et non dans la cour de récré où certains s’étaient déjà éparpillés aux quatre vent avec “Bouledepoils”, “toutnoir”, “doudou”, “Patchoulit” …
– Maîtresse ! Maîtresse ! C’est moi qui l’a fait !!!! C’est moi qui l’a fait !!!!
La prochaine étape ? Les passages de diplômes d’animateurs : certains “grands” vont apprendre à construire un autre jouet. Puis ensuite ils vont gérer l’atelier avec des petits ! Ils vont leur faire faire ces jouets !!!
(je n’ai pas encore décidé : bateau, voiture, baguette magique, téléphone portable…)
Sinon, je crois que j’ai des poux…
Marrant la cours d’école avec les marelles, ça me fait penser à celle de l’école d’ici où les gamins ont eu la possibilité de faire les plans des jeux au sol qu’ils souhaitaient… La municipalité a ensuite embauché des pros pour achever le travail…
Trés bonne implication des enfants (sondage dans toute l’école pour savoir quels jeux ressortaient le plus souvent, calculs des distances, parcours piéton / vélos) pour compenser un manque cruel d’aménagements qui aurait dû leur être dédiés par les adultes… Et tu vois Moilapa, ici, le fait que ce soit les enfants qui ai choisis des marelles (entre autres) fait qu’ils les utilisent..
Comme quoi…
Alors j’ai peur que personne n’ose t’avouer la vérité, Coraline, mais n’es tu pas un peu trop vieille pour encore envisager faire de l’animation ?….
Sinon : voilà une autre bonne idée mise en place par l’équipe de ce claé (je continue à me concentrer sur ce post sur les seules animations mises en place, mais il y aurait beaucoup à dire sur les enfants, les individus et les interactions entre eux, de ce que cette organisation crée entre ces enfants, avec parfois des difficultés pour certains, d’autres à qui c’est bénéfique, l’influence que cela à dans le rapport des groupes…) sur les grands du collègue (des anciens) qui chaque soir viennent sur le claé (l’école est sur le chemin entre le collège et la cité) et de ce que cela veut dire, de ce que ces grands dadets viennent chercher en revenant tous les soirs pour certains, sur leur place dans les animations, leurs rapports aux “petits”, sur la gestion tendue de certaines mamans qui se connaissent depuis leur enfance et continuent à se friter, notamment au travers des disputes entre leurs filles desquelles elles se mêlent (y compris lorsqu’elles accompagnent les maîtresses en sortie !!!) , sur notre réflexion sur certains groupes d’enfants “effacés” dans ce système d’autonomie, quand d’autres s’épanouissent, sur deux grands des CM2 qui n’ont absolument rien à faire dans un primaire (aussi bien du point de vue morphologique (l’un des “bestiots” doit bien faire au moins dix kilos de plus que moi, soit dans les 80 kilos (mais pas de graisse !!) ) que du point de vue mental) : mais qui sont juste super avec les autres enfants : leur comportement, leurs jeux, leur façon d’être… ils sont une influence sur l’ensemble des rapports dans la cour, dans l’école. Ce sont juste deux chouettes gamins.
L’année précédente il y avait aussi un groupe de très grands : et là ça ne se passait pas bien du tout. Notamment du point de vue de leurs jeux sexuels avec les gamines…
La situation de sérenité de cette cour d’école, tient en partie à du hasard. Même si tout le reste du contexte a évidemment une influence…
Comme je l’avais déjà trouvé ailleurs, il a un petit meuble réservé aux enfants (feutres, crayons, papiers, emporte-pièce, ciseaux classiques et crantés, pochoirs…) qu’ils peuvent utiliser à loisir. Pas besoin d’un adulte.
Mais ici, dans cette même salle d’arts plastique, il y a aussi un meuble pour les enfants :
avec peinture, colle, créamousse, toutes sortes de feuilles de couleurs, brillantes, cartonnées… là aussi à la disposition des enfants : des enfants peuvent venir en arts plastiques et être en autonomie là aussi. La semaine dernière un petit groupe (mixte) a fait avec du carton une maison miniature, avc meubles, escaliers…)
jeudi : voici la cour de récrée du bas (qui n’est que pour le claé, les récréations en temps scolaires se passant dans la cour du haut) avec au fond la partie en herbe dont je parlerai plus loin :
il me restait plein de bombes de peintures à moitié pleines… J’ai donc découpé dans du carton épaix ceci :
pour faire ceci :
explications :
Il s’agit au départ d’un jeu où les enfants font le parcours (qui fait tout le tour de la cour, avec des ramifications, des routes qui se séparent, se retrouvent, des endroits où qu’il faut passer sur un pied, plus loin pieds joints, d’autres encore à reculon….
