”et j’en suis satisfaite”
Oui, on a bien compris qu’il s’agit d’une
question de Soi. “Je”.. je , je…
Et sil était question avant tout d’un Autre,
cet enfant par exemple ?
Quel espoir d’avoir ici un réel sens, une réelle
pensée sur ces actions, quand il ne s’agit que de
“moi”, “moi”, moi ?
Tu es le parfait exemple de ce que je dis.
Et on peut même pas t’en vouloir…
C’est bien ce que je pense: comment peut on vouloir discuter avec des gens qui sont chargés de prendre en charge des enfants et qui pour donner du poids du poids à leur pensée insulte! alors le bougre d’andouilles te dit que la réforme je la vis dans mon école, et j’en suis satisfaite, heu …….très satisfaite!
Evidemment qu’il y a contrôle à partir du
moment où il y a financement. Et heureusement !
Heureusement qu’il y a contrôle de l’argent
de l’Etat, de la richesse de la communauté.
C’est une des grandes étapes de l’Histoire
de l’animation sociocul, du temps où l’on
pouvait parler encore “d’éducation
populaire”, du temps où les fédés ont
par exemple accepté que l’Etat crée un
diplôme d’animateur, faisant disparaître
les tentatives associatives sur ce point
de vue…
que ce soit au niveau d’un état ou de celui
d’une mairie. Et comme dit par certains,
évidemment pas juste via ces sombres
fumisteries que sont les différents projets
(éducatifs, péda, ou de chaque individu
animateur)
De la même façon qu’il y a contrôle à
partir du moment où il y a éducation.
Notamment parce que “l’éduquant” à
besoin d’évaluer son action ! Il n’y a
pas d’éducation sans contrôle, sinon on
est dans un autre domaine. Par exemple
le “simple” vivre ensemble”.
Il suffit de relire l’Emile, ce “texte fondateur”
d’une “éducation moderne”. C’est juste imparable.
Il serait amusant de discuter de certains
passages du texte avec les nounouilles
qui se réclament d’un Rousseau, ou moins
“intellectuellement” d’un métier “où l’on
est là tous parce que l’on veut le bien des
enfants” et autres conneries sans fond.
Et sinon : évidemment qu’il “y a de quoi
douter de cette réforme” : quand on prétend
“alléger” la journée de l’enfant !!
Et les abrutis qui ont pensé cette réforme.
On aurait pu commencer par se poser la
question de ce qui rend “lourd” la journée
de ce môme… Qu’Est-ce qui peut agresser
un enfant ici ? Si ce n’est par exemple
la collectivité imposée en premier lieu ?
La subordination permanente à l’adulte ?
L’idée permanente de mise en compétiton,
une organisation basée sur l’humiliation,
la mise à l’écart de toute tentative enfantine
d’organisation, de solidarité…
etc… etc… Et “qu’offre” t-on aux enfants
“à la place” ? Dans les mêmes locaux, la
même organisation, la même soumission
à un adulte, la même collectivité imposée
et non choisie ?
On ne “raccourcit” pas cette journée : dans
le meilleur des cas on en arrive à un temps
égal. Au pire, on la rallonge.
Raccourcir la journée de l’enfant, ça serait
lui donner la possibilité de retourner jouer
seul dans sa chambre, choisir les copains
avec qui il joue au pied de l’immeuble…
Ou moins ambitieusement, d’avoir au moins
affaire à autre chose que des adultes
trous du cul, incapables de ne pas penser
“éducation” dans ce rapport à cet Autre.
Derrière cette idée “lumineuse”, il y a une
idée de comparer avec un “avant”. un temps
indéterminé où l’enfant avait “plus de temps
pour lui”… ce que personne ne veut, ce que
la “société d’aujourd’hui” rend impossible, les
mentalités d’aujourd’hui, la volonté de la
société et les craintes des parents.
Ce que l’on aurait pu faire de mieux (au
moins pire) ,
cela aurait été de proposer du temps de
récréation à la place du temps d’éducation
(et non juste du temps de classe)
Restant le problème de la collectivité
imposée, ce temps où l’enfant n’a pas le
choix, par exemple e quitter de lui-même
ces lieux “d’animation” (animations mon cul)
(parce qu’évidemment ces “récréations”
doivent être tâchés par ces “animateurs”,
quand en un autre temps un “surveillant”
faisait mille fois plus pour ces enfants que
n’importe lequel de ces abrutis “d’animateurs”.
Et rêvons : puisqu’on fait le constat de la
violence (en tout point de vue) de ce qu’est
l’école pour l’enfant, pourquoi ne pas
repenser cette école, moins agressive
pour l’individu ? (tout bêtement !!!! C’est
tellement con qu’aucun de ces sacs à merde
n’y a pensé !!! Lutter contre ce qui fait
cette violence plutôt que de prétendre
diminué le temps où l’enfant est soumis
à cette violence !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!)
C’est en ça qu’on peut chier sans soucis
moral sur ceux qui parlent ici de “réforme”
ou de “bien être de l’enfant”…
Et mieux encore : il n’y a même pas besoin
de penser cette “autre école”, puisqu’elle
a déjà été pensé, que ces vraies réformeslà
existent depuis des lustres (disparition
de la notation etc, etc… )mais que la société
n’est évidemment pas prête à accepter…
(pour les abrutis tenter de demander “en
quoi l’école est violente”, ‘faîtes gagner
du temps à tout le monde en allant
faire autre chose : répondre à cette question,
c’est répondre à des abrutis qui n’ont rien
à faire dans cette échange, puisque c’est
bien la seule question ici, ce dont il s’agit)
Je crois que la difficulté pour nombre
d’intervenants ici dans ce débat, c’est qu’ils
n’ont juste pas connu autre chose : qu’ils
n’ont jamais fait l’expérience de cette
animation choisie où l’enfant vient et part
quand il le souhaite. Fais le choix lui même
de s’imposer les règles qui vont permettre
ce temps de rencontre…
Mieux vaut encore ce que je vivais il
y a une semaine encore, les claé façon toulouse,
où les enfants sortent de classe à 4 heures,
où ils se retrouvent en récréation (si l’on fait fis
des lieux où l’on oblige les enfants à
participer à ces immenses boules de merde
que sont la majorité des “animations”
proposées par les “animateurs”… (et si
l’on oublie aussi que ces heures sont
reportées le mercredi matin…!!!
