situla a écrit :
les professionnels seraient donc plus engagés que ceux qui font du volontariat, qui s’engagent donc 😮
Bien évidemment…
@Makh
Je pourrais, mais j’ai peur de la durée de l’entreprise si je dois déjà commencer par expliquer à mes interlocuteurs qu’il est stupide d’avoir le même niveau d’exigence pour tous les intervenants dans un domaine ou l’engagement personnel est aussi disparate.
Prends toujours le risque, on ne sait jamais.
les professionnels seraient donc plus engagés que ceux qui font du volontariat, qui s’engagent donc 😮
i.e. : Tu ne peux ni attendre ni demander le même investissement à tous les animateurs. C’est plutôt logique, naturel et évident qu’une personne dont c’est le métier pousse la réflexion et l’engagement plus loin que la plupart des occasionnels.
Makh a écrit :
‘il est stupide d’avoir le même niveau d’exigence pour tous les intervenants dans un domaine ou l’engagement personnel est aussi disparate.
😕
balthazaar a écrit :
Ben on t’écoute, vas-y.
Je pourrais, mais j’ai peur de la durée de l’entreprise si je dois déjà commencer par expliquer à mes interlocuteurs qu’il est stupide d’avoir le même niveau d’exigence pour tous les intervenants dans un domaine ou l’engagement personnel est aussi disparate.
Tu risques d’attendre pas mal de temps,
si tu attends du fond….
C’est le même trou du cul qui a posté :
”Clairement, on n’a pas assez d’ouvriers en France, préparons les dès le plus jeune âge.”
sur un post sur des ateliers manuels…
A elle toute seule, cette seule phrase
cautionne tout ce que je dis sur ces
teubés d’animateurs…
de toulouse.. de là à penser que c’est l’un
des teubés façon claé !!!
Sinon : ça y est ; c’est fait : Toulouse à un
nouveau propriétaire…
Dans une prise en compte du bien être de
l’enfant, une idée de cohérence, les nouveaux
maîtres ont décidé de garder les mêmes
équipes pour encadrer les mômes….
Mais non ! J’déconne ! Ce sont les copains
qui vont récupérer le gâteau !
Il y aura donc repartage du gâteau claé…
(au passage, les animateurs font partie
du lot : comme les meubles, ils appartiennent
à présent à un nouveau maître…
On enlève juste tout ce qui est potentiellement
capable d’avoir une pensée (politique ?) ,
les directeurs sans doute disparaîtront aussi…
Après tout, c’est là logique s’agissant de
la jeunesse, de l’avenir de la société,
quand on parle de politique, de vision pour
la société…
Mais non ! J’déconne ! On va se goinfrer !
C’est fini les idéologies, depuis belle
lurette ! C’est du business ! Les enfants
sont de la viande et ces crétins d’animateurs
des putains de meubles qui appartiennent
au propriétaire des lieux !!
Il va y avoir un appel d’offre pour …
Mais non ! J’déconne encore ! Il n’y a que
les abrutis qui peuvent croire que le choix
soit basé sur des données bénéfiques
à la collectivité !!!!
Y’en a qui se marre déjà, ce sont les
rares structures qui ont eu la sagesse
de rester hors de ce petit jeu, de rester
assoc’ de parents…
Et à Muret (la sous préfecture du coin)
c’est l’inverse qui va se passer : c’est
Léo Lagrange qui va prendre la place
de l’équipe en place sur les claés et centres
de loisirs !!
Ben on t’écoute, vas-y.
Il faudrait réexpliquer à certains la notion de volontariat.
Toi t’es trop fort!! Quel professionnel!!
Je passe sur la logomachie !!
bonne journée
Ca aurait pu marcher…
Mais comme je fais le constat ici du misérabilisme
de ceux qui prétendent penser ce métier…
J’obverse le même misérabilisme s’agissant
de production en animation. Et plus
j’entends de prétention à la qualité,
plus j’y rencontre la merde-réalité du
sociocul…
Je fais faire en atelier manuel à des enfants
de six ans ce que ces bourriquots sont
totalement incapables de faire, de ne serait-ce
que comprendre le processus qui a amené
à ce résultat.