Et puis, une collègue m’a donné des idées nouvelles : on a commencé par peindre des carrés (petites maisons) sur le parcours où les joueurs peuvent s’arrêter, se réfugier…
Ensuite on est en train de chercher un “code couleur” : du fait d’avoir utiliser des bombes de couleurs différentes, on cherche une régle de jeu par rapport à ça…
Ensuite on réfléchie à l’utilisation dans un grand jeu : avec dés géants en mousse (que l’on a déjà) pour avancer, des épreuves ou des stands lorsque l’on arrive quelque part, un méchant (sous l’un de mes déguisements) qui lui arrive plus tard dans le jeu et avance plus vite (on ne sait pas comment pour l’instant) : et doit attrapper les joueurs qui ne sont pas dans l’une des petites maisons-abris-carré lorsqu’il tombe sur le même pas dans le parcours, etc… on attend aussi de regarder comment les enfants s’approprient l’espace et s’inventent leurs propres règles.
L’idée, encore, c’est de créer (au delà des marelles peintes par la mairie peu utilisées) des jeux où l’on a pas besoin d’adulte dans la cour.
Je vais aussi peindre un twister, notamment.
vendredi :
Merci Moilapa !
Heu, Coraline, tu réanimes dans quel contexte toi ? 😀
Pourquoi pas remettre un pied dedans. Les bouts de chiffon c’est bien joli deux minutes mais bon… 😉
Sinon, pour 2 personnes de 2, et 30 ans, tu fais des inscriptions.
C’est vraiment agréable ton partage moilapa, ça donne envie d’être animer ou de ré-animer.
Merci.
Ludou : Déjà, là où j’utilise le plus le slack, c’est en grand jeu. Et non en atelier cirque.
En spectacle :
– en cabaret, le slack fait partie d’un seul numéro qui regroupe : rouleaux américians, boule d’équilibre, trapèze et gym au sol (soit 4 mn pour que la centaine d’enfants du village vacances passent sur les différents agrés : le gros de la répétition est dans cette organisation des déplacements : par quoi tu veux commencer ? D’accord… Ensuite tu veux aller sur quoi ? etc…
Le but est que chaque enfant se fasse plaisir, et que chaque parent voient son trésor sur scène. Il reste peu de temps pour “complexifier” le numéro par le rajout de jonglage ou autre.
Avec la seule limite pour le trapèze : 6 à 10 enfants. Sinon tout ça ne “rentre” pas le temps d’une chanson (à peu près 4 mn) Ces enfants là choissient parmi ce que je leur ai apris 10 figures maximum. Elles (puisque jusqu’à présent je n’ai toujours eu que des filles au trapèze) doivent se créer leur propre enchaînement à partir de ces figures. Sans temps mort.Ce qui est très physique et qui limite au niveau des âges. Mais y’a tout le reste.
Il n’y a pas dans ce cas de cabaret d’histoire : ce sont juste des numéros de cabarets qui s’enchainent. Et si je regroupe tout le cirque, c’est parce que sinon on ne pourra pas faire passer tout le reste : grande illusion, marionnettes de cabarets, lumière noire…
– Par contre, dans le cas des pièces de théâtre (où les ateliers cirque, magie, marionnettes… sont “noyés dans l’histoire) voici deux des utilisations : Sur ce spectacle :
Cela se passait dans une chambre (lieu magique par excellence) :
Ici le slack : une des petites filles somnabule déambulait sur les toits
J’avais installé le slack entre deux poteaux (trop prêt du premier rang que l’on avait dû condamner pour ce spectacle)
Sinon, sur d’autres histoires : le slack a été un pont entre deux mondes, que l’on traverse pour changer de scène.
Sinon j’ai oublié ce que je voulais te dire sur l’une de ces idées d’utilisation… je relis les scénarii de mes spectacles et si je retrouve je rajoute…
Mais c’est finallement assez simple à faire entrer dans une histoire.
Le plus dure, c’est à chaque fois avoir les conditions pour pouvoir l’installer sur scène ou devant la scène, tout comme le trapèze.
