Violence en Maternelle

  • Ce sujet contient 19 réponses, 8 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par skippyremi, le il y a 12 années.
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  • #70326
    Import
      @import
      #70337
      moilapa
        @moilapa

        Sur la violence (certes réelle) des enfants entre eux :

        Il aurait été étonnant que des enfants, si prompts d’habitude à copier les adultes (jeux d’imitation, papa et maman où maman prend des roustes, maman qui fait le repassage, maman qui fait la vaisselle : voilà d’autres exemples de violences imposées à l’enfant, notamment la petite fille) occultent par magie toute cette violence autour d’eux : violence des adultes !

        si l’on est d’accord que l’enfant n’a pas à avoir de droit vis à vis de la société des hommes (bien que, je suis pas certains que tous nous ayons cette certitude en tête) qu’il est être irresponsable (ni droits = ni devoirs) est-ce que dans le cas des ACM (mini société ?) cela peut être la même chose ?
        Pour une question de ce “vivre ensemble”.

        Peut-on demander à un enfant aussi jeune que ceux des maternels, d’assumer les conséquences de certaines de leurs actions ?

        Tout en pensant qu’effectivement l’enfant n’a pas à avoir de droit (et donc de devoirs) vis à vis de la société, je pense que ça peut être le cas vis à vis de l’Autre.

        Je m’explique : même pour ce tout-petit : qu’est-ce qu’il a gagné à respecter cette loi ? Autrement dit : qu’est-ce qu’il a gagné à taire ces pulsions si agréables ?

        Est-ce que tout ce que le vivre ensemble peut offrir de plaisirs (ce que ces autres ont à offrir de jeux, de découvertes, de sensations…) est plus grand que la jouissance immédiate par exemple d’une bonne tarde à la gueule dans le malotri qui s’est permi de doubler au tobbogan ?

        Alors, faut-il se poser la question de ce que cette société offre aux enfants !!!! Ces cris, cette fureur, cette instabilité, apportés par les adultes !!! Est-ce cela que l’enfant aurait à espérer en abandonnant ces pulsions de mort !!!!
        Mais bien évidemment alors que cette violence aura toujours plus d’attrait que cette société !!!
        Evidemment que la violence aura toujours sa place dans une cour d’école maternelle !!!!!

        Alors ? Au delà de discourir… que peut-on faire en tant que simple animateur sur une cour d’école maternelle ? Accepter ? Ou agir ?

        Il me semble primordial d’avoir conscience de cette violence institutionnelle d’abord pour envisager d’agir auprès de ces enfants, savoir d’où vient cette violence.

        Et de dire : de dire tout simplement : de créer un temps, un espace qui est “hors la réalité de l’école ” : oui d’accord, l’école est violente et engendre de fait des comportements violents chez les victimes-enfants : mais je ne suis pas l’école : je ne suis pas ce système : je n’y crois d’ailleurs pas. en rien.

        Je vais créer un temps et espace (certes artificielle) où l’on va expérimenter autre chose : avec David, y’a pas le droit de se battre ! C’est tout. Voilà la seule règle posée.
        et aussi bête et simpliste que cela puisse paraître en réponse à une question aussi complexe : cela marche !!!!!!!!!!!!!!!!!
        Même pour des pitchous de 2 ans dont on dit si facilement qu’ils sont.. ne savent pas, etc…

        Pourquoi ?????

        Tout simplement vis à vis de ce qu’il y a à gagner à respecter cette règle. Et donc ce qu’il y a à perdre !!!!!!

        Par exemple, sur l’école maternelle où je suis en ce moment tous les soirs :

        chaque temps n’est que jeu, surprise, plaisir : il y a 150 enfants dans la cour et seulement dix à chaque (multiplié par 2 chaque soir) qui vont participer (à quelques grandes exceptions prêts)

        La seule chose qui compte pour les enfants quand j’arrive, c’est de savoir que “ça va commencer” !!! Il va y avoir une fête ! Un truc à ne pas manquer !!!

        C’est aussi con que ça et ça marche !!!!! Il a suffit une fois qu’un enfant montre à tous à ses dépends que cette loi n’est pas juste un fantôme de plus (une bousculade et le retour dans la cour immédiat, départ du petit terrain d’herbe qui surplombe la cour : petit terrain observable de la cour : manière de voir tout ce que l’on à y perdre !!!)
        pour que cette loi n’a pas à eu ce jour à être reposée.

        Parce que l’on a même pas le temps pour se disputer ! Parce que cela n’est pas approprié ! C’est le temps avec David !!!!