Je pense et mets en place des grands jeux
pour des groupes de centaines de personnes,
à dix mille lieux de ce que
ces andouilles à dix ne sont pas fichus
de “rendre” à minima potable, un tant
soit peu teinté d’imaginaire, à minima
respectueux du public à qui ils font bouffer
leur médiocrité…
tout ça sans aucune prétention autre
que le plaisir, le jeu, le temps partagé…
Et pour ces trous du cul dans ton genre,
je mets en ligne ce que je fais, le comment,
la réflexion derrière telle ou telle action,
avec photo etc… ”
Pour mieux les écraser, leur montrer le
misérabilisme de leur production fécale.
Ce misérabilisme que cette réforme met à
jour. Le foutage de gueule qu’est l’ensemble de
cette animation, qui ne repose que sur
du vent, de la médiocrité érigée en règle.
Alors qu’il serait si simple de n’avoir aucune
prétention, que de partager ces temps avec
les enfants, apprendre peu à peu avec eux…
juste vivre avec (auprès). Réinventer
à chaque fois une nouvelle façon de vivre
au sein d’un groupe donné… d’imaginer
ensemble ce que l’on pourrait faire…
Au lieu de ça, on a des idiots qui rédigent
du projet… ils ne savent pas pourquoi mais
ils rédigent : ils ont l’impression que ces
merdes ont une quelconque valeur….
mais quelle bande trous du cul…
N’importe quel toboggan, n’importe quelle
grand-mère gâteuse apporterait mille
fois plus à des mômes que ces décérébrés
sur pattes.
Ca va bientôt faire 30 ans que j’observe
cette merde, cette prétention, ce verbiage
dans la bouche de trous du cul incapables..
Parce que cette misère en tout point est
règle, que des incapables se retrouvent peu
peu en situation de direction , cooptent
d’autres incapables (parce qu’ils
ne pourront jamais remettre en cause leur propre
incompétence, il n’y a plus aucun repère.
Dans tout autre domaine du travail, ces
gens seraient foutus à la porte à coups de
pieds au cul. Ou comme cet été “rapatrié”
sur le ménage, parce que osant se présenter
pour un post d’animateur quand il ne sont
pas fichu de proposer autre chose que de
la peinture ou de la pâte à sel. Ou du simple
échange à des personnes en vacances,
en situation de loisirs…
C’est cette mise en lumière de toute
cette merde dont on parle dans les médias,
via les parents, les instit’, quand cela ne
se fait plus en cachette dans les lieux clos
que sont les colos, les centres de loisirs..
Je trouve ça juste réjouissant….
J’aurais beau dire cette merde, je ne ferais
jamais aussi bien que tous ces animateurs
qui viennent ici périodiquement, témoignant
de cet état lamentable de toute un domaine
du monde du travail… Pas une semaine
où l’on peut rire de tant de vide, de gens
paumés, de misérables à qui l’on fait croire
que ce qu’ils font aurait un quelconque
sens…
l’Ecole violente” : oui, seulement, quand elle ne permet pas à tous d’accéder aux savoirs nécessaires à la construction de sa vie professionnelle et personnelle !
Mais non, pauvre andouille : l’école est violente de fait.
vas dans les bibliothèque,
essaie de t’instruire un minimum, ne te
contente pas de ta crasse qui fait ton
quotidien.
« l’Ecole violente” : oui, seulement, quand elle ne permet pas à tous d’accéder aux savoirs nécessaires à la construction de sa vie professionnelle et personnelle !
Heureusement tu en as profité de l’école, toi qui maîtrises la langue française, vu ta verve sur le forum !
Je me dis aussi que, certes c’est bien dois être humble, prêt à s’assoir près des enfants, à attendre d’être invité, pour enfin partager, à jouer à la maman, à la maîtresse, au dentiste etc… oui,c’est bien ça mais bon……….. trop dur hein de proposer, réfléchir à des activités “sociocul” , faut pas être feignant pour ça! A force de traiter les gens d’idiots, on se dit qu’il y a anguille sous roche !!