Bref, une catastrophe seulement pour ceux qui ont les gros mots, les injures et le mépris comme arguments !
Mais bougre d’andouilles ! Prends le temps
de lire les arguments de ceux qui vivent
cette réforme, parents, instit’…
L’irrespect il commence ici.
Sinon, d’accord avec Jetty sur “ça dépend
des villes” : on ne peut prétendre clore
une question en se basant sur ce que l’on
connait à un endroit E. Sur effctivement
par exemple l’espace utilisé pour ces
animations. Parce que cela va de l’école
moderne où dés le travail de plan l’animation
a été prise en compte aux écoles où il
faut “animer” dans des lieux qui ne sont pas
fait pour ça. “Animer” dans une classe,
c’est juste se foutre de la gueule de l’enfant,
celui qui par exemple qui est violenté
jour après jour, trié, humilié…
sinon : que peut-on attendre de ces
“animateurs”, ces gens en galère, à la dérive
sociale qui voient là une occasion (louable)
de gagner un peu d’argent ? Qui à part
des déclassés pour accepter ces quelques
heures, ce métier sale socialement, comme
l’est cet éboueur ou cette femme de ménage ?
Qui plus est ici dans des conditions où ces
immenses lacunes sont mises à jour, entre
cet immense grand écart entre la chose
prescrite (fantasmée par des trous du cul)
et la réalité du terrain
Que faire avec ces :
Ne le prend pas mal mais j’arrive sur le forum je demande des aides et autre et voilà que tu viens me dire ça.
Quelle capacité de réflexion sur ce métier
avec ces pauvres bougres, à qui on propose
un métier immensément complexe ? Que dire
d’autre que ces pensées totalement autocentrées
quand il s’agit de penser à l’Autre ?
Voilà ce qu’est la réalité de ces pauvres
bougres :
J’ai l’impression que chacun perd son temps à indiquer leur point de vue sur la reforme, à parler politique, à exprimer leur mécontentement mais moi je suis là pour travailler, je me moque de savoir si le TAP est bien ou non tant qu’elle me donne du travail.
Quelle espoir ici d’un début de réflexion
sur cet Autre, aussi petit et interdit à la
parole soit-il ? Auquel on peut tout faire
subir, tant que Moi j’ai ce que je veux,
ou tant que je peux répondre aux ordres
de mon maître ?
On ne peut demander à ces gens démunis
de devenir du jour au lendemain des gens
capables, qui pourraient comprendre à
minima ce qu’il se passe au sein d’un
groupement humain, de prendre en compte
ces petits individus pensant et ressentant,
d’entrevoir en quoi ce qu’on leur demande
ne doit être “chose prescrite”, mais
action pensée, remise en cause si nécessaire.
@DIR PTR
Les élus qui parquent les enfants en faisant des économies (=ceux qui se content d’assurer la garde en bonne santé physique et en respectant la loi) sont majoritaires à mon sens. Depuis que je fais de l’animation je n’ai pas rencontré un seul élu qui sache faire autre chose, petite ou grande ville. C’est corroboré par les contrôles mis en place sur les accueils de mineurs, si on demande que l’objectif prétendument pédagogique du centre soit publié, je n’ai jamais vu de contrôle réel sur ce point. En revanche sur les assurances, registres de sécu, normes d’encadrement… là c’est contrôlé.
Une définition de syndicat : “mouvement social et politique des travailleurs, organisés pour défendre leurs intérêts, imposer des changements et, parfois, transformer le mode de production”, pas démocratique ?
Voilà non. Démocratique c’est quand le peuple est souverain, pas des regroupements hasardeux. Le syndicat “représente” (?) uniquement ses adhérents. Si le maire veut consulter les enseignants, qu’il les rencontre tous me semble bien plus démocratique.
Ca veut dire quoi, seul le “terrain” a raison ? Pour ce qui est de TF1, j’avais plutôt l’impression qu’ils en étaient à glorifier le foot et la pâte à sel.
Non ça répondait à Crevette qui demandait pourquoi on différencierait TAP et périsco classique.
En ce qui concerne l’obligation de scolariser les enfants, qu’est-ce que ça change que ce soit une proposition plutôt UMP?
Et oui, les fédés sont payées pour mettre en place une politique décidée ailleurs : c’est ce qu’on appelle un “appel d’offres”. En se renseignant un peu, on se rend compte que ce n’est pas forcément le fonctionnement préféré de toutes les fédés mais celui imposé par de plus en plus de collectivités. En quoi les fédés représenteraient-elles un pouvoir, un financeur, des élus ?
Ça dépend de quoi on parle en tant que fédé. Tu es dans le métier depuis plus longtemps que moi, si tu n’as jamais entendu parler d’aucun problème de financement je me coupe un doigt! Si tu n’as jamais entendu parler d’appel d’offre corrompu, je me… non! Relis bien ce qui vient d’être écrit au sujet de Toulouse, ce n’est pas la première fois qu’ils en parlent. Pour ma part j’ai assisté à des choses qui m’ont définitivement rendu incrédule au sujet de ces appels d’offres et autres marchés publics.
Les assos crèvent du manque de moyens. Et elles sont rendues à faire des copinages pour tenter de subsister, elles vendent leur âme complètement. Dans mon secteur une asso qui faisait de belles choses a engagé il y a quelques années son virage capitaliste : ouverture des portes aux groupes de touristes, aux particuliers, à tous ceux qui ont du fric! Du fric du fric du fric! D’ici 5 ans j’imagine que l’asso va réfléchir sérieusement à prendre le statut d’entreprise.
les fédés ne représentent pas leurs clients, encore moins leurs employés.
