C’est bien, tu viens de découvrir l’activité non dirigée. Que de progrès.
Dans 10 ans, tu nous proposeras sans doute l’activité sans animateur.
…
Sur les voitures élastique (vous vous rappelez le modèle de Crevette ?) … et sur la difficulté
de coller sur le métal de la boîte de maquereau
(de mon point de vue le mieux que l’on puisse utiliser) :
En fait, pas besoin de coller : il suffit “d’enchâsser” la partie “déco”
sur la boîte : en la faisant juste à la bonne taille (en plastazote ici)
cela tient parfaitement.
Sinon, j’ai amélioré l’idée :
http://moilapa.free.fr/animateurs/fiches/voiture/vitur.wmv
(et encore j’ai pris une chaise, et je pense doubler la distance)
Sinon, quelque chose que j’ai mis en place systématiquement sur
ce claé : il y a au moins un jour par semaine où je m’oblige à ne rien
proposer s’agissant d’atelier : c’est le “jour des jouets” où je propose aux enfants de juste jouer
avec des jouets : voitures, petshop, dinosaures, pinipons…
C’est devenu très vite une “institution”.
Que je mettrai en place systématiquement partout où je passerai.
Avec la question de le proposer tous les jours
C’est en ça que les “TAP” sont un non sens :
les crétins qui ont imaginé ce fonctionnement
sont partis d’une observation juste (la fatigue
des enfants) mais n’ont pas été fichus d’analyser
ce qui faisait cette fatigue (en ça il saurait juste pu
sn référer à l’histoire de l’instruction des enfants,
et d’essayer de comprendre comment au Moyen-Age
déjà on savait que les enfants ne pouvaient supporter
instruction et éducation au delà d’une “certaine dose”
(non pas, certes, pour prendre en compte le bienfait
des enfants mais pour le bien fait de cette instruction-éducation)
ne limite au delà de laquelle même la violence la plus
effrayante n’a plus d’effet…
Et que pour ça, on avait inventé quelque chose, un outil déjà à
disposition… la récréation !
Si ils s’étaient demandé de quoi ces enfants sont fatigués
(l’éducation, la subordination à l’adulte, la position
assise, la violence de la classe, la collectivité imposée…)
ils n’auraient pas mis en place exactement ce qui fatigue
les enfants ! Ce dont il sont saturés !
Evidemment que ces enfants, non seulement ne sont pas
“moins fatigués”, mais plus fatigués puisqu’au final on a pas
enlevé d’heures mais rajouté des heures !!!
Comment peut-on être aussi con ??? Je ne comprends pas…
Alors si ces animateurs “baissent les bras”, j’y vois un
signe tout à fait bénéfique : aussi stupide puisse être un
animateur sociocul, il se rend compte que ce qu’on lui a
demandé de faire n’a pas de sens… Que le mieux qu’il est
à faire, c’est de laisser les enfants jouer dans la cour…
(quelque soit les rasions : aveux de son incapacité à penser
ce que les enfants pourraient attendre de ces temps, incapacité
à contrôler des enfants fatigués…)
Sur le côté “longue durée” qui permettrait d’aller plus loin…
Oui, et non : effectivement je vois ça au niveau des enfants,
de leur autonomie dans ces ateliers (que l’on peut comparer
par exemple aux anim’ qui passent parfois” pour m’aider parce
que tu en as beaucoup, quand même” (qu’il faut peut être traduire
par je suis tout seul sans gamin puisqu’ils sont tous avec toi et
que j’ai l’impression que l’on va me demander des comptes)
et en difficulté s’agissant d’utiliser par exemple le pistolet à colle,
à “dérouler” dans sa tête les différentes étapes d’un processus,
d’une réalisation, quand les enfants eux ont ces compétences,
parce multispécialistes en matières, outils, à raison de deux fois par
semaine depuisd ébut de l’année)
(je pars du principe de leur laisser une chance, mais en principe
je leur demande de ne plus venir sur mes ateliers, parce que,
même en voulant bien faire, ils déconstruisent une partie de ce qu
j’ai mis en place, s’agissant de ce “temps suspendu”, de cette conscience
du “sacré” de la confiance accordée par les enfants, et de ce que
cette confiance n’est en rien un dû, mais un immense pression, cellede
trahir cette confiance, par un seul mot, l’absence d’un mot, un geste,
une incompréhension de ce qui pouvait être en jeu pour l’enfant et que
je n’aurais su analyser… )
Il m’est impossible d’expliquer, je n’en ai pas le temps, surtout que l’on
ne parle pas ici de savoirs, de simples compétences, mais de déconstruction
de ce qui fait en grande partie la personne, son enfance, son éducation notamment
scolaire….