Par rapport à ce spectacle, une petite idée pour ceux qui sont embêtés pour sonoriser des pièces de thèâtre enfants :
Il n’y avait qu’un seul micro qui recouvrait toute la scène !!! Où que l’on se trouvait !! Un micro de studio pas du tout fait pour ça, qui m’a demandé un après-midi de réglage, mais après ça a été un vrai régal : des enfants que l’on entendait parfaitement, où qu’ils soient, qu’ils parlent fort ou pas…
Ce qui évite comme cette fois où il y avait des micros partout sur scène, des micro-casques, des micros à main, etc…
Sinon, c’est le cirque lui-même que tu intègres dans ton histoire : sur un autre spectacle, des enfants entraient dans le grenier interdits de leurs grands parents : à chaque fois qu’ils ouvraient une malle un carton, c’est un souvenir de la vie de leurs grands parents qui ressortait : dans l’une des malles, les enfants apprenaient donc que leur mamy avait travaillé dans un cirque quand elle était petite. Scénario qui te permet de faire entrer dans ton histoire tout ce qui est imaginable.
Y’avait même les pré-ados qui m’avaient cassé les pieds pour être sur scène avec ça :
Sinon : non. Je ne rajoute pas de “plus” au slack : il est magique en lui-même, et mon but n’est pas de faire des pro des enfants. Un passage en équilibre s’en être tenu, c’est déjà énormissime. Je préfère me concentrer là dessus que de rajouter des foulards et autre. Je préfère travailler sur la poésie de l’éclairage, en rajoutant quelques effets de fumée, juste ce qu’il faut.
Surtout que la plupart du temps, sur ces spectacles-là, je n’ai les enfants qu’une semaine : et cette semaine ne peut pas tourner autour de la préparation du spectacle. Le spectacle n’est qu’une des activités de cette semaine (j’explique ça longuement sur un autre post)
Toute cette magie, cette atmosphère se marie très bien avec ce type de scène (même enfant somnanbule) :
Donc : Je travaille plus l’atmosphère, l’éclairage, l’image, que “l’exploit sportif”.
Le slack ne va durer que 2 ou 3 minutes, voir beaucoup moins parfois, sur le spectacle. Je n’ai donc pas besoin de “l’habiller” par l’ajout d’instruments ou autre.
C’est l’ensemble de la magie et de la poésie du spectacle qui font le spectacle : ce slack n’est qu’un instrument de 2 ou 3 minutes. Un moment de poésir parmi les autres.
Juste : les spectateurs ne découvrent le slack qu’au moment de cette scène : ça aussi ça fait partie de la magie du moment. Si le slack est visible avant, les spectateurs savent qu’il voit y avoir un numéro de funambule…
Par contre j’expliquerai plus tard comment je mets en place cet atelier slack sur les claé. Avec une organisation propre à cette situation de claé.
Shaaa a écrit :
Ah si l’animation devait être facile pour l’animateur… Autant avoir des ateliers avec inscription le semaine d’avant pour la semaine suivante sur des activités programmées de bout en bout pour 14 gamins et pas un de plus.
Les gamins (et les parents) auront les offres d’activités et ils pourront choisir celles qu’ils préfèrent.
Comme ça, ça permettra d’ajuster au mieux le budget en plus. Et aucun animateur ne râlera parce qu’il aura eu 15 ou 30 ou que 2 enfants par rapport aux autres.
Qui plus est, il devra écrire (mais pas trop) son projet d’activité en remplissant bien les objectifs pédagogiques visés et leurs évaluations quantitatives – que ce soit mesurables, avec des séances et une progression prévue. quoi pour qu’il ait l’impression d’être un “co-éducateur”.Je préfère autant les garderies. 😀
Je ne vois pas en quoi prendre en compte le choix d’un enfant dans une offre d’activités serait “dégradant” pour le bon animateur professionnel ?! Oulà, que d’élitisime je sens là (et dans les propos de crevette) alors que, citant un fait (il y a une norme d’encadrement et je ne vois pas où j’ai insinué qu’elle posait problème dans ce que raconte Moilapa), je posais surtout la question des méthodes d’adaptation de l’animateur au cours de son activité où le nombre d’enfants peut fluctuer ! Excusez moi de m’intéresser à d’autres fonctionnements que ceux que je connais…..
