tout d’abord, merci Ă vous tous pour vos Ă©changes
en fait, tout est variable, on ne peut pas dire que toutes les vacances adaptĂ©es sont facteur de risque pour les PH ou que aucune ne sont facteur de risque…
tout est fonction de l’organisme, du sejour proposĂ©, de l’equipe, du fonctionnement choisi, de notre perception du risque…
parce que en fin de compte quand est-ce que l’on peut dire qu’il y a risque ?
– lorsque la personne est en danger physiquement (ou son environnement) -> la prise de medicament, traverser une route, le sommeil, blabla…
on peut ici voir les notions de besoins qui sont parfois opposĂ©s et qui font l’ambivalence de l’action des l’Ă©quipe d’animation (securite/insecurite, socialisation/autonomie, mouvement/repos,…)
– lorsque la personne est en danger psychologiquement (ou son environnement) mais lĂ , on est pas dans la tĂȘte de la personne!
quelqu’un aurait il une idĂ©e?
Le rĂŽle de l’etat auprĂšs des vacances adaptĂ©es organisaĂ©es:
– La DRASS est chargĂ©e de donner lâagrĂ©ment aux organisateurs pour les sĂ©jours organisĂ©s depuis 2006 (un an).
Lâinstruction des dossiers dâagrĂ©ments est une tĂąche supplĂ©mentaire pour les fonctionnaires DRASS qui leur a Ă©tĂ© confiĂ©e sans augmentation du temps de travail, ni diminution dâautres tĂąches.
Elle regarde les procĂ©dures de mises en place (nombre de personnes accueillies, lieu et dates du sĂ©jour, compĂ©tences ou expĂ©riences du responsable du sĂ©jour (ce nâest pas toujours un directeur qui a suivi une formation telle que le BAFD le responsable peut avoir une formation de terrain), les mesures dâurgences envisagĂ©es, le suivi mĂ©dical envisagĂ©, les activitĂ©s prĂ©vues, les moyens de transport,âŠ)
Chaque DRASS a son dossier dâagrĂ©ment, il nây a pas de dossier type par dĂ©faut.
Le sĂ©jour ne peut ĂȘtre mis en place sans cet agrĂ©ment, pourtant certains sĂ©jours ouvrent encore sans avoir lâobtenu.
-La DDASS reçoit la dĂ©claration du sĂ©jour (nombre de personnes accueillies, lieu et dates du sĂ©jour, nombre, nom et fonction des encadrant, projet pĂ©dagogique), Elle est chargĂ©e du contrĂŽle sur le terrain par des inspections (prĂ©vues ou non avec le directeur) / au projet pĂ©dagogique du sĂ©jour, Ă lâorganisation, Ă la sĂ©curitĂ© des vacanciers
Suite Ă lâinspection, les inspecteurs Ă©mettent des recommandations Ă changer dâorganisation.
Sur Midi-Pyrénées et les Hautes-Pyrénées, il y a 2 inspecteurs par département, peu de moyens humain pour un grand nombre de séjours, surtout en période estivale.
Il y a peu de contrĂŽles sur ces sĂ©jours, quâelle est la rĂ©alitĂ© du terrain ?
Le rĂ©sultat de lâinspection dans le sĂ©jour nâest pas transmis au service des agrĂ©ments DRASS, la DRASS nâa aucun moyen de contrĂŽle aprĂšs dĂ©livrance des agrĂ©ments. Il nây a pas de communication entre les deux services.
Ciao
…je suis peut etre que tombĂ©e sur de bons sĂ©jours… đ
Surment !
Un bon animateur est avant tout, je pense, un animateur tres tres motivĂ© pour travailler avec ce public. En effet, la formation n’est pas la, mais c’est a ca que sert le travail d’Ă©quipe! Le(a) directeur(trice) de la colo a toujours de l’expĂ©rience, et j’ai jamais vu une colo avec que des anim’ dĂ©butants. Les reunions tardives sont la pour ca:
La motivation ne donne pas des compĂ©tences, c’est juste un +. Je pense qu’il faut quand mĂȘme avoir un minimum sur “le mode d’emploi” avant de foncer. Je ne doute pas de ce que t’as vĂ©cu. Juste que…
J’ai dĂ©jĂ vu des organismes recruter des directeurs (trices) qui n’ont aucunes connaissance du public. Alors dans ce cas la question de formation đ peut-elle se poser ? Je pense que des formations il y en exsiste. Du genre, des rencontres avant un sĂ©jour oĂč chacun Ă©change sur son expĂ©rience et/ou son savoir. Quand je parle d’ĂȘtre formĂ©, je ne parle pas d’Ă©tudes “scientifique”. Mais biensur d’un minimum de connaissance sur ça, sur ci, sur ce etc…
AprĂšs il y a aussi le problĂšme de “temps”. Certains s’engagent sur des sĂ©jours mais n’ont pas ou veulent pas avoir du temps Ă l’organisation, autant pour des dirlo que des anime.