        Et que l’on ne me sorte pas le sempiternel “oui mais tu es sur une école “qui ne pose pas problème”….
        parce que ç’est la même chose dans les écoles de mater :
        en dehors de cas sans doute “pathologiques” pour lesquels nous ne sommes en rien armés pour agir, en faisant confiance en l’intelligence des enfants, et la réalité de ce que l’on a à perdre (d’où le travail gigantesque de réflexion sur ce que l’on amnèe sur ce temps et surtout la façon dont on l’anime !!!) ça marche !!!!
        Juste en proposant ce temps “suspendu”, hors du temps, où tout n’y est que plaisir, découverte…

        Mais alors ? N’est-ce pas juste une exception ?
        Oui. C’est vrai.
        Mais aux enfants de faire ce qu’ils veulent de cette excpetion vécue : ce temps où l’on joue ensemble, on “s’écarte” ensemble, où tout est jeu, plaisir…

        Il ne s’agit pas de faire une ressussé d’un paradis perdu volé à ces cons de catho, mais de proposer une alternative à cette violence partout, tout le temps, cette logique du “j’avance en marchant sur la gueule” mise en place par les mêmes connards qui prétendent lutter contre la violence (le sport, les notes en classe, les classements en tous genres…)

        avant de prétendre parler de lutte contre la violence, penchons nous sur nos pratiques, nos organisations, la façon de penser et d’être avec ces enfants…
        Il sera tant ensuite de chercher comment faire de ces temps vécus ensemble des temps plus harmonieux.

        De réfléchir, pourquoi pas, à ce qu’un conflit peut apporter à un groupe, de comment on peut faire d’un conflit un “ciment” et non une félure dans un groupe… même si je suis plus dans une réflexion “en dehors” et que le temps avec moi est hors certaines réalité : parce que je pense que ce n’est qu’à ce prix que l’on peut créer ce “temps suspendu”, cette bulle… non pas en niant ce qui peut opposer des personnes, mais en disant : “Pouce ! durant ce temps-là, on met de côté un temps tout ce qui oppose : on est juste là pour s’amuser. Rien de plus. Absolument rien de plus (j’entends par là notamment toutes les conneries socio-cul sur ce que l’on prétend apprendre aux enfants, l’idée même d’éducation qui n’a pas besoin d’être “posée” pour exister, être à l’oeuvre, dans un groupe humain)

        Comment parler de non violence à des enfants qui n’ont jamais expérimenter un autre rapport à l’autre que par la violence ! Dans la classe ! La famille, le culb de sports, la rue …

        #70424
        coco_68
        Modérateur
          @coco_68

          Moilapa,
          Merci 🙂 de ces éclaircissements sur un mode plus réflexif. Même si je n’adhère pas aujourd’hui à 100%, je comprends mieux, je progresse et j’apprécie.

          #70429
          moilapa
            @moilapa

            Il ne s’agit pas pour moi de généraliser : je pense même que ces “prédateurs” sont minoritaires (ultra minoritaires)

            Par contre, pour des personnes qui se sont construits (parce que l’on ne nait pas criminel, au contraire de ce que disait Connard 1er) sur ce mode, que ce soit du point de vue des violences ou d’une sexualité “non admise” , bien évidemment que le choix d’un métier pouvant permettre la mise en vie de ces fantamses est en question.

            Et là encore je crois que ceux qui font ce choix sciemment sont ultra minoritaires parmi ces ultra minoritaires : je crois qu’ils existent tout un tas de “pédophiles” par exemple qui vont vivre toute leur vie sans jamais agresser un seul enfant : parce qu’ils ont grandi dans une société qui a su créer des Interdits, parce que leur famille a su créer ses grands Interdits, que ces interdits font partis de ceux qu’ils sont, bien au delà de ce qu’ils taisent…

            Par contre, et c’est sur ces exemple que je m’appuie, la situation crée la possibilité du “passage à l’acte” : l’exemple de ces soldats casque bleus est la meilleur preuve : ces gamins avec leurs beaux casques n’étaient sans aucun doute aucunement construits sur un mode pervers : par contre, leur état de fragilité (même ponctuel) (la guerre, le stress de ces camps de mourrants, la violence du décor qui n’a rien à voir avec leur vécu…) comme le fait d’être loin de chez eux, des leurs, de leur petite copine, le côté “meute”… tout ça a rendu possible l’idée de baiser des petites filles. (j’en parle sur un autre post un peu longuement)

            C’est la situation qui a fait le passage à l’acte ! Et non la construction pervers !!!!!