Allez bonne soirée
Mais évidemment !
Mais Est-ce que quelqu’un pourrait prétendre
faire “disparaître” tout apprentissage ?
Quand tout est apprentissage, quand la vie
est apprentissage !
encore ne faut-il pas confondre “apprentissages”
et “éducation !!!
Les apprentissages eux ne nécessitent pas
forcément la volonté d’apprendre (apprendre
à l’autre et être celui qui apprend) de
situation ou place déterminée.
Ne nécessitent pas forcément l’inégalité
entre l’apprenant et le sachant !
Ne nécessitent pas la contrainte, comme l’est
apprentissage scolaire (le premier connard
qui vient dire qu’il n’y a pas contrainte
dans l’éducation scolaire, je lui chie sur la
gueule : quel enfant peut dire au maître
au moment où finie la récréation (un temps
octroyé à l’enfant que pour mieux resservir cette
idée d’éducation) “non , je vais rester encore
jouer un peu avec mes copains.”
Quel enfant peut sortir quand il le veut
dela classe ? etc, etc… (les connards sont
convaincus ?)
Bien entendu qu’il peut y avoir apprentissage
dans l’exemple que tu donnes de l’atelier
manuel. Mais il n’y a (il ne devrait !!!) y
avoir aucune injonction ici : à commencer
par laisser l’enfant aller et venir à sa guise,
faire une évidence “l’inobligation” de finir
l’objet commencé, etc, etc… Toutes notions
qui échappent aux abrutis qu’on refile aux gosses
après leur journée de classe.
S’agissant de cette fatigue “supplémentaire” :
quand ce qui “fatigue” (violente) l’enfant,
c’est la situation de soumission de l’enfant
à l’adulte… qu’Est-ce que ça change que
l’adulte soit un connard passé par l’Ufm ou
un connard passé par le Bafa ?????
Si c’est cette “prise en charge” le problème !
Cette “non possibilité” pour la personne
(l’enfant) de faire des choix, de diriger
à minima sa petite existence sur un
temps donné ???? Tu déplaces des heures
en soirée pour les refourguer un jour où
le môme n’en avait pas, et tu remplaces
ces heures d’encadrement par d’autres :
au final tu rajoutes exactement ce qui
fait cette “fatigue”.
Savoir respecter les avis des autres, la vie en groupe et autres.
OK… mais à ton besoin de penser “éducation”
pour ça , Ou juste “vivre ensemble” ? Pouvoir
bénéficier des richesses de la collectivité ?
De ce que l’Autre a potentiellement de
surprise ???
Est-ce que l’enfant de primaire, par exemple
en CM2, qui entend depuis qu’il a trois ans
(au moins sur l’école puisque le discours familial
peut être différent, et son vécu lui apprendre
que ce n’est pas aussi simple que ça) “il
ne faut pas taper les autres” ne le sait
pas déjà !!!!! Est-ce que cette situation
particulière de l’animation en milieu
scolaire, ne pourrait permettre à l’animateur
d’autres “discours”, d’autres actions ???
Est-ce que le discours ne devrait pas tourner autour
Comme un tout bête “tu ne respectes pas
les lois minimales qui permettent cette
vie en groupe, tu n’as donc pas droit d’avoir
accès à cette collectivité, à tout ce qu’elle
peut avoir de richesse ? Aussi longtemps
que tu refuseras cette idée que l’Autre (l’Autre
étant l’enfant, la violence d’un enfant sur
un adulte encadrant ou sur des biens
matériels est pour moi bien souvent
légitime) n’est pas là pour te servir de
punching ball,; qu’il est respectable juste
en tant qu’Autre (des fois que le môme
aurait droit à un discours religieux à la
maison, du genre “tu ne tueras pas l’Autre
sinon…”) , qu’il ne peut réclamer pour lui
des droits minimaux qu’il n’accepte pas
à l’Autre… etc, etc… évidemment que chaque
situation, chaque personne, chaque groupe
demande une réponse propre à ce temps T, ce
groupe G , Histoire H du groupe,
et la personnalité P…
Tout ça, ce n’est pas forcément de l’éducatif :
pour ma petite personne, je remets entre
les mains de l’enfant la responsabilité de
ce qui a été fait de ce qu’il en advient :
bien entendu que le môme de primaire sait
“qu’il ne faut pas faire çi ou ça”, il l’a entendu
maintes fois !!!!
