Déjà la situation sur Toulouse est un peu plus complexe que ce qui est décrit dans le journal.
Il n’a pas été attendu l’équipe de Cohen pour généraliser l’idée de claé, “d’après l’école”, ou même de semaine à 5 jours.
Certaines écoles fonctionnaient déjà ainsi avant.
En fait, il y avait tout un tas de fonctionnement différents dans la ville ! J’aurais presque envie de dire en exagérant que chaque école avait son propre fonctionneemt, ses propres heures de fin des classes !!!
Et qu’un parent pouvait avoir un enfant dans une école, un autre dans une seconde école, et des horaires différents !
Je me suis retrouvez sur une commune du département (tout début année 90) quand on est passé de 4 à 5 jours.
C’est sûr que ça a pas mal “chamboulé” l’équipe en place !
On est plusieurs à être partis… quand dans le clsh d’à côté cela a eu peu d’influence sur l’équipe… il n’y a pas une vérité…
Je me dis aujourd’hui que c’est peut être une bonne chose pour les enfants, qui échappent ainsi à la journée complète entre les mains des animateurs…
Mais malheureusement, ce temps “gagné” sur la connerie, se retrouve dans d’autres temps pas tellement plus enrichissant pour ces enfants….
Surtout quand la solution politique choisie est celle catastrophique des claés…
Parce qu’en implantant des animateurs sur les écoles pour gérer ce temps “en frise” le soir, logiquement on engage ces animateurs à entrer dans le temps récréation sur les autres temps : matin, midi -deux heures : c’est ce qui peut arriver de pire aux enfants.
Dans les calculs savants sur la journée de l’enfant (la chronobliologie !) on prend ces temps de claé comme des temps de “détente”, de “non école”, de loisirs… mais quelle connerie !!!!!!!!
Ces temps sont la plupart du temps des temps de travail pour l’enfant : en plus de 20 ans sur je ne sais plus combien de claé, j’ai vu l’évolution désastreuse de cette animation débarquée dans les écoles…
C’est vraiment ce qui peut arriver de pire aux enfants…
Le décret à la naissance de ces claé donnait déjà le ton de ce qui allait être : avec cette façon de voir la cour de l’école comme un endroit dangereux, violent, ce contre quoi il allait falloir lutter…