            Ramenée à la question des colos par exemple, ce qui est à surveiller, ce n’est pas tant l’émotion ressenti par un (une) animateur (trice) qui jouait avec un petit (petite) sur les genoux, et qui a subitement était “troublée” par ce qu’il a ressenti, dans ce qui était sans aucun doute un jeu de séduction (parce que la personne équilibrée et construite sur un “mode non problméatique” pour faire dans le soft, sonnera elle-même cette petite alarme salutaire) , mais les animateurs qui sont en “état de faiblesse” (d’accord sur le fait que c’est là un “concept” plutôt bancal !!!) loin de chez eux, de leurs repères, qui peuvent dans une passe “sentimentale” difficile, où qui simplement à 20 ans n’ont pas encore totalement “couché sur le papier” ce que sera leur sexualité…

            Peut-on croire que ces jeunes de 20 ans que l’on peut parfois entendre dans les infos étaient déjà pédophiles ?
            Où ont-ils “mal interprétés” ces “démonstrations d’amours” que peuvent donner les enfants, sans le moindre calcul, sans la moindre idée de la façon dont un adulte va “traduire” ce que l’enfant a “dit” ? Sans le moindre rapport à la sexualité adulte ?

            Je crois que cette fragilité des adultes est a bien plus “observer” que l’improbable “vrai pédophile” qui lui a construit sa personnalité sur un mode de dissimulation, qui lui sait cacher ce qu’il est, ce qu’il désire. Parce que lui rarement on sera le remarquer, le “découvrir”. Ce ne sont que ses actes “cachés” et les mots des enfants quile permettront éventuellement.

            S’agissant de la violence d’une façon plus générale, je crois que c’est la même chose : l’Asem ou l’infirmière qui choisit ce métier pour mettre en vie sa perversité, cela fait preque partie du folkore, comme le grand méchant pédophile aujourd’hui a remplacé le grand méchant loup des contes dans “l’imaginaire collective”, l’ogre dont on vomis la perversion d’autant plus avec violence que l’on s’y reconnait (qui d’ailleurs dans ces contes étaient les mêmes !!!) Et au delà des quelques figures médiatiques qui permettent à la société de ses construire ses démons, il existe TOUS les autres : dans leur fragilité, passagère ou pas.

            Que dans un lieu clos où tout semble permis à celui qui a pouvoir sur des êtres très fragiles, à sa merci, ce ne sont sans doute pas ces grandes figures monstrueuses qui font le plus de victimes : ce sont ces gens boussilés par un divorce, un décés, une fatigue monstrueuse… s’agissant de violence dans les écoles maternelle, c’est notamment cette routine, les rapports tendus entre les travailleurs, qui sont les premiers donneurs de coups, ou de “violences dites” .
            C’est là qu’elle st cette violence hors violence institutionnelle.

            Et cette violence institutionnelle ne fait “qu’encadrer” cette violence “personnelle”, ne fait que permettre.
            Parce que dans ces sytèmes violents, la propre violence du travailleur n’en est que mieux diluer (comme le senrtiment de respnsabilité)
            Cela est vrai au niveau d’une société, un régime politique, comment ne le serait-ce pas dans ces “mini-sociétés”, y compris dans celles où l’on parle “péda”, “rélfexion scientifique”, “éducation”… Le fait de parler, même correctement, de question de pédagogie ne tait pas la part monstrueuse que chacun a en soi !

            Je ne connais pas de lieu plus violent qu’une école maternelle.
            Si l’on traitait les prisonniers comme l’on traite les enfants de 2-6 ans dans ces lieux, les prisons seraient constamment en révolution.
            Parce que le prisonnier, au contraire de cet enfant de maternelle, a au moins la possibilité de dire non.

            #70432
            coco_68
            Modérateur
              @coco_68

              moilapa a écrit :

              Et que quelqu’un prétende qu’une seule école maternelle n’est pas violente avec les enfants qui y sont éternés, est un juste un connard. Ou un idiot. Ca n’existe pas.

              Alors j’en suis certainement un, à ton aune.

              C’est parce que ces lieux sont des lieux clos que cela est possible.