S’agissant de l’amour-propre de l’adulte, je ne suis pas responsable
de sa présence ici…
Mais ça pose surtout le problème de la violence première d’un claé :
la routine. De ce qu’avec le temps par exemple un adulte va moins faire
ces efforts incessants pour prendre en compte des enfants, à avoir pour eux
le même respect à tout moment qu’il a vis à vis des adultes (et là on parle
déjà d’une minorité d’adultes, une infime partie de ces adultes ….
Je suis par exemple sur un claé, de très loin l’endroit
le plus top des endroits où j’ai fait de l’animation en école :
une directrice sans expérience mais juste une tuerie humainement
et dans la gestion d’équipe, qui n’a même pas le Bafd et parce que
la directrice de début d’année s’est faite lourdée (à juste titre, et j’en suis involontairement
une des causes) elle qui l’année d’avant était animatrice et voulait
tender cette année un poste de directrice adjointe (qui ne gérait donc
que le “quotidien” auprès de l’équipe) se retrouve à devoir gérer deux
équipes d’animation, les budgets, la paperasse, du jour au lendemain…
Plus les enfants qui m’ont fait remettre en question tout ce que je
disais sur le côté “attachements”…
Plus une bonne équipe d’animateurs et une super équipe enseignante
(on a mangé ensemble un soir et elles m’ont pas mal chambré parce qu’elles
comparaient mon rapport aux enfants (notamment les CP) avec la “Bruelmania)
Et pourtant j’ai décidé cette semaine de démissionner
à la fin du mois, après 5 mois…
J’en ai beaucoup parlé avec les enfants (les seuls à qui je dois des comptes,
j’avais d’ailleurs oublié d’en parler aux adultes) et eux n’étaient absolument
pas d’accord.
Mais il s’agit de cohérence, d’aller au bout de ce que je leur ai proposé
de rapport à l’Autre, s’agissant d’écoute, de respect, de suppression de ce
que sont d’habitude les rapports enfants-adultes, avec dans le désordre : le
droit à tout moment de remettre en cause, d’avoir un autre point de vue tout aussi
valable que le mien (voir plus puisque je ne suis sur la cour de récréation que
leur infité, certaines discussions d’ailleurs étant parfois très “enfantines”, quand je
répondais moi (monde à l’envers) non, j’ai juste pas envie, ça m’amuse pas…
soit se mettre d’accord, essayer de mettre en accord les envies des uns et des
autres (par exemple un jour de super soleil où j’aurais préféré que l’on
joue dehors plutôt que de faire la construction de tel jouet puisqu’aujourd’hui
c’est mardi et que le mardi on fait des jouets”…
Je les ai prévenu d’ailleurs dés le mois de septembre, que
je n’étais que de passage, que je ne venais que pour jouer avec eux,
et que le jour où je me montrerai injuste, incorrect avec un enfant,
cela signera pour moi de partir…
C’est juste la suite de tout ce que l’on a échangé…
Ce dont je parle sur le site, j’en parle aussi avec eux : la
remise en cause du statut d’enfant, et donc d’adulte, le droit
à travailler, etc…
Au début, ça les faisait rire d’imaginer avoir le droit de
conduire une voiture, mener leur propre vie…
Et puis petit à petit, on a vu ici et là émerger des remises en cause
des enfants. Très souvent sur ce qui pourrait paraître des détails, mais
qui au sein d’une équipe d’adulte qui tient la route, arrive
en réunion d’adultes et peut amener à des changements de
fonctionnements, voir de logique (c’est vrai aussi que
les instit’ impliquent pas mal les enfants, les incite à cette “prise
en main” de “leur école”…
La question est : le temps, qu’elle qu’il soit, que l’on va passer sur une structure.