Euh, pour ça, il y a les syndicats.
Pourquoi pas. C’était une pique vis à vis de l’opposition qu’il y a eu au sujet des temps de repos des animateurs, opposition entre des fédés, des associations, et des syndicats.
Enfin plus généralement pour représenter tous les citoyens dans ces circonstances, quelle est la solution la plus démocratique… pas celle des syndicats ni celle des associations à mon avis. Parce que là c’est le plus gros ou le plus riche qui se fait entendre.
A l’évidence les animateurs se sont fait avoir lorsque les députés français ont voté leur loi sur les temps de repos. Pourtant les animateurs sont les plus nombreux et de loin.
@vincentp62
J’ai l’impression que chacun perd son temps à indiquer leur point de vue sur la reforme, à parler politique, à exprimer leur mécontentement mais moi je suis là pour travailler, je me moque de savoir si le TAP est bien ou non tant qu’elle me donne du travail.
Alors que moi je ne dors pas quand je sais que je me suis mal comporté avec eux.
@jetty
Perso j’attends encore un petit mois avant de croire qu’elle va vraiment s’appliquer cette “réforme” qui est plutot une vaste fumisterie.
Il y a quelques mois j’étais convaincu que ça aurait été abandonné en cours de fin d’année scolaire. C’est un tel merdier! Les exemples que tu as donnés sont frappants et répandus (pas spécialement quand tu exiges la propriété de ta classe mais plutôt le temps où les enfants vont passer de la classe au TAP)
Chose qui n’arriverait pas si ces gamins utilisent des locaux perisco.
Oui alors ça, si cette réforme me permet de ne plus me retrouver à animer 15 jours de vacances dans un couloir mal chauffé, il y aura un point positif.
Justement les seuls qui ont un peu de pouvoir sur ce truc sont les élus à condition qu’ils ne soient pas conseillés par des gens serviles sans couilles mais par des personnes compétentes réellement soucieuses de l’intérêt des enfants et non motivées par de petits intérêts bassement personnels de type se faire sa place!
Il y a une vague de regroupements transcommunaux depuis plusieurs mois au sujet des TAP. Qui est à l’initiative de ces regroupements? J’aimerais le savoir car c’est là que se décident les modalités d’organisation de la rentrée prochaine.
@TANINACHEYENNE
Bref, une catastrophe seulement pour ceux qui ont les gros mots, les injures et le mépris comme arguments !
Pas du tout, jetty a donné des arguments qui sont déterminants. D’autres aussi l’ont fait, il y a vraiment beaucoup de raisons de douter du bien fondé de la réforme. La première c’est qu’elle est fondée sur des mensonges :
-l’enfant n’aura pas des journées plus courtes mais plus longues
-l’enfant n’aura pas un rythme circadien constant mais au contraire le rythme va complètement exploser
TANINACHEYENNE a écrit :
qu’il y ait une plus grande reconnaissance des animateurs de la part de certains enseignants, qu’il y ait ainsi l’occasion de se poser la question de ce qu’est l’enseignement et ce qu’est l’animation …
Je serais curieuse de savoir quelle observations tu fais qui te font dire ça ?
Vu d’ici ça m’intrigue 🙄
enseignante et animatrice l’été, je suis ravie que les habitudes soient bousculées, que les enseignements soient répartis sur 5jours, que les enfants profitent d’activités culturelles (que beaucoup de parents enseignants sont les premiers à payer à leurs enfants, musique sport, langues, albums etc..), qu’il y ait une plus grande reconnaissance des animateurs de la part de certains enseignants, qu’il y ait ainsi l’occasion de se poser la question de ce qu’est l’enseignement et ce qu’est l’animation …
Bref, une catastrophe seulement pour ceux qui ont les gros mots, les injures et le mépris comme arguments !
“ce sont les animateurs qui viennent dans vos classes avec leur feuille d’appel”
Ca dépend des villes
Dans certaines :
– les enfants sont lâchés en vrac dans la cour ” demerdez vous”
– les anims vont chercher les enfants en classe mais les listes sont pas à jour etc
( des collègues ont prié des anims de sortir de leur classe car ils se pintaient 20 min avant la sonnerie)
– ne espèce de “treansition de 15 min “est envisagée comme ça les gosses peuvent manger leur goûter puis aller au TAP sous la surveillance bénévole des enseignants ( là c’est juste les rêves les plus fous)
Allez dans mon école sur 15 collègues : 13 sont contre cette idiotie.
2 disaient “faut voir faut tester” et maintenant disent ” on a été naifs et on s’est fait empapatouer”
Perso j’attends encore un petit mois avant de croire qu’elle va vraiment s’appliquer cette “réforme” qui est plutot une vaste fumisterie. Plusieurs villes ont fait des recours devant les tribunaux pour dénoncer le décret. Pas sûre qu’elle résistera non plus à un futur remaniement.
Faut arrêter de vivre chez les bisounours…… le travail en harmonie sur les TAP avec des réunions à la mort moi le noeud non payées c’est juste M….
Pour savoir où mettre les gamins: les mairies n’ont qu’à se démerder.
Pas besoin de bouffer la tronche c’est juste qu’il faut arrêter de prendre les gens pour des cons…… au fait quand l’école a besoin des ordis du périsco ou du local poterie du CSC vous les prêtez… mon oeil. Ou plutot après maintes et maintes négociations à 3francs 6 sous.
Dans ma classe de mater cette année j’ai :
– du matos acheté avec le fric de la coopérative
– du matos perso acheté sur mes deniers perso
– du matériel que je crée pour mes élèves sur mon temps perso
– des affichages (une heure à accrocher) je ne vais surement pas les enlever pour que mr l’animateur peri sco puisse mettre un peu de déco festive comme on me l’a demandé dans une école.