              Et ceux qui ont ce type de pulsions ne s’y trompent pas : c’est là qu’il faut bosser.
              J’ai la faiblesse de croire qu’ils sont très largement minoritaires, mais on peut à travers de nombreuses “affaires” se rendre compte que ces “prédateurs” peuvent devenir des “déclencheurs” pour le reste de l’équipe, que ceux qui avaient jusque là tu ces pulsions (en eux aussi présentes, comme en chacun de nous) se pensent libérés de quelque chose : cela est vrai principalement de la violence (chacun a pu faire l’observation que la “violence entraîne la violence” sur un accueil enfants où l’équipe en place à l’habitude de hurler après les mômes, par exemple dans une cantine, rapidement les “nouveaux arrivants”, même choqués dans un premier temps de ce traitement bestial du groupe enfants, vont petit à petit se mettre “à hauteur” du reste de leurs collègues. quand bien même ils aient été choqués dans un premier temps) : prenons l’exemple de cet orphelinat en Grande Bretagne, ces séances de tortures sur enfants, viols….
              Ou cet autre récent éclairage, sur les casques bleus dans les camps de réfugiés en Afrique : quand les viols sur petites filles se font sur une grande échelle, on ne peut croire que tant de jeunes soldats aient choisi l’armée par calcul, se dire qu’ils seraient certainement dans une situation où ils allaient pouvoir violer de la viande fraiche.
              On peut le concevoir dans le cas de prof, animateur, curé… où le calcul est facile.
              Mais qui pourraient croire que l’on s’engage dans l’armée en calculant de cette sorte !!!
              C’est bien que ces “sombres pensées” existaient en chacune de ces personnes, sans que cela soit pathologique, criminel… Et que c’est la situation qui a “déclenché”, permis : ces enfants ici qui se retrouvent sans aucune protection, victime parmi les victimes : des enfants orphelins dans des camps de réfugiés, où le soucis premier n’est pas de savoir qui a couché (violé) qui, mais comment ne pas mourir juste pour aujourd’hui, bouffer ????

              Tant que l’on aura pas pensé tous ces accueils comme des lieux ouverts, la situation fera que ceux qui y ont un pouvoir, même dérisoire, laisseront libre court à leurs envies les plus noires.

              Nous sommes pires que des animaux : parce que l’on a la conscience de ce que l’on fait. De ce que l’on est.

              Ne pas voir la maltraitance dans une école maternelle, cela ne peut vouloir dire qu’une chose : on fait partie de ces maltraitants.

              Là, je dois bien avouer que je n’avais pas saisi à quelle maltraitance tu faisais allusion. Un des derniers “SH” en fait une analyse fort intéressante (Sciences Humaines, Les grands dossiers, n°25, déc 2011/ jan-fév. 2012 – Affaires criminelles).
              Ainsi, si je peux te suivre sur la maltraitance institutionnelle comme source de maltraitance du plus faible par les agents de cette institution, je n’adhère pas au “tous les (profs, anims, curés…) sont des pervers”. C’est une généralisation (comme celle que tu fais dans la première partie reprise supra) à laquelle je ne peux souscrire car elle ne correspond pas à mon expérience (pour aucune des trois corps de métier cités d’ailleurs).

              #70434
              moilapa
                @moilapa

                (qu’est-ce que tu as dû en baver…).

                ca, pauvre con, tu peux te le carrer dans le cul.

                Ton commentaire est tout aussi dirigé et modelé par ton éducation;
                Bien entendu !
                Ce vécu ne s’arrête pas à ce que l’on a vécu enfant. Mais aussi à ce que l’on vit, observe, adulte.

                De même que l’idiot qui ne voit pas en quoi une école maternelle est une violence en elle-même : son point de vue particulier fait qu’il va occulter toute une partie de la réalité de ces lieux d’enfermement utltra violents. De la violence qu’il fait subir aux enfants (tout en prétendant lutter contre cette violence !!!!)

                Ce qui va permettre à ces quiches, la bouche grande ouverte, de venir faire chier les gamins sur “leur violence” tout en se battant les couilles de toute la violence autour de ces enfants, en grande partie la raison de la violence “secondaire” ensuite des enfants.

                Et des attentes sociétales aujourd’hui attachées à l’institution scolaire ?

                Qui sont ? Faire des clones ad eternam pour le bien d’une société de plus en plus inhumaine, qui se fout du concept d’individu ?

                tous les membres des équipes qui bossent dans les écoles mater ne sont pas des “connards”.
                Alors là effectivement nos observations diffèrent totalement. Accepter de travailler dans une école maternelle dans “l’équipe institutionnelle, c’est accepter cette violence faite aux enfants.
                Ca serait comme de travailler dans une secte et de mettre en place un observatoire des violences faites aux individus…

                Je suis à peu près d’accord avec le reste de tes observations.
                Dans ces lieux clos, comme dans tout lieu clos où certains ont du pouvoir sur des gens très fragiles, à leur merci (acceuils pour personnes âgées, débiles mentaux, enfants sans parents, sectes, prison, colonies…) la présence de la violence va de soit : on a pas l’un sans l’autre.