Je vais répondre dans le désordre….
D’abord l’atelier cirque aujourd’hui mercredi, où les grands et les petits (moins nombreux) sont ensemble dans la cour :
Notamment en direction (mine de rien) des grands (garçons) où j’ai prévu tout seul dans mon coin de faire des enchaînements à 1 ou 2 diabolos, comme si ils n’étaient pas là. Juste pour les tittiller (ils aiment bien tout ce qui est exploit…) mais sans que cela soit l’atelier du jour : juste pour les amener eux vers ces ateliers cirque à venir. Et non moi qui vais vers eux. Une sorte de teasing.
Mais mon véritable objectif aujourd’hui, c’est le début du slack.
J’ai donc préparé mon atelier en installant dans la cour un grand tapis sur lequel j’ai posé des tatamis. Mais pas le slack (parce qu’entre temps il me fallait partir faire l’appel dans une classe, et si d’habitude je suis le premier dans la cour avec mon groupe, je ne voulais pas que pour une raison ou une autre des enfants soient dans la cour avant moi, et se retrouvent seuls face au slack inconnu)
C’est d’ailleurs ce qui est arrivé : à cause d’un imprévu, je ne suis arrivé dans la cour qu’après les CP…
Ce qui fait que quand je suis arrivé aux tapis, y avait une grappe de petites crevettes de 6 ans sur les tapis en plein pestacle de ponts (le truc de gym où qu’on est sur les mains et les pieds en forme de pont)
– On l’a trouvé en premier !!! m’explique en rigolant une des petites qui me zieute avec un regard frondeur (du genre comme si les tapis étaient tombés du ciel et que c’était elles les découvreurs)
– Poussez-vous ! Je sais mieux faire le pont que vous (et là je fais un pont du genre très très pourrite)
Aussitôt la ribanbelle me montre que mon pont est tout pourrite : comme ça m’énerve que leurs ponts sont mieux que le mien, je fais mine de bouder et je les repousse des tapis (ou d’ailleurs d’elles-mêmes, elles se sont mises en chaussettes)
Tant bien que mal, j’ai réussi à en faire sortir une du tapis qui était allongée. Et aussitôt les autres s’installent dans l’espace. Je les pousse, elles font semblant de dormir, alors je leur dit que c’est le matin qu’il faut se réveiller, que c’est l’heure d’aller à l’école !
Et là ça commence !!! Elles jouent le jeu et disent qu’elles ne veulent pas aller à l’école, préfèrent encore dormir.
Je pars chercher mon parachute qui devient la couverture.
Et je suis la maman : je vais à la cuisine “faire des gateaux” et elles font le bazar dans la chambre (elles hurlent, dansent la tectonic…)
Comme j’entends du bruit, je quitte la cuisine et je m’approche de la chambre : quand j’ouvre “la porte” (imaginaire) elles font toutes semblant de dormir… j’ai beau inspecté, faire du bruit autour pour leur montrer que je suis là (elles ont les yeux fermés) elles réussissent à ne pas se trahir (ce qui m’obligera à tricher et leur faire des chatouilles : Ah Vous voyez que vous dormez pas !!! Triche !!!)
etc… pendant une demi-heure. Avec des enfants qui se rajoutent à chaque fois. On rajoute des tapis. Au début des “petits”, puis des CM1 !!!
On sonne à la porte et un garçon m’apporte des pizzas (j’avais pourtant rien commandé !!!)
Pendant ce temps c’est le bordel dans la chambre.
Ensuite c’est la police qui sonne (bizarre, le policier ressemble bigrement au livreur de pizza)
Une des grandes (qui étaient là en spectatrices : c’est un jeu de bébé !!!) sonne à la porte : c’est l’assistante social ! Des voisins se sont plein que mes enfants criaient toute la nuit !
Finallement l’assitante social me pique petit à petit mon rôle de maman, et comme je ne sers plus à rien, je m’en
vais piteusement.
Ce qui me permet de ranger mes diabolos et le slack.
Voilà pour l’atelier cirque.
– David ?
– Quoi ? Je boude parce que je suis plus la maman…
– La prochaine fois ce sera toi… On peut aller à la cantine en chaussettes ?
– Non.
Sinon :
Léahh : le lapin, c’est lui :
Une marionnette que j’ai construite spécialement pour des grands jeux.