Mon matériel je le réfléchis dans une logique pédagogique : Je ne sors pas tout n’importe quand pour n’importe quoi. J’introduis certaines matériaux à certains moments. La plupart des anims en utilisant mon matériel sans réflexion pour les 3/4 d’entre eux arrivent au mieux à en désintéresser l’enfant au pis à l’en dégoûter. Exemple : Pour des enfants de 3 ans e début d’année, l’anim sort des puzzles de 20 pièces soigneusement entreposés. Bien joué !!! Des pièces dans les radiateurs, un gosse en pleurs qui n’arrive pas à faire, le foutoir un anim écoeuré : sont trop cons ces gosses. Moi le puzzle je savais les faire seuls à 3 ans. Moui
Ah sinon histoire de rire demande une fois à un anim chevronné genre Moilapa si il laisserait des anims qu’il ne connaît pas aller dans le lieu où il prépare ses animations et choper le matériel (qu’il a crée ) qui leur plait librement sans demander pour l’utiliser pour leurs groupes de gamins….. En précisant aussi qu une partie du matos reviendra au choix incomplet ou cassé….
J’ai aussi des règles de fonctionnement dans ma classe : On ne joue pas au loup dans la classe, on ne saute pas sur les bancs etc. Or curieusement certains anims ne comprennent pas cela, ils laissent les gamins faire ce type de chose. Du coup il y a des recadrages à faire. Chose qui n’arriverait pas si ces gamins utilisent des locaux perisco.
” tu vas contraindre la mairie, les animateurs et le coordinateur alors qu’ils n’y peuvent rien. Ils appliquent seulement ce qu’on leur dit de faire.”
Les pov chéris …. En 1940 aussi on appliquait ce qu’on disait de faire !!!
Faut arrêter les conneries là.
Justement les seuls qui ont un peu de pouvoir sur ce truc sont les élus à condition qu’ils ne soient pas conseillés par des gens serviles sans couilles mais par des personnes compétentes réellement soucieuses de l’intérêt des enfants et non motivées par de petits intérêts bassement personnels de type se faire sa place!!!! Alors réfléchis bon dieu non pas à tes petites fesses, non pas à comment faire bosser les instits avec moi ( ils n’en ont rien à foutre) mais qu’est ce que TOI tu peux suggérer à tes élus de mettre en oeuvre pour que ce temps soit le moins pourri possible pour les enfants.
Lau va falloir que tu m’expliques j’y comprends plus rien lol. On me répond sur deux forums différents maintenant …
Jetty ..
Tous les enseignants sont aussi négatif que toi ou certains sont ouvert d’esprit ??
Ne le prend pas mal mais j’arrive sur le forum je demande des aides et autre et voilà que tu viens me dire ça. Mais tu vois c’est une réforme donc que ça nous plaise ou non, a vrai dire on s’en fiche donc je pense que le mieux serait que enseignant, atsem et animateur travaillent en harmonie plutôt que d’avant même de commencer on part sur : “je ne prête pas ma salle”.
Sachant que vos classes seront divisé en deux ateliers (afin de respecter la réglementation) tu veux qu’on les mettes où ??? Sur le trottoir en face ??? Un peu d’humanité voyons. Nous sommes tous ici car nous aimons (du moins je pense sinon change de boulot) travailler avec les enfants et leur apporter/ apprendre de nouvelles choses. Mais de façon différente. Alors pourquoi ne pas travailler ensemble vers le même but plutôt que de se “bouffer la tronche” ?
– Que la mairie n’imagine même pas un quart de seconde que je vais surveiller bénévolement des temps de “transition”
ce sont les animateurs qui viennent dans vos classes avec leur feuille d’appel
En faite je pense que tu es en colère (et je le comprend parfaitement) mais que du coup tu vas contraindre la mairie, les animateurs et le coordinateur alors qu’ils n’y peuvent rien. Ils appliquent seulement ce qu’on leur dit de faire
– Que la mairie n’imagine même pas un quart de seconde que je vais surveiller bénévolement des temps de “transition”,
Lau oui excuse moi je débute sur le forum alors peut être que j’ai fait un copié collé mais pas fait exprès
Oups …
Oui j’ai vu pas mal de forum la dessus mais jamais rien d’intéressant ..
J’ai l’impression que chacun perd son temps à indiquer leur point de vue sur la reforme, à parler politique, à exprimer leur mécontentement mais moi je suis là pour travailler, je me moque de savoir si le TAP est bien ou non tant qu’elle me donne du travail.
C’est pour ça que j’avais créer un sujet demandant plutôt des expériences vécues ou autres plutôt que “Le TAP C’est nul vous en pensez quoi vous ?”
Mon but est de faire un beau projet TAP afin d’atténuer les rumeurs qui circulent partout et que plus de la moitié des parents soient content de mettre leurs enfants aux TAP à partir de l’année prochaine. Je sais très bien que nous ne vivons pas dans un pays de bisounours et qu’il y aura toujours des gens borné qui peut importe ceux que tu peux leur proposé cela n’ira pas mais j’ai l’espoir que dans ma commune, nous feront un beau projet =)
Voilà pourquoi j’avais posté ce forum pour anticiper les difficultés des autres et non pas pour parler de la réforme et politique ….
balthazaar a écrit :
Le rôle actuel des élus est justement de parquer les enfants (on dit “assurer leur sécurité”) en faisant des économies d’argent. L’école est le meilleur endroit de ce point de vue. Faudrait donner un autre rôle aux élus, mais ça personnellement je ne suis pas tout à fait sûr que ce soit possible.
D’où tu tiens que c’est leur rôle ? Parce que certains, ultra-minoritaires, se contentent de cela ? Es-tu prêt à payer plus d’impôts locaux ?
Déjà pourquoi les syndicats? Pourquoi pas directement les enseignants? Je parie qu’il peut les faire entrer tous dans une salle, tandis que s’il contacte les syndicats, d’une part il n’aura pas une vue d’ensemble, d’autre part il se contentera d’écouter celui qui lui assurera sa réélection. Ce n’est pas démocratique il y a un problème.