Là, on est (on est censé être) dans un temps
de loisirs (censé, puisque ce n’est que très
rarement le cas, du seul fait par exemple
de la volonté éducatif des adultes encadrants)
(dans la limite aussi que l’enfant n’a pas
le choix d’être ou ne pas être là : les deux
faisant qu’il ne s’agit pas de loisirs : ou alors
il faut réinventer le mot, lui trouver une
signification et une définition différente)
Cet état de “loisirs” devrait permettre “autre
chose” que cette volonté éducatif : celle
de pouvoir dire au gamins “tu me casses
les couilles” (sous une forme ou un autre),
pouvoir dire à l’enfant “tu t’assoies sur le
banc au lieu de pouvoir aller et venir librement,
jouer avec les autres, puisque tu es incapable
de respecter à minima l’Autre : tu n’as que
le droit de regarder les autres jouer. Regarder
que eux sont capables de faire des concessions
pour jouer (vivre) ensemble. Et ce n’est pas
moi qui te punie, c’est toi qui t’exclue
de cette vie en groupe. Et tu n’y auras ta
place quand tu décideras de respecter
“ce minimum vitale qui permet la collectivité”.
Il faut savoir laisser les enfants jouer ou discuter entre eux s’ils le souhaitent, mais l’animateur doit être présent pour proposer des jeux, des chants et autres activités en fonction de l’âge et des souhaits des enfants.
en cours de rédaction —Mais bien entendu là aussi !!!
Mais à partir d’une donnée de départ (qui
existe que rarement) que la “norme” soit de foutre
la paix aux mômes !!! Qu’on ne vienne pas
lui parler de “tu t’es inscrit à l’atelier de
mes couilles” ou que l’on commence à
parler de “jeu libre” ou de “récréation” sur un
centre de loisirs (mais comment peut-on à
ce point être un trou du cul !!! Comment
pourrait-il y avoir récréation dans ce
qui devrait être loisirs ??? C’est bien
parce que tout le reste (les animations…)
sont des temps de travail de l’enfant, dont le
boulot est de supporter toutes ces merdes
sur pattes qui savent à la place du gamin
ce qui est pour son bien jusqu’à dans ses
derniers temps d’intimité…
L’animateur doit être persuadé qu’il n’a
aucune obligation de produire !!!!! Que le seul
fait de s’assoir auprès d’un gamin qui réclame
une écoute, suffit à justifier sa putain de
paie !!!! Que les financeurs et supérieurs
hiérarchiques non aucun droit sur ce que
pourrait être le loisir de l’enfant !!! Que
toutes ces putains de connerie que sont
les projets sont juste le papier dont il
peut se torcher le cul.
Ce n’est qu’alors que cela peut prendre du
sens : quand l’enfant a réellement le choix.
A commencer par dire non . Ou à dire :
au lieu de cette merde que des formateurs
t’ont amoureseument appris sur le Bafa,
voilà ce que moi et mes copains ont aimerait
bien faire…
En cas de conflit sérieux, oui, l’animateur doit intervenir, pour essayer de calmer les esprits.
Et alors ? Là aussi, il ne s’agit que de vivre
ensemble. Pas besoin d’avoir fait des études
pour ça. Pas besoin que des trous du cul
aient rédigés des directives, des projets
ou des “transformations radicales de l’école”.
Tout comme on interviendra dans la rue
si cela est nécessaire.
Mais s’agissant des conflits : combien
de fois dans une journée cet adulte intervient
alors qu’il n’avait rien à foutre dans le différent ?