Kaelyfer : puisque les enfants ont libre choix de leur activité du soir, comment l’anim’ fait pour gérer le nombre stp ? Normalement, outre le fait qu’il y a une norme d’encadrement, il doit pas être facile pour lui d’adapter sa proposition à un nombre qui peut osciller de 4 à peut être 15 enfants, non ?
Crevette a déjà répondu sur la question : si il faut sur tel lieu tant d’adulte par rapport à tant d’enfants, cela ne veut aucunement dire qu’il faut ce même prorata dans une animation. Ce quota, c’est le nombre présent sur la structure.
Sinon : Finallement, ça se goupille presque toujours bien. Au delà de la ludothèque qui attire beaucoup d’enfants (parce qu’elle est bien aménagée, avec un petit côté “chambre d’enfants” dans certains coin, avec tapis… et surtout un adulte très peu “présent” : la ludothèque en fait, comme la récré,, c’est un “temps libre” : les enfants sont entre eux.
Sinon cela m’est arrivé sur une activité d’avoir trop d’enfants (construction des peluches) J’ai tout bêtement limité le nombre de place. En expliquant à ce qui ne pouvait venir cette fois là que dés le lendemain ça serait leur tour. Et d’ailleurs demain, ces enfants là sont prioritaires sur l’atelier zhu-zhu pet (et ils s’en rappellent : ils m’en ont parlé aujourd’hui)
Sur cet atelier là, j’ai dit à la directrice qui gère les flux d’enfants, que c’était limité en place (parce que je ne vous ai pas dit, mais en plus des départs échelonnés le soir, il y a toute une organisation “par vagues” : en sortant de classe, certains enfants vont à l’aide personnalisé. quand eux ont fini, ils rejoignent la cour. ensuite, d’autres enfants partent à l’étude. Pendant ce temps, les activités commencent. Ensuite, re belote : les enfants ressortent de l’étude (presque une heure) et rejoignent la cour : ils choisissent alors où d’aller en activité, où de jouer dans la cour entre eux, dans les couloirs, à la ludothèque…
Certains sont venus voir en arts plastique (juste pour voir) en me demandant de leur garder une place pour le prochain atelier.
Cette organisation permet par exemple qu’il y ait un groupe de 3 enfants par exemple en cuisine, et une trentaine sur le film que l’on est en train de tourner
(vu que ça se passe partout dans l’école, les salles… on se déplace tout le temps : que j’ai avec moi seulement 15 acteurs comme c’est le cas au moment où l’étude s’en va ou vers la fin, vers 18h15) ou jusqu’à une cinquantaine dans la cour, cela n’est pas plus compliqué : ils ne sont pas obligés de rester, ils tournent une scène, puis repartent, reviennent. Peu importe : le scénario tient compte de cela, des départs échelonné, du fait que ce ne sont pas toujours les mêmes enfants d’une scène à l’autre.
De plus : j’utilise une vieille caméra numérique que j’ai failli jeter (je m’en suis acheté une plus performante) : je n’ai aucun risque vis à vis de l’objet : ce ne sont que les enfants qui tournent. Ce qui est pratique, parce qu’à certains moment il me faut gérer des situations par exemple dans la cour. Les enfants reviennent me voir ensuite et me disent qu’elle scène de l’histoire ils ont filmé.
Pour le montage : je fais comme dans les films muets : je rajoute des petits “panneaux” où j’écris ce qu’il manque, ce que les acteurs n’ont pas expliqué… Parfois les enfants film une scène avec une idée en tête, mais si c’est clair pour eux, cela ne le sera pas forcément pour les spectateurs (il s’agit d’une peluche déterrée lors d’un atelier jardinage qui appartenait en fait à une petit fille fantôme, etc…) Donc, les petits panneaux permettent que ce soit entièrement les enfants qui mènent leur barque.
Jeudi je finis le montage, vendredi on montre le film à toute l’école (avec videur à l’entrée, avec costumes, “inviteuses” (je connaissais pas le mot : ce sont les filles, elles aussi déguisées, qui feront entrer les gens et leur diront où s’asoir)
Si vous avez pas votre invit’, j’ai bien peur que les videurs ne vous laissent pas entrer !!!
En fait, je n’ai pas de planning. J’ai des idées, à partir de ce que les enfants m’ont dit, mais je place tout ça “où” je veux, quand je veux. Selon l’humeur des enfants : ce qui permet par exemple de jouer à la maman parce que cet après-midi là il y a enfin un peu de soleil, même si j’avais préparé autre chose.