Une définition de syndicat : “mouvement social et politique des travailleurs, organisés pour défendre leurs intérêts, imposer des changements et, parfois, transformer le mode de production”, pas démocratique ?
Personnellement je n’aurais pas distingué. Un jour j’ai vu des responsables hiérarchiques rentrer d’une réunion régionale, ça parlait de TAP : C’est un terme venu d’en haut.
Je suppose que c’est issu d’une réaction aux reportages façon TF1 qui ont montré en microtrottoirs des parents disant que les animateurs étaient des débiles qui ne faisaient que du foot et de la pâte à sel. La hiérarchie a dû trouver un moyen de faire croire que ça allait être différent…
Ca veut dire quoi, seul le “terrain” a raison ? Pour ce qui est de TF1, j’avais plutôt l’impression qu’ils en étaient à glorifier le foot et la pâte à sel.
J’irais même beaucoup plus loin. Voir sur cette page du sénat une proposition de loi obligeant les parents à scolariser leurs enfants. Pour l’instant seule l’instruction est obligatoire, pas la scolarisation.
Tous les signataires de cette proposition sont à l’Union pour Mes Poches, pas exactement la même origine que la réforme dont il est question dans ce fil.
Ce sont des lobbies. Travaillent-ils pour leur pomme où se mettent-ils au service d’autres intérêts? Ils ont déjà cette place (école moderne, tout ça).
Les fédés sont des lobbies ? Ben oui, évidemment, si l’on enlève à cette appellation la notion de clandestinité qui y est souvent associée.
Oui, cependant je garde un œil méfiant envers les fédés qui sont trop appréciées du pouvoir. Elles obtiennent du fric pour tenir un rôle exécutif précis en mettant en place une politique décidée ailleurs. C’est pour ça qu’il ne s’agit pas d’éducation populaire : les fédés représentent un pouvoir, un financeur, des élus…
Et oui, les fédés sont payées pour mettre en place une politique décidée ailleurs : c’est ce qu’on appelle un “appel d’offres”. En se renseignant un peu, on se rend compte que ce n’est pas forcément le fonctionnement préféré de toutes les fédés mais celui imposé par de plus en plus de collectivités. En quoi les fédés représenteraient-elles un pouvoir, un financeur, des élus ?
les fédés ne représentent pas leurs clients, encore moins leurs employés.
Euh, pour ça, il y a les syndicats.
@jetty
Et bien qu’ils les demandent leur locaux, que leurs supérieurs et les élus fassent leur job au lieu de parquer des gosses dans les écoles durant leur temps libres.
Le rôle actuel des élus est justement de parquer les enfants (on dit “assurer leur sécurité”) en faisant des économies d’argent. L’école est le meilleur endroit de ce point de vue. Faudrait donner un autre rôle aux élus, mais ça personnellement je ne suis pas tout à fait sûr que ce soit possible.
Pour le venin, si tu penses que ca en est tu es vraiment bien égocentré sur ta position d’animateur.
Ça ne me dérange pas. Content de voir que je m’étais trompé et que tu n’as rien contre les animateurs.
Et bon nombre d’anim que j’ai vus à l’oeuvre ces deux dernières années en périsco sont juste des catastrophes ambulantes. Et si tu es un tant soit peu honnête et sur le terrain tu le sais comme moi.
Biensûr, je viens de l’écrire quelques messages plus haut. Simplement je refuse la résignation. Ces gens ne sont pas devenus animateurs par stupidité, ces gens ne sont pas devenus stupides à cause de l’animation (quoique). Ces gens sont dans une position où ils ont obligation de se comporter de cette façon, et si cette position changeait ils seraient capables de se comporter différemment.
De plus étant moi-même forcément la catastrophe de quelques enseignants, précisément parce que je refuse d’être autoritaire et normatif comme ils le souhaiteraient, je suis un peu obligé de contre-argumenter.
A votre avis qui est en ballotage et souhaite rencontrer très rapidement les syndicats enseignants de notre ville sur la réforme des rythmes…
Déjà pourquoi les syndicats? Pourquoi pas directement les enseignants? Je parie qu’il peut les faire entrer tous dans une salle, tandis que s’il contacte les syndicats, d’une part il n’aura pas une vue d’ensemble, d’autre part il se contentera d’écouter celui qui lui assurera sa réélection. Ce n’est pas démocratique il y a un problème.
@crevette
ok, mais alors dans ce cas pourquoi les distinguer du temps périscolaire “classique” ?
Personnellement je n’aurais pas distingué. Un jour j’ai vu des responsables hiérarchiques rentrer d’une réunion régionale, ça parlait de TAP : C’est un terme venu d’en haut.
Je suppose que c’est issu d’une réaction aux reportages façon TF1 qui ont montré en microtrottoirs des parents disant que les animateurs étaient des débiles qui ne faisaient que du foot et de la pâte à sel. La hiérarchie a dû trouver un moyen de faire croire que ça allait être différent…
donc en gros essayer d’égaler les enseignants. J’ai l’impression que la réforme grossit ce truc là.
Pas dit qu’il soit question de rivaliser dans le sens que tout le monde imagine, mais oui. Rivaliser dans le rôle qui consiste à insuffler à la base de la pyramide les principes qui viennent du haut.
J’irais même beaucoup plus loin. Voir sur cette page du sénat une proposition de loi obligeant les parents à scolariser leurs enfants. Pour l’instant seule l’instruction est obligatoire, pas la scolarisation.
@vegeteuse
Mais peut-être faudrait-il arrêter de considérer l’école comme le lieu de “travail” des enfants? Peut-être faudrait-il prendre en compte tout ce qui n’est pas scolaire/savoirs
Les mœurs populaires ont accepté l’idée que les enfants ne vont plus à l’école uniquement pour y recevoir une instruction. Ils y vont pour recevoir une éducation.