Et de la richesse, la réflexion de ces actions (ou non actions)
Sur la commune où je suis, les équipes des différentes écoles sont
presqu’entièrement constituées d’étudiants… et quand les 4 facs du secteur
ont mis en place les partiels tous en même temps, une des écoles
(pourtant d’une bonne taille) s’est retrouvé avec seulement deux anim’
(et la question alors de juste annuler le claé et la prise en charge
des enfants)
Je me suis donc retrouvé (parce que proposé) sur une école où les gamins
ne me connaissaient pas (et vice versa) : j’ai fait une petite animation
durant la cantine et j’ai enchaîné sur un classique “construction de Petshp”
(classique pour moi mais nouveauté pour les gamins)
J’ai récupéré les 3/4 des gamins (avec entre temps un petit jeu avec là 99°/°
des enfants, 99 parce que je ne fais pas attention si un ou deux enfants
n’étaient pas au jeu)
Il n’y avait là rien de construit, de liens, de références communes,
de cet attachement par exemple sur “mon école” où quoi que je propose
par exemple une partie des CP fait, quoi qu’il advienne… “pour être avec David”
(et en discutant avec une maman, quand sa petite raconte, elle ne parle pas du claé,
elle parle “d’avec David”)
C’est donc qu’il y a autres choses que cet attachement à l’adulte, même pas l’attrait
de la construction d’un jouet tant désiré…
C’est quelque chose d’assez indéfinissable, mais de parfaitement
“lu” par les enfants…
Une autre part est de ce que je n’ai qu’un but en entrant dans la cour de l’école :
jouer, me faire plaisir. Aucune volonté éducative, de vouloir transformer l’Autre,
de commettre des plans cachés en prétendant son “bien être” (forcément futur),
je teste depuis la rentrée les accessoires de déguisements dont ces fameux bracelets.
avant, faut que je vous explique comment nous fonctionnons au périsco
nous disposons d’une seule salle le soir pour les activités et cette salle n’est pas très grande, de plus il peut y avoir 2 groupes avec des actis différentes.
Depuis les TAP, beaucoup d’anims ont baissé les bras pour le soir et se contentent d’une séance peinture avec 6 mat, jeu de société avec 4 mômes etc…
N’oublions pas que ces anims, pour certaines font le service cantine ou sont atsem ou du ménage ce qui fait de lourdes journées
nous sommes deux à rester pleines d’énergie sans compter le dirlo qui fait sport, une jeune anim de 30 ans qui fait des des jeux en salle, theatre, danse, expression corporelle enfin pas du tout de manuel et moi qui fait du bricolage, c’est le nom de mon atelier à l’année
ce qui me permet tout et n’importe quoi 😀
je limite volontairement à 15 participants vu la taille de la salle, vu que perso je n’aime ni le bruit ni trop d’agitation en fin de journée et que je n’irais surement pas sous un préau l’hiver, de toute façon c’est bien trop sombre
de plus, je constate que les gamins non plus n’ont pas envie d’être trop nombreux.