N’apportant aucune réponse, ne faisant
que rporter à plus loin le différent, un peu
mieux à l’abris du regard de l’autre abruti ?
Tu sais ce que je fais, moi, très fréquemment,
après avoir écouter les deux mômes :
“Ok (sauf tranchage évident) : vous réclame
mon arbitrage, eh bien le voilà : où vous
régle ça entre vous ou je vous punie tous
les deux : vous reste assis jusqu’aux
retours des maîtresses ; j’ai pas que ça
à foutre : y’a des enfants qui m’attendent
pour jouer.”
Curieusement, peu à peu ces enfants ne
viennent plus me voir. Et curiseuement, il
n’y a pas plus de bagarre.
Là encore, il ne s’agit d’un exemple qui ne
démontre rien, dans une stituation donnée
unique (dont mon rapport aux enfants
est une donnée importante) : mais encore
une fois : il n’existe pas de réponse donnée.
Il existe des gens qui vivent les uns avec les
autres, qui réagissent par rapport à ce
qu’ils sont, leur vécu, leur enfance, leur
parcours scolaire, etc… Et des enfants ici
qui apprennent ce vivre ensemble, qui
apprennent de ces adultes qu’ils ont en
face. Les enfants peuvent être d’une extrème
“clairvoyance”, capacité à décrypter” ou
à s’agissant de rapports humains. Et d’adaptabiliter :
ce qui n’est pas permis avec d’autres adultes
l’est avec David. Mais certaines “choses”
par contre sont juste impossible avec David,
quand cela serait imaginable avec d’autres.
C’est ça vivre ensemble, comprendre ce
vivre ensemble, ce que l’on ne finit jamais
de faire. C’est ça qui importe sur ces temps,
et non pas la lubie de tel trou du cul qui
va “développer la capacité motrice de mes
couilles”…
C’est juste l’idée de cette unicité, de ce
que chaque être est unique. Quand la
collectivité, l’école, voudrait normaliser,
dire ce qui doit être, pour tous, au même
moment.
Et cela notamment qu’il faut combattre
quand on envisage de mettre un pied
dans une cour d’école quand on est aniùmateur,
sur un lieu et un temps qui appartiennent
aux enfants, et dont on est que l’invité.
Qu’il y a nombre de règles “invisibles”
que tout enfant respecte, que les adultes
en général ignorent, mais qu’il convient de
respecter. En y entrant pas comme dans
un terrain conquis.
Un animateur pourra faire 30 ou 40 ans
dans un claé sans jamais rien comprendre
de ce qu’il s’y passait de primordial…
Et pour ça, il n’y a besoin d’aucun savoir :
il s’agit d’être (humble), de savoir s’assoir,
attendre d’être invité, pour enfin partagé.
Jouer à la maman, à la maîtresse, au dentiste,
à ce que l’on veut : pourvu qu’il y ait cette
prise en compte réelle (impossible dans
l’animation sociocul telle qu’elle se pense)
) de l’enfant.
Sinon, pas d’accord : on peut parler sans
problème de trous du cul. Quand on entend
ces animateurs, directeurs ou responsable
claé pour une fédé qui gère les claés d’une ville.
Quand ces personnes prétendent penser
ce qu’elles font.
Mais généralement, il s’agit plus de simple
incompétence : tel animateur ne verra pas
le problème à faire s’assoir les enfants
autour d’une table pour son atelier manuel,
dans une salle, en mettant en place la mêm
organisation restrictive (pour le corps
et l’esprit pour faire vite) , tel autre ne
verra pas le problème à proposer du foot
sur du temps claé, ou du sport en général,
à mettre en place un casting pour le
projet film, etc… (et au moment où j’écris
ça, nombre de trous du cul ici ne savent
même pas ce qu’il peut poser question
sur ces exemples classiques)…
La question n’est pas de prétendre savoir
ou dire la vérité : si il n’était rien attendu
de ces enfants, rien attendu des adultes
que de partager un temps et un lieu, si on
ne faisait pas croire à ces gens qu’ils étaient
en capacité de décrypter ce qu’ils avaient
sous les yeux… si un animateur se contentait
juste d’être, de partager ce temps et ce lieu,
voir d’essayer de jouer avec les mômes…
tout serait déjà là. Il n’y aurait besoin
d’aucun savoir à ce niveau.