L’école sert à apprendre aux enfants à se conformer aux exigences républicaines.
Par conséquent même lorsqu’un enfant n’est pas en train de s’instruire il peut être productif aux yeux de la société car il est en train de s’entrainer à devenir plus compétitif.
C’est d’ailleurs à cette éducation-là que l’animation fait souvent référence, il me semble.
Les fédé d’educ pop foncent tête baissée dans la brèche pour se crédibiliser et se faire une place au côté du Grand Savoir scolaire
Ce sont des lobbies. Travaillent-ils pour leur pomme où se mettent-ils au service d’autres intérêts? Ils ont déjà cette place (école moderne, tout ça).
@moilapa
Bin, avant l’idéologie, y’a quand même de très loin la question du fric : un claé, c’est une part de gateau
Oui, cependant je garde un œil méfiant envers les fédés qui sont trop appréciées du pouvoir. Elles obtiennent du fric pour tenir un rôle exécutif précis en mettant en place une politique décidée ailleurs. C’est pour ça qu’il ne s’agit pas d’éducation populaire : les fédés représentent un pouvoir, un financeur, des élus… les fédés ne représentent pas leurs clients, encore moins leurs employés.
moilapa a écrit :
Bin, avant l’idéologie, y’a quand même de très loin
la question du fric
La réponse est donc juste tristement simple.
Sur Toulouse, je pensais que c’était les Francas qui avaient gagné une grosse part du marché avec l’arrivée de la gauche. Au vu de la tournure des élections, ils doivent effectivement bien serrer les fesses.
Au passage, y’a moyen pour certains de
se goinfrer personnellement : voir là aussi
ce qui s’est passé à Léo Lagrange midi-
pyrénées il y a pas longtemps…
Je suis peut-être complètement larguée, mais qu’est-ce qui s’est passé?
Il faut vraiment voir les enfants comme de la viande :
parce que sinon on ne comprend pas ce
qu’est l’animation sociocul (où alors on est
animateur dans le sociocul)
Bha c’est ça, je comprenais pas…
Bin, avant l’idéologie, y’a quand même de très loin
la question du fric : un claé, c’est une
part de gateau : un môme, c’est du fric
avant tout, de la part de marché : ce n’est
pas une façon de dire : dans l’animation
sociocul, un enfant c’est de la viande.
il est
très intéressant d’observer de l’intérieur
la guéguerre au moment du partage du
gateau (dans les mairies on appelle ça
“appel d’offre)
Par exemple sur toulouse, quand la droite
s’est ramassée, Léo Lagrange-parti socilaiste
Midi-Pyrénées
en tête a toqué à la porte
de leur pote.. j’ai connu ça aussi sur la
sous préfecture du coin : Muret. Là aussi,
les socilaistes arrivent à la mairie, on vire
ce qu’il y avait avant et on remplace par
les siens. jusqu’aux prochaines élections…
C’est aussi con que ça. Et quand les socialistes
se prennent un coup de pied au cul,
les nouveaux propriétaires vendent
les mômes à une autre boîte…
t’imagine même pas ce que ces boîtes sont
prêtes à concéder pour ramasser la mise…
a côté de ça, même sous une mairie socilaiste
à Toulouse, ‘faut vraiment se battre pour
gagner des miettes dans les luttes syndicales…
A Léo, on sert les fesses jusqu’à la semaine
prochaine…
Au passage, y’a moyen pour certains de
se goinfrer personnellement : voir là aussi
ce qui s’est passé à Léo Lagrange midi-
pyrénées il y a pas longtemps…
Il faut vraiment voir les enfants comme de la viande :
parce que sinon on ne comprend pas ce
qu’est l’animation sociocul (où alors on est
animateur dans le sociocul)
moilapa a écrit :
Côté sociocul (les anim et leurs maîtres)
on a enfin l’occasion de la revanche :
la mise en pratique de cette idée même
“d’éducation populaire” : soit l’idée qu’il
ne peut y avoir une main mise de la seule
école sur l’éducation du peuple !
Cette animation s’est construite sur cette idée,
en opposition à cette éducation nationale, cette
instruction public (alors même que c’est
ce même Etat qui nourrit et dicte ses raisons
à cette animation sociocul) !!
Bien merci Moilapa, tu viens de répondre à une de mes questions. Pourquoi les fédé d’educ pop veulent-elles absolument se faire une place à l’école? Je comprends mieux…
Côté sociocul (les anim et leurs maîtres à eux :
les léo lagrange, les ligues, les francas
et autres usines à faire des débiles
des enfants)
on a enfin l’occasion de la revanche :
la mise en pratique de cette idée même
“d’éducation populaire” : soit l’idée qu’il
ne peut y avoir une main mise de la seule
école sur l’éducation du peuple ! Sur
l’idéologie politique de ce qui sera…
Cette animation s’est construite sur cette idée,
en opposition à cette éducation nationale, cette
instruction public (alors même que c’est
ce même Etat qui nourrit et dicte ses raisons
à cette animation sociocul) !!
Et ce, au sein même de l’école !!!!!!!!
Quelle formidable occasion de montrer
toute la “richesse” de réflexion d’une
“autre éducation’, on va leur montrer à
ces instit” ce qu’est que l’éducation…
.. alors même que cette
animation sociocul a toujours singé cette
éducation scolaire !!!! Avec, il faut être franc,
bien moins de capacité en tout point de vue
(à commencer par la capacité intellecutelle
…
Ce qui j’y vois d’intéressant, c’est que l’énorme
boule de merde qu’est l’animation sociocul,
basée sur des prétentions sans pareille,
est mis en lumière… et pas seulement
pour ceux qui vivent cette animation de
‘l’intérieur : chaque parent peut voir la
pauvre en tout point de cette animation
de ces animateurs…
Qunad il ne s’agissait que de s’en foutre
s’agissant de laisser son môme au centre
de loisirs, dont aucun parent n’attendait
autre chose que d’un parquage, une garderie
(ce qui est en soit est de mon point de vue
ce qu’i peut se faire de plus intelligent
s’agissant de regroupements d’enfants)
là on a touché à autre chose : les peurs et
fantasmes des parents sur ce que leur cher
petite boule de chaire allait devenir dans
cette société où ne compte que le paraître,
la “situation sociale” : “j’attends de l’école
qu’elle rempisse mon enfant, qu’elle en face
un dominant !
sacrilège !!! Au lieu de remplissage scolaire,
vous me proposez de l’animation !!!! Du
récréatif !!!!