il est proposé 2 activités par soir, on avait essayé 3 mais les des gamins ont râlé parce qu’ils n’avaient plus leurs potes pour jouer avec eux donc le dirlo a ramené à deux ce qui prouve qu’un éduc sportif est pas toujours un connard fini 😀
bref ! à mes ateliers, y a des mordus qui viennent chaque fois, ceux-là n’ont pas à demander, ils sont hors effectifs, la condition sine qua non c’est qu’ils se débrouillent tous seuls
sauf que, comme j’ai toujours des classeurs avec moi, ils partent souvent sur des trucs complètement différents que ce que j’avais prévu et font des émules, genre ils me piquent les autres mômes quoi ! faut dire que ce groupe, sur des années, maitrise totalement l’utilisation de plein de matériaux, bon il se renouvelle aussi au long des années
depuis 2 semaines, j’apporte des tapis de sol, de la créamousse adhésive ou non, un peu de plastazote (il m’en reste ), les pistolets à colle et ma mallette de posca
ben ce soir y avait un groupe qui faisait des couronnes et baguettes de fées, un autre des vaisseaux spatiaux, 2 qui confectionnaient des minions avec des oeufs kinder (qu’ils avaient apporté eux-même donc ils avaient prévu, 7 ans les gamins en question), une qui se fait un équipement complet de ninja et moi avec 3, 4 gamins qui, ouf, voulaient des bracelets de super héros-oïnes
en fait, le top, ce sera quand je me poserai dans un coin et que les enfants viendront juste pour me demander pour un détail, comment coller tels matériaux ensemble, pour un coup de cutter, pour du matos qu’il n’y a pas sur la table : t’as pas une boule polystyrène ou de la mousse ou du des pierres qui brillent ?
avec l’âge, je deviens fainéante
pourquoi je raconte tout ça moi ? 😕
ah oui ! c’était juste pour dire que ça peut être bien aussi de bosser toujours au même endroit, parce qu’il faut du temps pour mettre en place cette façon de travailler, qu’elle soit acceptée et que les enfants, surtout trouvent naturel de faire comme ça.
à une réunion, un anim disait : c’est pas la peine de faire compliqué le soir, les enfants n’ont plus envie avec les TAP, ils sont saturés 😕
ils sont surtout saturés de ne pas avoir de véritables choix, saturés des timing, saturés du bruit et de l’agitation (parfois jusqu’à 60 personnes dans une salle de cantine donc pleine de chaises et de tables sans pouvoir décoller de leur table), saturés des adultes
dès qu’ils ont un espace de liberté , ils ne me paraissent pas saturés à moi.
édit : ah ben j’ai squatté ton fil moilapa, désolée je me suis laissée emportée, je voulais juste parler des bracelets au départ
Un autre jeu utilisé sur le grand jeu et costruit
à l’occasion :
Un cercle de bois en équilibre grâce à une corde attachée à un arbre…
Chacun son tour les joueurs lancent les deux dés (un classique, un avec des couleurs)
Il doit alors poser un des pions dans la couleur et la case-chiffre obtenu.
Le perdant est celui qui fait tout tomber…
Mais je n’avais pas eu le temps d’expliquer les règles aux enfants :
ils y ont joué en mettant les pièces sur le cercle et en le faisant tourner
à fond (résultat : les pièces volaient partout)
J’ai laissé faire cette “autre règle”…
Fabrication de Transformers (des véhicules
qui deviennent robots)
Quelques réalisations de mes collègues :
(bois et plexlyglass : a servi notamment lors d’un grand jeu Fort Boyard)
lors d’un atelier pliage
Autre bidule :
Projet à l’initiative de la directrice de l’école, mais qui pour une fois peu avoir du sens pour les enfants
(dans la mesure où ces jouets ne sont pas encore un outil pour contrôler les enfants,
et où ces îles “bien concrètes” et limitées dans l’espace ne sont pas un “moins” vis à vis
de l’espace cours d’école)
Il s’agit de créer une “île” qui soit un support pour les jouets (ici pour les Petshop) mis à disposition dans la cour
de l’école durant les récré gérées par les instit’.
Fabriquée avec les enfants.
Obligation : poids très léger pour que les enfants puissent eux-mêmes aller chercher l’ile.
D’un point de vue pratique : faire qu’un maximum d’enfants puissent jouer avec.
Pensée pour être posée au sol et avec 4 “faces” :
la maison, le lac, l’air de jeu et le zoo :
(avant la peinture (discutable pour le choix des couleurs)
Ce qui fait que l’on peut jouer de tous les côtés.
Problème : petit monde des Petshop vite envahi par les dragons et dinosaures en plastique.