Avec le temps (et la volonté si…) viendrait
ensuite le temps d’essayer de commencer
à comprendre, décrypter…
Là, le sociocul, c’est en grande majorité
un ramissis de trou du cul qui, en guise
de réflexion, ne font que rabâcher des
idées et des concepts qu’ils n’ont pas compris,
des outils qu’ils ne maîtrisent pas…
Préférant le raccourci et le “plus entendu”
pour se “forger” ce qu’ils pensent être
une réflexion…
Moi j’y vois surtout des idiots (et là encore
je parle de ceux qui prétendent penser
ce métier et qui ne voient rien de ce qu’est
cette immense boule de merde, cette
animation sociocul.
Avé à tous
Vaste sujet qui fait bouger beaucoup de doigts sur le clavier.
Voila mes avis personnels
Je pense que ces temps périscolaires sont fait pour que les enfants s’amusent et se détendent. L’enfant n’est plus en classe.
Les apprentissages ne peuvent être qu’occasionnels et ne doivent pas constituer l’objectif principal.
Cela n’empêche pas un certain apprentissage à l’occasion de certaines activités par exemple manuelles.
Mais ils ne doivent pas occasionner une fatigue supplémentaire pour l’enfant.
L’aspect éducatif : la encore oui en fonction des circonstances et des cas qui peuvent se produire. Savoir respecter les avis des autres, la vie en groupe et autres.
L’attitude de l’animateur et les rapports avec les profs des écoles.
Il faut savoir laisser les enfants jouer ou discuter entre eux s’ils le souhaitent, mais l’animateur doit être présent pour proposer des jeux, des chants et autres activités en fonction de l’âge et des souhaits des enfants.
J’ai déjà vu des animateurs lancer un jeu avec quelques enfants et un nombre important se greffer avec eux par la suite.
En cas de conflit sérieux, oui, l’animateur doit intervenir, pour essayer de calmer les esprits.
Pour résumer cela demande une grande adaptabilité pour s’adapter aux différentes situations qui pourraient se présenter.
Avec le corps enseignant rechercher une cohérence n’est pas forcément utile, mais le dialogue oui. Ne serais ce
que sur certains cas particuliers. Attention il ne s’agit pas de remplacer le prof.
Ensuite je pense que dans ce domaine il faut rester modeste et ne pas prétendre que l’on détient la vérité absolue.
Ecrire que “les autres” sont nuls et ne comprennent rien révèlent un égo démesuré de la part de ceux qui prétendent cela.
Enfin? oui pour se documenter avec certains auteurs, mais à conditions d’être capable d’interpréter les différents écrits et de les adapter à sa propre situation.
Voila mes avis personnels que je résumerais en un mot : souplesse.
Allez bye
Au fait au sujet de la réforme, dans mon école, la responsable des animateurs et la directrice de l’école ont réfléchi ensemble au dispositif dans les moindres détails et …..ça fonctionne à cause de ça! Evidemment peut mieux faire encore!!
je crois comprendre que tu vois là quelque
chose de positif… ?
Ce temps est (devrait être) un temps de rupture.
Rupture avec le système maltraitant qu’est
l’école (pour les idiots qui ne voient pas en
quoi l’école est violence, découvrir
les milliers d’auteurs qui depuis plus d’un
siècle ont décrypté cette violence multi
forme)
Il faudrait d’ailleurs arrêter de parler de
“fatigue de l’enfant” quand on prétend dire
tout l’intérêt de cette réforme… mais de
“violences subies”.
Il n’y a pas à chercher la cohérence, le
dialogue avec le corps enseignant : c’est
ici le modèle négatif sur lequel s’appuyer
pour voir en l’enfant un Autre et non un
élève. Une personne et non un adversaire
à maîtriser, à contrôler…
A commencer par ne pas penser “éducation”,
“pédagogie”, “école des loisirs”, “jeu libre”
et autre fumisterie “éducation informelle”.
