Salut !
Non seulement par le choix de tes histoires, mais aussi par tes capacités de conteur.
le choix de l’histoire : elle doit te toucher, d’une façon ou d’une autre, sinon balance-là !
Moi je serais toi, j’éviterais le côté “lecture”.
Maîtrise ton histoire, (raconte-là encore et encore), travail tes intonnations, tes effets de voix, tes respirations, à quel endroit “poser” un “blanc”, soit à l’écoute de ton auditoire pour savoir le mener où tu veux le mener, l’importance de ton regard !!!!…de tes gestes…
Quand tu commences ton histoire, tu dois être plongé dedans… non, même avant qu’elle ne commence…
Ta voix doit être “un outil” : tu veux que cette scène amène tel sentiment à ceux qui t’écoutent ? Elle doit les y amener…
Plus avec les ados qu’avec les enfants : entre le moment où tu les amnènes vers le lieu du conte et le début du conte, il doit y avoir un temps d’adaptation, pour passer d’un état d’esprit “Ouais, j’ai vingt ans, tes histoires je m’en bas les c… au moment où tu “les tiens” et que, comme pour des adultes, ils redeviennent un peu de l’enfant qu’ils ont été… ils sont prêts à te suivre…
Cherche l’Endroit pour ta soirée… (avec un grand E)
Mon choix, vis à vis des ados, est très très discutable, mais en plein “dans la cible” : les légendes urbaines.
Sur les contes : Historiquement (comme la marionnette d’ailleurs) les contes n’ont pas été fait au départ pour les enfants. Mais pour le groupe, assis au tour d’un feu par exemple, les soirées d’hiver… avec un public fait de vieux, de jeunes, d’enfants…
Bon, sans être trop long, avec en plus souvent un sens ou un thème “cible” par rapport au public donné. Quelque chose qui les touche, souvent à un niveau “inconscient”, (voir “la psychanalyse du conte de fées”, je ne suis pas sûr du titre)
On associe les enfants au conte… alors que c’est un art pour tous…
Le public enfant est un public qu’il n’y a pas besoin de convaincre… les adultes rarement…
Mais les ados ! C’est le public le plus motivant. Déjà il faut les faire venir, les “appâter” d’une façon ou une autre.
Ensuite, quand ils sont là, vaut mieux assurer !!!!
P.. ! ce que j’adore ce public !