Et le nombre quand même restreint d’enfants pouvant jouer avec une île.
Et donc : à venir l’île d New-York (pour les superhéros en plastique) l’île des dinosaures,
l’île des voitures, etc…
(vue du côté de l’air de jeux, avec une balançoire, un tourniquet qui tourne vraiment…
Une activé qui a super bien marché :
la maison hantée.
Soit transformer une salle en une sorte de “train fantôme”.
Obscurité, bande son d’orage et autres vents lugubres,
machine à fumée…
Et toutes sortes d’objets pour jouer à se faire peur.
Sans oublier les enfants organisateurs cachés dans la salle,
déguisés, attendant sous des tables avec des marionnettes-monstres,
attrapant les pieds des visiteurs, des automates…
J’ai un peu les boules ; j’ai pas pensé à faire une vidéo, à peine quelques photos
lors du rangement :
mais en lumière du jour…
(les fameux tableaux qui changent selon l’angle sous lequel on les regarde : la gentille mamie
devient une sorcière….
Juste un tout petit bout de vidéo (en fait, je croyais faire une photo) :
http://moilapa.free.fr/animateurs/fiches/halloween/ambiance.wmv
Bin, nous on a fait ça la semaine dernière
(les fées et tout le tintouin)
J’avais amené différents systèmes pour accrocher les ailes de fées dans le dos,
sur les pull,, notamment des barrettes :
et une gamine a utilisé une des barrettes… comme barette ! (j’y avais même pas pensé !)
Sur le coup, y’avait aussi des ailes de paillon dans les cheveux…
une photo d’il y a quelques semaines, lors de l’atelier “princesses”…
Et hier, les cabanes :
(en fait, ça pourrait être une super animation pour les anim’ pour se débarrasser des gamins : ils sont tous
dans leurs maisons et on en voit juste quelques uns sortir de temps en temps…
Ca, par exemple, c’est la cabane des CP (une dizaine ou une quinzaine ?) :
qu’ils ont super bien aménagé dedans : ils ont été piquer un peu partout dans l’école tout ce qui leur
semblait intéressant : jouets, livres, manteaux…
En fait, eux n’ont connu le claé primaire qu’avec ma présence : ils ont ce côté “c’est permis puisqu’il y a David”
que n’ont pas forcément les autres…
Un autre angle où des garçons jouent à la cascade :
moilapa a écrit :
sinon, c’est vraiment un atelier à faire (les déguisements
de superhéros faciles) , les mômes réclament encore…
c’est prévu, c’est pour bientôt avec les couronnes en créamousse, baguettes de fée etc..
en fait j’ai pas assez de temps d’animation pour tout faire malgré les TAP où je n’ai pas encore fait d’actis manuelles en dehors de la sculpture sur stéatite. J’ai 5 caisses d’animation sous le bras avec tout le matos, qui attendent
le temps des TAP est trop court, trop minuté surtout qu’il faut ranger et nettoyer sur ce temps-là , pour faire des actis manuelles, c’est franchement trop lourd comme fonctionnement.
et pis moi je suis dans la science, c’est trop rigolo, bien crade aussi et y a une sacrée demande.
Comme m’a dit un p’tit CP : en fait on fait de la magie 😀
Oui : effectivement inspiré des armures…
Et non pas de photo (cette année, je fais pas trop l’effort,
alors même que l’on fait au moins deux jouets par semaine, depuis
le début de l’année)
Mais je dois avoir des photos de la maison hantée et 2 ou 3 bidules….
Et j’essaierai de penser à faire des photos des cabanes demain,
de l’île des petshops en cours et de l’atelier magie-farces et
attrapes de vendredi…
sinon, c’est vraiment un atelier à faire (les déguisements
de superhéros faciles) , les mômes réclament encore…
l’idée n’est pas mauvaise mais ça fait plutôt mitaine
à mon humble avis, les bracelets de super héros sont un peu comme des pièces d’armure, peut-être voire même très surement, inspirées de.
ce à quoi ne convient pas la douceur de la laine 🙂
moilapa a écrit :
Je leur ai donc proposé, en plus des classiques masques, de
s’inventer des accessoires, comme ici des bracelets :
Ces bracelets pourtant n’existent sur aucun de ces personnages :
mais bingo !!! Des “trucs” très faciles à faire, en peu de temps,
et ne nécessitant pas l’aide de l’adulte : c’était
visiblement ce qu’ils attendaient.
alors ceux des enfants ? t’en as ?