On ne devrait pas permettre à ces “animateurs”
de mettre les pieds dans l’école, la cour de
l’école surtout, sans avoir étudier ne serait-
ce que les écrits récents s’agissant de
socio anthropologie de l’enfance (s’agissant
de ceux prétendant avoir une réflexion sur
leurs actions) Sur ce qu’est une cours d’école.
Sur ce qu’est cet “entre-enfants”. Sur ce que
pourrait être une “société enfantine”….
Cette réforme n’invente rien : cela existe
depuis plus de 20 ans à grande échelle. Cela
a été pensé depuis 72.
Il suffit juste de remplacer ces heures de
classe par des heures de récréation. De
temps où l’enfant apprend ce “vivre
avec les autres”, où le mot “démocratie”
n’est plus juste une théorie évanescente
dans la bouche des adultes. Tout ce qui est
impossible quand l’adulte croit être là pour gérer
les conflits, les difficultés… bref les rapports
humains.
Il faudrait obliger tous ces instituteurs à
lire un petit peu, s’intéresser notamment
à cette socio anthropologie de l’enfance,
les obliger à se former sur ce qu’est un
enfant. Sur ce qu’est cet “entre-enfants”.
Leur mettre dans les mains Delalande,
Cousinet et tous les autres si souvent
cités sur le forum…
La réflexion à plusieurs est très bien, pourquoi me fais-tu dire le contraire?
Le projet d’école est basé sur un diagnostic précis.
Ah bon?
Je ne vois pas où est la compétition entre écoles?? Rien à voir!
Non ça c’est vrai, c’est long. Autant la poste, france télécom, on peut privatiser rapidement, le train c’est moins évident, l’école ça va prendre un siècle. Mais bon il faut bien commencer quelque part, les projets d’écoles, les notations d’établissements, la décentralisation, l’assouplissement de la carte scolaire, c’est déjà un bon départ.
”Le projet d’école est un moyen de différencier les écoles publiques entre elles (les mettre en compétition?) et éventuellement de les insérer dans une politique locale.
Pour la réussite scolaire il y a déjà les enseignants, ils n’ont pas besoin de rédiger un projet d’école pour faire leur travail.”
Et ben si tu penses que la réflexion collective ne sert à rien ? Je pense tout le contraire! et qu’est ce que c’est intéressant d’échanger sur ses pratiques, de réfléchir ensemble et de chercher des pistes pour mieux enseigner justement! Le projet d’école est basé sur un diagnostic précis. Les axes prioritaires choisis répondent aux besoins constatés au quotidien par les enseignants.Je ne vois pas où est la compétition entre écoles?? Rien à voir!
Oui et donc faire découvrir “le vivre ensemble” aux enfants?
Dans mon école, des animateurs viennent de pays lointains et transmettent par ces activités un pan de leur culture d’origine … à des enfants curieux et ravis : si ça n’a pas de sens, alors ???
Ça a une valeur de découverte, ça brise l’ennui et la monotonie, des qualités d’exotisme. Quant à avoir un sens je n’en suis pas convaincu.
La culture historique d’un groupe est ce qui relie les membres de ce groupe, c’est une force.
”Le projet d’école n’a pas grand chose à voir avec les apprentissages”
C’est le contraire justement!! C’est viser la réussite scolaire de tous ( savoirs, compétences, connaissances, tout ça fixé au niveau national ) en s’ancrant dans la réalité de terrain (niveau des élèves, ressources locales, etc..) par la réflexion pédagogique des enseignants.
Le projet d’école est un moyen de différencier les écoles publiques entre elles (les mettre en compétition?) et éventuellement de les insérer dans une politique locale.
Pour la réussite scolaire il y a déjà les enseignants, ils n’ont pas besoin de rédiger un projet d’école pour faire leur travail.
”On n’a pas de programme officiel mais pourtant on se sent tous obligés de faire des projets de citoyenneté éco-responsable”
tu fais quoi pour ça? Je suis preneuse.