Alors si en plus, pour cette mission vous
foutez à ces parents de l’animateur Bafa,
du neuneu sociocul…
jetty a écrit :
Vous aimeriez vous passer vos loisirs sur votre lieu de travail ??? Moi non et la plupart des enfants non plus
Mais peut-être faudrait-il arrêter de considérer l’école comme le lieu de “travail” des enfants? Peut-être faudrait-il prendre en compte tout ce qui n’est pas scolaire/savoirs et pourtant essentiels (jouer, rencontrer, s’ennuyer, vivre avec d’autres enfants, des adultes, apprendre seul, expérimenter, être en contact avec la nature, s’isoler, se disputer…) à la vie des enfants dans ce lieu qu’est l’école? Un lieu où on vit, pas où on travaille?
(évidemment je suis en plein hors sujet conceptuel mais c’est parce que je suis en train de lire des textes de “Pédagogues contemporains” :-D)
Sinon je ne demande pas des élèves amorphes juste pas surexcité. Les formidables animateurs diplômés BAFA que vous êtes ont bien dû voir quelque part dans leur cursus la courbe d’intensité de l’activité non ????
Je sais pas j’ai même pas le BAFA. Faut rien attendre de moi, en tout cas certainement pas de faciliter la tâche des enseignants 😀
crevette76 a écrit :
Du coup – en tout cas pour moi – distinguer ces temps là du “vrai” périsco, les programmer en consultation avec les acteurs de l’école et sur les lieux de l’école, ça en fait (avec toute une tripotée d’autres facteurs) des temps non plus “péri” scolaires, mais “mi” scolaires, ou “imitation” scolaire.
Je crois que les TAP sont/ou vont devenir de banals temps périscolaires. Les clae ont déjà très à cœur de rendre “pédagogiques” leurs activités, en tout cas je n’y vois aucune différence d’énoncés. Les clae vont-ils profiter de cette réforme pour abandonner encore un peu plus la notion de loisirs? Possible… et les tensions ne sont pas prêtes de s’apaiser.
Et du coup (bis), comment la réforme ne pourrait-elle pas attiser le conflit latent enseignant-animateur alors même qu’elle tend à distinguer de moins en moins bien leurs rôles respectifs ?
Oui, c’est ce qui se passe. Les fédé d’educ pop foncent tête baissée dans la brèche pour se crédibiliser et se faire une place au côté du Grand Savoir scolaire (pour des raisons qui échappent totalement à mon entendement).
Pourquoi vouloir refaire l’école après l’école? Pourquoi s’entraver avec l’éducatif quand on peut faire du loisirs? Pourquoi ne pas réfléchir et faire autre chose?
jetty a écrit :
Ils sont pédagogiques dans la mesure où la commune veut leur donner un sens pédagogique. A la base notre cher ministre de l’EN parlait d’activités poney, piscine, sorties au musée. Dernièrement il ne fallait pas trop en demander au tap l’enfant a aussi besoin de décompresser et de ne pas être dans la sur consommation. Traduction: Les politicards commencent tout juste à se rendre compte des conneries proférées ( sortir au musée c’est chouette mais ça demande des sous et du temps, pareil pour le poney tu fais pas cette activité en 45 min en comptant le déplacement). Dans bon nombre de communes : on s’oriente vers des activités bien plus classiques : danse, chant, jeux de société animés par des intervenants ou anim bafa ou bénévole sympa rien de bien révolutionnaire
ok, mais alors dans ce cas pourquoi les distinguer du temps périscolaire “classique” ?
moi la différence majeure que j’ai vue en lisant les TAP sur le net, c’est que les tap sont gratuits “pour cette année”, facultatifs mais pour plusieurs avec assiduité ou suivi recommandé et souvent inscription anticipée ; là ou le périsco est payant la plupart du temps (voire toujours ?) et sans conseil d’assiduité… ni “prétention” pédagogique.
J’me goure où ?
Et si j’me goure pas, quel intérêt à créer cette appellation de TAP ?
quand je parle de confusion de fonction, c’est plutôt dans le sens “faire miroiter aux anims qu’on va les valoriser en leur faisant faire du pseudo enseignement, du “vrai” pédagogique” ; donc en gros essayer d’égaler les enseignants (ou pire : de rivaliser avec eux).
J’ai l’impression que la réforme grossit ce truc là.
Avec le message sous jacent : “juste” anim c’est une fonction qu’on ne peut valoriser, parce que pas “vraiment” pédagogique, parce que garderie… que certains anims sont les premiers à cautionner…
Il s’agit bien de la question d’un
“désastre annoncé” : soit l’idée même
chez certains qu’avant la mise en place la
chose serait forcément catastrophique…
Il y aurait beaucoup à dire : finallement,
il ressort des échanges ni plus ni moins les mêmes difficultés
que j’ai connu 20 ans plus tôt lors de la
“massifcation” de l’idée du claé : notamment d’un côté
la crainte de l’empiètement sur une chasse
gardée, quoi que ça défendra le maître d’école,
de l’autre le gouffre qu’il existe entre
l’utopie totale de la chose écrite
fantasmée et la réalité de ce qu’est un
animateur, dans toute la limite de ce que
sont ces pauvres bougres…
Avec des réponses apportés au fur et à
mesure que cette animation in l’école
devienne une réalité acceptée, notamment
quand l’architecte dés le plan de la future
école prend en compte le claé et des salles
dédiées…
Car effectivement, comme le dit fort justement
une personne ci dessous : l’animateur
le premier voudrait autre chose que cette
salle de classe pour ces animations,
à la fois symbole de ce qu’il devrait rejeter
dans cette approche de l’enfant qui n’est
plus un élève, mais aussi du points de vue
“terre à terre” d’un lieu absolument pas
adapté à des animations : parce que là classe
est pensée comme un lieu où le “déplacement
libre” doit être empêché… Où la logique,
la norme est un élève assis à sa place,
dans cette discipline du corps, dans cette
guerre à cet ennemi sournois qu’est
l’enfant. Comme on dresse un bonzaï…
Comme le dit si bien la représente de
cette autre logique : “… écoles durant leur
temps libres”. A opposé à ce temps de
classe où cette “liberté” est un danger.