Sinon, à mon avis y’a moyen de faire ce genre de bidules avec les restes de chaussettes des pious, genre en collant des bidules sur mes bouts :
Shaaa a écrit :
D’ailleurs, jojosmala, tu as commencé ton master ? tu aurais des infos sur ces fameux “besoins” ? 😀
salut Shaaa !!
Oui j’ai commencé le master depuis septembre !!! 😆 alors pour se qui est des besoins des enfants, d’après mes lectures je dirais que :”laissez les faire se qu’ils veulent” ils répondront à leurs besoins tout seul….
Tu es tombé sur quoi à tout hasard ? Je suis curieux. 😀
Alors : Précis d’éducation libertaire, Hugues Lenoir, toujours Lenoir Eduquer pour emanciper, Ces école qui rendent nos enfants heureux de antonella Verdiani, celestin freinet, pédagogie et emancipation d’Henri peyronie, Pédagogie et révolution de grégory Chambat l’école des barricades toujours de grégory Chambat, Libres enfants de Summerhill de A.S. Neil, Illich une societe sans ecole, Sebastian faure et la ruche de Lewin, l‘encyclopedie anarchiste, L’école ferrer de lausannede J.Wintsch je vais m’attarder sur les titres de Moilapapa pour continuer !!!
Il ne faudrait pas oublier Christiane Rochefort (1976) dans “Les enfants d’abord”.
Avertissement
Les femmes et les non-blancs ayant crié assez fort, on leur a finalement consenti le statut d’opprimés. Mais on ne pense pas encore aux enfants, car ils se taisent.
De tous les opprimés doués de parole, les enfants sont les plus muets.
Les cris et fureurs qui émanent du groupe ne sont pas perçus comme protestation inarticulée, mais comme un fait de nature : les enfants, ça crie. Nul être pourtant ne crie sans raison.
« Les enfants » (la seule définition précise et recevable du terme étant celle de la Loi : personnes de 0 à 18 ans) ne disposent pas de moyens de s’exprimer. Ils n’y sont pas invités, les décisions qui les concernent étant prises sans leur avis. Ils croient qu’ils ne savent pas, étant dits ignorants bien qu’on les instruise six heures par jour. Et par-dessus tout ils n’osent élever la voix, étant pour leur survie dans la dépendance totale des adultes, qui ne permettent pas la mise en question de leurs Œuvres – ces œuvres qui seront l’héritage forcé des gens aujourd’hui jeunes, et muets.
Ce sont les adultes qui parlent pour les enfants, comme les blancs parlaient pour les noirs, les hommes pour les femmes. C’est-à-dire de haut, et de dehors.
Entre les adultes qui parlent des enfants comme ils les veulent, et les enfants qui ne peuvent pas parler pour eux-mêmes, la passe est étroite. Et la mystification se porte bien.Il faudrait pourtant sortir de là.
Mais être « adulte » après tout n’est qu’un choix, par lequel on s’oublie, et se trahit. Nous sommes tous d’anciens enfants. Tout le monde n’est pas forcé de s’oublier. Et dans la situation dangereuse où le jeu adulte aveugle nous a menés, et veut entraîner les plus jeunes, l’urgence aujourd’hui presse un nombre croissant d’anciens enfants qui n’ont pas perdu la mémoire de basculer côté enfants.