Rien! Aucune envie de participer à ce théâtre stupide! Et pourtant on m’en demande.
“des expressions galvaudées”???
du blabla??? Le respect de l’autre, la solidarité humaine, faciliter l’intégration, respecter la diversité et promouvoir l’égalité garçon-fille à partir……..des conflits qui se posent quotidiennement, par des jeux aussi, etc… :tiens, intéressant à connaitre
http://www.nonviolence-actualite.org/index.php/fr/qui-sommes-nous
“Les danses folkloriques ou populaires, la musique populaire” Oui, ce serait chouette et intéressant aussi. Dans mon école, des animateurs viennent de pays lointains et transmettent par ces activités un pan de leur culture d’origine … à des enfants curieux et ravis : si ça n’a pas de sens, alors ???
Rater sa danse brésilienne ou ne pas avoir réussi à l’apprendre ( ou sa danse folklorique) est autre chose que de rater sa scolarité qui ne permet pas alors d’ouvrir les portes de la vie professionnelle par exemple (ou plus difficilement), de ne pas avoir la confiance en soi nécessaire à tout un chacun.
“Le projet d’école n’a pas grand chose à voir avec les apprentissages”
C’est le contraire justement!! C’est viser la réussite scolaire de tous ( savoirs, compétences, connaissances, tout ça fixé au niveau national ) en s’ancrant dans la réalité de terrain (niveau des élèves, ressources locales, etc..) par la réflexion pédagogique des enseignants.
Au fait au sujet de la réforme, dans mon école, la responsable des animateurs et la directrice de l’école ont réfléchi ensemble au dispositif dans les moindres détails et …..ça fonctionne à cause de ça! Evidemment peut mieux faire encore!!
“On n’a pas de programme officiel mais pourtant on se sent tous obligés de faire des projets de citoyenneté éco-responsable”
tu fais quoi pour ça? Je suis preneuse.
Je ne suis pas convaincu que les enfants aient besoin des animateurs pour apprendre l’hygiène et la politesse.
Et si on parlait de la dimension culturelle de la politesse? De sa dimension pédagogique? A quel point les adultes utilisent-ils la politesse comme alibi pour commander les enfants? Et si on parlait de la confusion entre politesse et gentillesse?
Qu’est-ce que tu entends par “le vivre ensemble“? Quelles sont les activités, actes, thèmes, etc. qui te font dire ça? Car en fait je vais dire les choses franchement, je pense que “vivre ensemble” est un terme politique. C’est ainsi qu’on désigne sans en avoir l’air le “projet républicain”, en d’autres mots il s’agit de fermer sa boite et de tout accepter.
Je comprends parfaitement ce que c’est que “vivre ensemble”, les humains ne font que ça depuis qu’ils existent. Et “le vivre ensemble” c’est autre chose, c’est tous ces blablas d’éducation à la citoyenneté, d’apprentissage du respect et de la tolérance, etc. Et ça c’est pareil ce sont des expressions galvaudées.
Vous apprenez la danse contemporaine et la musique brésilienne aux enfants… la zumba? lol
Pourquoi ne pas faire de la culture historique? Les danses folkloriques ou populaires, la musique populaire? Au moins là il y aurait un peu de sens derrière.
Pas tout à fait le travail de l’enseignant qui met en place des situations d’apprentissage qui permettent à tous les élèves d’apprendre et de s’assurer des acquisitions de chacun!
Eh bien si, c’est pareil. Sauf que dans les activités que tu décris, à la fin tu ne t’assures même pas que les enfants ont appris quelque chose. C’est pour ça qu’on parle d’imitation ratée de l’enseignement.
Enseigner, c’est donc “faire apprendre” dans le cadre d’un programme scolaire et d’un projet d’école.
Le projet d’école n’a pas grand chose à voir avec les apprentissages, c’est plus un outil de décentralisation, et ensuite c’est le moyen de contrôle du vivre ensemble.
On n’a pas de programme officiel mais pourtant on se sent tous obligés de faire des projets de citoyenneté éco-responsable.