Shuss
Oh la, je suis pas d’accord avec tout ca moi!!! Un bon animateur est avant tout, je pense, un animateur tres tres motivĂ© pour travailler avec ce public. En effet, la formation n’est pas la, mais c’est a ca que sert le travail d’Ă©quipe! Le(a) directeur(trice) de la colo a toujours de l’expĂ©rience, et j’ai jamais vu une colo avec que des anim’ dĂ©butants. Les reunions tardives sont la pour ca: parler pour savoir comment reagir, souder l’Ă©quipe pour ne pas hĂ©siter a aller demander de l’aide aux autres anim’.
Quant au danger des mĂ©dicaments, je vois pas trop le soucis. Les mĂ©docs sont dans un placard fermĂ© a clef, les piluliers sont faits par un infirmier, il suffit de lire le jour et le moment de la journĂ©e, donner les mĂ©doc qui correspondent, verifier qu’ils les ont bien avalĂ©, et pointer. Il suffit d’avoir de l’organisation!!!
Bon, et pour finir, le rythmle de vie… alors la, j’avoue, je n’ai pas vu de bonnes choses: rĂ©veil non Ă©chelonnĂ©, ca existe encore, et oui!!! Apres, c’Ă©tait un probleme de la structure qui nous accueillait. C’est vrai, c’est pas gĂ©nial, mais c’est pas “traumatisant” je pense! De toute facon, ya le coucher Ă©chelonnĂ©, et les siestes! Non?
Je me trompe peut etre, je suis peut etre que tombĂ©e sur de bons sĂ©jours… đ
Salut Ă toi, Lau,
Quelle est la formation des encadrants de ces centres ? Le plupart du temps ils n’ont mĂȘme pas le BAFA. (quoique le BAFA ne serait pas trĂšs utile car il s’adresse Ă un public non handicapĂ©.)
La formation n’a pas besoin d’ĂȘtre pointue.
Pour faire manger une personne ayant un handicap lourd, ce n’est pas la peine d’avoir fait Polytechnique ou Sciences Po.
L’important n’est pas la formation, l’employeur la doit Ă ses employĂ©s (Code du Travail), l’important est l’acceptation par l’employĂ© de l’accomplissement des tĂąches confiĂ©es.
Faire manger Ă la cuillĂšre un enfant c’est Ă©vident, un adulte de 65 ans?
Les douches, que faire si le vacancier de 43 ans la refuse et se met Ă hurler?
Est-ce suffisant quand on s’occupe de handicaps lourds ?
Ce n’est pas la formation qui manque, mais le matĂ©riel.
Al Batros
Salut Ă toi, Animfolle,
comme tu le dis, les textes rĂšglementaires sont trĂšs flou
MĂ©connu oui, mais pas flou.
Voir CASF
Textes de la DDASS
Loi 92-645 (Et la notion “AgrĂ©ment de tourisme”)
ArrĂȘt Blieck de la Cour de Cassation (Et la notion “ContrĂŽle du mode de vie”)
…
et cela peut peut-etre entrainer des dangers d’ordres:
– physiques du fait de la prise de medicaments, de la mauvaise connaissance du handicap par l’equipe d’encadrement, d’un rythme de vie non respectĂ©,…
– affectifs toujours en rapport avec la mauvaise connaissance du handicap (enervement de l’equipe, activitĂ©s non adaptĂ©es)…
– sociaux
-intellectuels
Les Ă©ducateurs doivent choisir les vacanciers qu’ils envoient. (Il est Ă noter qu’ils les envoient pour en ĂȘtre dĂ©barassĂ©s et partir en vacances, cool guys.)