Ayant longuement vécu dans la cité, on connaît la mécanique du jeu adulte. On peut en montrer les rouages. Comme ancien enfant qui a gardé la mémoire, on se souvient que la dépendance nous mettait un bâillon, et que l’éducation nous bandait les yeux, nous imposant non seulement des conduites mais des façons de sentir, conformes au projet adulte, et qui invalidaient notre expérience. On
peut le dire, et confirmer l’expérience. On ne parle pas du dehors, « sur » les enfants, on parle du dedans, et de soi.Ce n’est pas un travail objectif. Mais les enfants ne sont pas des objets.
C’est dans cette marge étroite que se situe cette tentative : il faut commencer quelque part. Cela implique que, si pas comme enfant, c’est comme ancien enfant qu’il faudrait regarder ce qui suit.
Une parmi des anciens enfants
C’est étrange, hein, cette concentration dans les années 1970 ? 😀
D’autres pistes de réflexion :
“Alertez les bébés” un film documentaire des
années 70 (et oui, encore)
J’en ai trouvé des extraits, mais je cherche plus
particulièrement la scène où un couple reçoit
un couple ami mais en les traitant exactement comme ils auraient
traité des enfants…. si jamais quelqu’un…
Et de là : l’expérience de Jacobson et Rosenthal aux états unis :
deux sociologues américains. Pour faire raccourci : à un prof, ils disent qu’ils peuvent dire
d’une façon scientifique lesquels parmi les enfants d’une classe vont réussir et ceux qui vont échouer :
ils partagent les enfants en deux
groupes : ceux qui vont réussir dans la vie, et ceux qui seront des ratés…
Quelques mois plus tard ils reviennent, laissant le maître “faire la classe”, et leur “science” ne s’est pas trompé…
Tous les enfants dont ils avaient prévu la réussite ont réussi.
Et ceux qui devaient échouer ont échouer…
Sauf que les prénoms des enfants avaient tiré au hasard.
On parle là de l’effet “pygmalion”, mais j’y vois aussi un nouvel élement
dans le sens de cette croyance aveugle en des outils magiques, “scientifiques”…
Et de ce que l’on est prêt à faire pour obéir à cette science, de négation de l’humanité
de personnes mises entre nos mains…
Voir aussi bien évidemment l’autre fameuse expérience, où des personnes électrocutent
d’autres personnes, juste parce qu’une personne en blouse blanche leur a demandé…
Où comment on peut demander à une personne d’en tuer une autre, et d’obtenir son obéissance
parce que l’ordre vient d’un “supérieur”….
(évidemment, on ne tuait pas vraiment les cobayes qui étaient des acteurs ;
ce qui aurait pourtant été fort rigolo…)
On pourrait s’amuser à lister toutes ces expériences
joyeuses, sur qu’un être humain peut faire subir à un autre être
humain, la plupart du temps juste parce qu’il en a l’occasion, juste
parce qu’on lui demande….
L’animation soiocul dans son ensemble est une gigantesque expérience,
que l’on étudiera peut être dans des décennies, en prenant exemple sur
ces “animateurs” et de ce qu’ils ont été capables de faire subir aux enfants,
“pour leur bien”… ou juste par jouissance.
édit : encore : “insoumission à l’école obligatoire” et
“les cahiers au feu” d’une certaine Catherine Baker
Ah, ok… je reconnais plus là ma pratique et
mon expérience des monstres en fourrure…
(ça m’a d’ailleurs donné envie… )
J’ai lu un bouquin dimanche destiné aux parents…
Très drôle. On pourrait le lire d’ailleurs en remplaçant l’idée
de “parent” par celui de “animateur” ; ça fonctionne tout aussi
bien.
Le livre commence ainsi :
”Vous élevez déjà un ou plusieurs enfants, et vous avez l’impression
d’être un mauvais parent ?
Soyons honnête : c’est sans doute le cas”.
Quelques lignes plus loin :
”Surtout ne désespérez pas : un jour vos enfants finiront bien par atteindre leur
majorité et par quitter le nid familial. Un jour ils auront des enfants et deviendront
d’aussi mauvais parents que vous.”