Héhé, drôle, moi aussi je suis en plein cirque en ce moment.
Et d’ailleurs, j’ai une petite question sur la façon dont tu utilises ta slackline, Moilapa.
Pour le moment, je ne l’utilise qu’à certains moments lorsque les enfants la demandent pour monter un numéro (ils avaient eu deux séances de découvertes il y a quelques temps où tous ceux qui voulaient ont essayé). Une fois que l’équilibre commence à venir (ce qui n’est pas chose aisée, ils ont entre 8 et 10 ans), ils commencent à faire des allers-retour (avant et arrière), des demi-tours (pas encore au point) et quelques petits sauts.
Ma question : est-ce que tu as déjà “couplé” la slack à une autre activité (pour l’intégrer dans un numéro par exemple), type chorégraphie à deux ou trois, jonglerie avec foulards (bien trop dur pour le moment), ou clown (plus facile à faire :-P) ?
Il nous manque en fait une idée pour “faire une histoire” avec ce fil… (étonnement, les gamins ont pas d’idée là-dessus, ce qui n’est pas dans leurs habitudes!).
Quelques pistes ?
Ah si l’animation devait être facile pour l’animateur… Autant avoir des ateliers avec inscription le semaine d’avant pour la semaine suivante sur des activités programmées de bout en bout pour 14 gamins et pas un de plus.
Les gamins (et les parents) auront les offres d’activités et ils pourront choisir celles qu’ils préfèrent.
Comme ça, ça permettra d’ajuster au mieux le budget en plus. Et aucun animateur ne râlera parce qu’il aura eu 15 ou 30 ou que 2 enfants par rapport aux autres.
Qui plus est, il devra écrire (mais pas trop) son projet d’activité en remplissant bien les objectifs pédagogiques visés et leurs évaluations quantitatives – que ce soit mesurables, avec des séances et une progression prévue. quoi pour qu’il ait l’impression d’être un “co-éducateur”.
Je préfère autant les garderies. 😀
Moilapa,
sujet et lecture très interressante et enrichissante qui esperons le feront des émules et donneront plein d’ idée et d’ envie aux lecteurs…
J adore cette pratique que tu met en place…
Par contre, travaillant moi même sur des ateliers cirques, je suis impatient de voir comment tu amene cela…
Kaelyfer a écrit :
Une question toutefois à la lecture de tout ce retour d’expériences : puisque les enfants ont libre choix de leur activité du soir, comment l’anim’ fait pour gérer le nombre stp ? Normalement, outre le fait qu’il y a une norme d’encadrement, il doit pas être facile pour lui d’adapter sa proposition à un nombre qui peut osciller de 4 à peut être 15 enfants, non ? Comment ça se passe à ce niveau là stp ?
J’vais pas répondre à la place de moilapa sur l’organisation propre du lieu où il est, mais…
– les normes d’encadrements n’ont jamais empêché qu’un anim ait 25 mômes à son atelier pendant qu’un autre en aura juste 2…
– des pistes pour voir comment tout ça peut s’organiser
Bonsoir,
Moilapa, l’organisation du clae dont tu parles est assez exceptionnelle je trouve. Impressionnant comment l’aménagement du temps en fonction de l’enfant a été pensé. Une question toutefois à la lecture de tout ce retour d’expériences : puisque les enfants ont libre choix de leur activité du soir, comment l’anim’ fait pour gérer le nombre stp ? Normalement, outre le fait qu’il y a une norme d’encadrement, il doit pas être facile pour lui d’adapter sa proposition à un nombre qui peut osciller de 4 à peut être 15 enfants, non ? Comment ça se passe à ce niveau là stp ?
En tout cas, cette organisation m’intéresse beaucoup étant donné que nous aurions, ici, l’opportunité de faire quelque chose de similaire (mais ce serait alors une sacrée révolution !)..
Contrairement à ce que te penses dans l’animation que tu as menée tu as utilisé la méthodologie de projet
en ayant un rôle d’accompagnateur tu as évaluè et fait une analyse tu as à cherché à travailleurs en partenariat avec la maitresse pour enfin réaliser la construction et œuvre collective
Si dans chacque structure se réaliser ce genre de projet cela serait génial
Bravo à toi