Quant Ă la camisole chimique, un AS Afps est bien mal informĂ©. (Il est Ă noter qu’avec les minĂŽts c’est pareil, en moins pire.) Il y a danger d’erreur, mais pas de mort en gĂ©nĂ©ral. (En 2003, une erreur de mĂ©dication antiĂ©pileptique a entrainĂ© un mort dont la tĂ©lĂ© a parlĂ©. Est ce un cas isolĂ©?)
Ce n’est pas la mauvaise connaissance du handicap par l’Ă©quipe qui est un problĂšme, mais l’acceptation de ce handicap.
Le rythme de vie est trĂšs rigide et ça c’est Ă accepter. (Remember Rain Man)
Il y a surtout cette volontĂ© chimĂ©rique d’avoir des objectifs dĂ©mesurĂ©s et parfois des objectifs mercantiles.
je ne cherche pas le mal de ces sejours, dans certains, il peut y avoir un manque de rigueur (comme partout) mais la rĂšglement et le fonctionnement des sejours adaptĂ©s font, je pense, qu’il peut y avoir mise en danger de la PH
Mise en danger de la vie, peut ĂȘtre.
Mise en danger de la personne, c’est sĂ»r.
Al Batros
Ca manque de personnel formé ? ché pas
Quelle est la formation des encadrants de ces centres ? Le plupart du temps ils n’ont mĂȘme pas le BAFA. (quoique le BAFA ne serait pas trĂšs utile car il s’adresse Ă un public non handicapĂ©.)
Est-ce suffisant quand on s’occupe de handicaps lourds ?
Bonsoir,
animfolle a Ă©crit:
– physiques du fait de la prise de medicaments… de la mauvaise connaissance du handicap par l’equipe d’encadrement, d’un rythme de vie non respectĂ©,…
Ayant travaillĂ© dans des structures accueillant un public porteur d’handicap et Ă l’inverse un public sans handicap, je trouve que c’est peut-ĂȘtre un peu exagĂ©rĂ©. Dans nimporte quelle structure avec “x” public, il y a le souci de mise en place d’une Ă©quipe compĂ©tente avec une certaine connaissance du public concernĂ©.
Ca manque de personnel formé ? ché pas
CA manque de moyen ? Ché pas
Il est vrai que certains sĂ©jours manquent d’organisation. Heureusement, ce n’est pas une majoritĂ©.
je ne cherche pas le mal de ces sejours, dans certains, il peut y avoir un manque de rigueur (comme partout) mais la rĂšglement et le fonctionnement des sejours adaptĂ©s font, je pense, qu’il peut y avoir mise en danger de la PH
Ouai ! La rĂšglementation ou l’organisation qui mettrait en danger…:-?
As-tu un exemple sur un séjour vécu ou pas pour illustrer ce que tu dis ?
shuss
comme tu le dis, les textes rĂšglementaires sont trĂšs flou et cela peut peut-etre entrainer des dangers d’ordres:
– physiques du fait de la prise de medicaments, de la mauvaise connaissance du handicap par l’equipe d’encadrement, d’un rythme de vie non respectĂ©,…
– affectifs toujours en rapport avec la mauvaise connaissance du handicap (enervement de l’equipe, activitĂ©s non adaptĂ©es)…
– sociaux
-intellectuels
je ne cherche pas le mal de ces sejours, dans certains, il peut y avoir un manque de rigueur (comme partout) mais la rĂšglement et le fonctionnement des sejours adaptĂ©s font, je pense, qu’il peut y avoir mise en danger de la PH
Bonjour anim folle :coucou:
De quel type de danger parles-tu ? đ PrĂ©cise ta pensĂ©e, donne des exemples prĂ©cis. đ
Je sais que certains sĂ©jours adaptĂ©s manquent de rigueur au niveau de l’organisation et de l’encadrement. De plus, les contraintes rĂ©glementaires ne sont pas les mĂȘmes que pour les sĂ©jours de mineurs. đ
bonjour Ă tous le monde!
cet Ă©tĂ©, j’ai travaillĂ© en sejour de vacances adaptĂ©es pour personnes handicapĂ©es adultes,aprĂšs avoir fais le bilan du sejour avec l’Ă©quipe, je me suis demandĂ©e si le fonctionnement de ces sejours n’entrainent pas parfois une mise en danger de la personne handicapĂ©e,
qu’en pensez vous?