Les livres destinés aux parents ont souvent quelque chose de “gnangnan”, de bébêtes… pour une fois
qu’on ne les prend pour des andouilles…
”Avoir son propre enfant, c’est la possibilité, enfin, de contrôler totalement la vie d’un
être humain (jusqu’à ce qu’il est trois ans : ensuite les rôles sont inversés)”
Ou sur l’école (que là aussi on peut lire en pensant à l’animation sociocul) :
”(…) éducation à l’école pétrie de laïcité en délivrant une morale chrétienne”
Ah je me suis mal exprimée. Je disais juste que des fois je ne prévoie pas assez de rectangles et qu’il faut en redécouper en live avec les enfants. (c’est plus l’inverse sur mes rectangles d’ailleurs, ils sont souvent trop grands)
et fait que je mets la main dans la colle sans arrêt (le corps s’habitue d’ailleurs !!)
Ouaip. Un peu.
Je vais déjà répondre sur la question la plus
rapide : s’agissant des ateliers constructions
de monstres en mousse (y’a pratiquement que des toulousains ici !!)
Oui, je fais le même constat que toi, Xinome :
les enfants ont ce réflexe, si la fourrure ne recouvre
pas entièrement la pièce en mousse, de rajouter des bouts de fourrure
via du collage..
Et c’est le premier réflexe de tous ceux que j’ai “passé” à cet
atelier : enfants ou adultes.
Et là je réponds: oui et ça peu donner des choses
parfois intéressantes…. mais on travaille avec de la mousse, qui se
plie, s’écrase, se tort : et c’est peut être là qu’on donne une
“vraie gueule” à la bestiole, quelque chose d’encore plus créatif…
Sauf si, quand l’animateur a induit certaines choses
de part la taille des morceaux de mousse proposés au départ et la
taille des bouts de fourrure, il s’est vraiment planté…
Et oui, même observation : c’est un atelier où forcément
je me brûle. Sur cette première étape : je pense que c’est
même obligatoire… et l’utilisation ici des petits pistolets à colle
est pas loin d’être techniquement pas possible (pour une histoire
de coût notamment, de quantité de colle nécessaire, de temps…)
Si c’est l’adulte qui gère cette première étape (il met la colle, l’enfant
maintient entre elles les parties, quitte à compter un peu avant de procéder) il y a nécessité de faire “à la chaîne”,
surtout quand on parle de plus d’une vingtaine de gamins (sinon temps
d’attente trop long entre le premier et le dernier)
C’est pour moi du dix secondes maxi par bestiole (en tout cas, c’est
l’objectif, ce qui fait déjà beaucoup)
A commencer dés qu’un enfant a fini, pendant que les autres
s’activent encore…
et fait que je mets la main dans la colle sans arrêt (le corps s’habitue d’ailleurs !!)
Et pour ce qui est des déguisements de superhéros et autres ninjas :
oui, c’est quelque chose qui semble correspondre à une vraie grande attente de
certains enfants, au delà de la question du déguisement…
Mais il faut vraiment partir avec l’idée de “laisser-faire”, de ne pas rechercher
du “joli” ici… ce ne sont que des supports en un imaginaire dont on ne sait rien,
et qui ne nous regarde pas… Montrer quelques pistes et puis les laisser délirer,
même si ça fait peur du “gaspillage”, des ratés…
moilapa a écrit :
Mais je ne cherche pas à faire des formes de tissus
qui s’adaptent à la forme de mousse.
Ça doit être la saison des bestioles en mousse, je suis en plein dedans aussi ^^
Pour la mousse, je découpe de rectangles, j’en prépare certains en “boule” ou au moins arrondis et j’en laisse tel quels pour ceux qui ont envie de faire leur forme à eux.
Je fais aussi des rectangles de fourrure qui recouvrent les rectangles, mais des fois ça suffit pas donc on en recoupe avec les mômes. Pour les formes rondes j’ai fait un genre de patron qu’ils peuvent reproduire sur l’envers de la fourrure pour faciliter le collage.
Puis on colle, eux et moi. Et je fini toujours pas me brûler -_-
J’aime beaucoup les bracelets et ceintures…