il est très facile, et à raison, du côté
professorale de voir d’un œil narquois
toute l’étendue de la prétention de cette
animation socioculturelle au vu des réelles
capacité de ses intervenants. Comme cette
simple prétention éducative en premier lieu…
Et c’est justement là l’erreur : dans cette
volonté qui ne devrait pas être celle de
l’animation, dans cette fumisterie “éducation
populaire”…
Il “suffit” de se débarrasser de ces logiques
éducatives pour en finir avec ce conflit là :
pas de platte-bande écrasée puisque deux
univers différents, deux logiques.
Mais ont pourrait tout autant faire le constat
des limites de ces instituteurs, dans la
grande ignorance “d’écrits modernes”
sur les questions de cet enfant, de cette
éducation, de la violence, de la question
sociale de la place de l’enfant dans une
société (cours d’école ou ensemble d”une
ation) du point de vue anthropologique
de cette cour d’école… la liste serait longue…
Sur ce qui est des “passerelles” entre ces
deux équipes travaillant sur un même lieu :
là aussi il ne peut s’agir de “bosser ensemble”,
d’être “dans une continuité éducative” :
cela n’a juste aucun sens, tant les idéaux
et objectifs devraient être contraires.
tout ce qui fait logique dans la classe
devrait être cela même que l’on devrait
combattre dans la cour. A commencé par
le tri de ces mômes…
L’animateur ne devrait rien attendre de
cette enfant, rien “projetiser”, mais
“construire avec”, à un moment M dans
cette cour d’école.
Mais cela renvoie encore à la capacité
intellectuelle de cet animateur, culturelle, à la capcité
d’élaborer une pensée sur ce qu’il fait…
sinon : effectivement il y aurait beaucoup
à dire sur la non préparation de cette
réforme.
Là aussi tout bêtement parce que ceux
qui ont pensé cette réforme ne sont pas
ceux qui vivent et font vivre cette école.
Ca pourrait tellement couillon, mais c’est
bien aussi couillon que ça : sur le papier
(j’y reviens) on peut fantasmer toute
sorte de capacités à ces pauvres
animateurs, comme on fantasmerait un
superhéros à la fois parfait gestionnaire
de l’humanité et de la monstureuse
complexité de tout groupe humain, à la fois
méga spécialiste en toutes disciplines
qui d’un coup de baguette magique
se transforme en une alchimique “super
pédagogie” qui vont nourrir cjhaque
enfant (ou comment un atelier de pliage
sur deux heures vont nourrir à tout point
de vue ces chers enfants)… capables de
mettre en place les fantasmes d’énarques
très loin de cette école…
Quand il suffirait juste d’avoir un autre regard
sur ce temps “hors la classe” du point de vue
juste du vivre ensemble : juste le soucis
de savoir comment un groupe de
personnes vont partager un temps et un
lieu, sans casser les couilles à personne
avec ces projets-enculages, ces objectifs
branlettes…
Que pourraient faire les mômes de se “temps
libéré”, de ce temps qui se devrait
être sans pensée “défrichage”, “remplissage”,
“utile”, utilitaire”, intéressé, productif…
Ce qui voudrait dire : se débarrasser du soucis
productif de ces énarques penseurs de
rpojets et soucieux de produire du citoyen
conforme, mais aussi se débarasser du
point de vue du parent. Dans cet non
productivité de ces temps : juste cette
pensée vivre ensemble, à travers par exemple
l’idée du jeu (ah ! Si seulement on
avait cherché à minima de se demander
ce que l’enfant pourrait attendre de ce temps…
L’enfant sera forcément livré à cet animateur,
très certainement un teubé qui ne se posera
jamais la question du sens de ce qu’il fait,
de ce que cet enfant pourrait attendre
de ce temps “libéré” : il n’a jamais s’agit
de l’enfant dans cette réforme…
Il suffit par exemple se relire le décret de 72 qui
a donné naissance à cette idée du claé,
de cette entrée de l’animation sociocul
dans l’école. De ce que ce texte a de skyzo…
Dans ces objectifs de contrôle de
ce “temps libre” si effrayant, de ce temps
où l’enfant est parmi ses pairs, recrée
la société… Cet enfant, cet ennemi…
là où tu trompes, je crois, Jetty, c’est dans
ce qu’un “claé classique” aurait de “juste
créatif, récréatif”… ça n’existe pas : les
prétentions sont bien là : “le jeu pour
le jeu” ne peut exister : le jeu doit avoir
un sens, il doit être contrôlé, productif :
on ne peut construire quoi que ce soit
en atelier manuel qui n’est un apport
“pédagogique”… quelle tartuferie…
Le malheur, c’est que l’on a donné cette
part du gateau que sont les animations
in l’école aux mêmes abrutis qui gèrent
depuis des décennies centres de loisirs
et autres colo à la con…
par quelle magique magique ces troupeaux
d’abrutis qui font l’animation sociocul,
auraient pu subitement penser l’enfant,
penser l’entre-enfant, le rapport de l’enfant à
l’adulte et de l’adulte à l’enfant ???
(je vais partitionner)