                Et que quelqu’un prétende qu’une seule école maternelle n’est pas violente avec les enfants qui y sont internés, est un juste un connard. Ou un idiot. Ca n’existe pas.

                De la même façon que ce que l’on appelait les orphelinats sont le lieu idéal pour débrider une “certaine sexualité”, des fantasmes en tous genres à peu de frais (comme les colos à une autre échelle) que ce soit du point de vue sexuelle, de violence, les prisons, les dépotoires pour vieux, sont des terrains de jeu pour tout ce que l’humanité a à sa portée pour jouir. Tout ce qui dans la “vraie société”, au grand jour, serait pointé du doigt, condamné (parce que les potentielles victimes sont notamment en capacité de se défendre)

                C’est parce que ces lieux sont des lieux clos que cela est possible.

                Et ceux qui ont ce type de pulsions ne s’y trompent pas : c’est là qu’il faut bosser. The place to be.
                J’ai la faiblesse de croire qu’ils sont très largement minoritaires, mais on peut à travers de nombreuses “affaires” se rendre compte que ces “prédateurs” peuvent devenir des “déclencheurs” pour le reste de l’équipe, que ceux qui avaient jusque là tus ces pulsions (en eux aussi présentes, comme en chacun de nous) se pensent libérer de quelque chose : cela est vrai principalement de la violence (chacun a pu faire l’observation que la “violence entraîne la violence” sur un accueil enfants où l’équipe en place à l’habitude de hurler après les mômes, par rexemple dans une cantine, rapidement les “nouveaux arrivants”, même choqués dans un premier temps de ce traitement bestial du groupe enfants, vont petit à petit se mettre “à hauteur” du reste de leurs collègues. quand bien même ils aient été choqués dans un premier temps) : prenons l’exemple de cet orphelinat en Grande Bretagne, ces séances de tortures sur enfants, viols….
                Ou cet autre récent éclairage, sur les casques bleus dans les camps de réfugier en Afrique : quand les viols sur petite filles se font sur une aussi “grande échelle”, on ne peut croire que tant de jeunes soldats aient choisi l’armée par caclul, pensaer qu’ils se retrouveraient certainement dans une situation où ils allaient pouvoir consommer de la viande fraiche.
                On peut le concevoir dans le cas de profs, animateurs, curés (curée)… où le calcul est facile.
                Mais qui pourrait croire que l’on s’engage dans l’armée en calculant de cette sorte !!!
                C’est bien que ces “sombres pensées” existaient en chacune de ces personnes, sans que cela soit patalogique, criminelle… Que leur éducation, leur vécu enfant notamment, leurs rapports aux autres, a tus tout cela. Et que c’est la situation qui a “déclanché”, permis : ces enfants ici qui se retrouvent sans aucune protection, victime parmi les victimes : des enfants orphelins dans des camps de réfugiers, où le soucis premier n’est pas de savoir qui a couché (violé) qui, mais comment ne pas mourir juste pour aujourd’hui, bouffer ????
                Et qui une petite fille doit saigner un peu pour avoir une bouchée de pain, bien évidemment que la petite fille va choisir de vivre !!!

                Tant que l’on aura pas pensé tous ces accueils comme des lieux ouverts, la situation fera que ceux qui y ont un pouvoir, même dérisoire, laisseront libre court à leurs envies les plus noires.

                Nous sommes pires que des animaux : parce que l’on a la conscience de ce que l’on fait. De ce que l’on est.

                Ne pas voir la maltraintance dans une école maternelle, cela ne peut vouloir dire qu’une chose : on fait partie de ces maltraitants.

                Ne soyons pas fénéants dans notre réflexion, nos observations. Ne soyons pas si empressés de nous cacher derrière une “parole propre”, où l’on ne voit que ce qui ne nous dérange pas.

                S’agissant de violence, je peux vous assurer que je sais de quoi je parle…

                #70438
                coco_68
                Modérateur
                  @coco_68

                  moilapa a écrit :
                  La première violence faite aux enfants sur une école maternelle, et de très très loin devant toute autre forme de violence, c’est celle exercée par les adultes sur les enfants, que cela soit en leur nom (leurs pulsions) ou au nom de l’institution : je n’ai jamais connu une seule école maternelle où les enfants n’étaient pas maltraités par les adultes. L’école en elle même est maltraitante !!!!

                  Tu distingues ici ce qui relève de la violence institutionnelle de la violence personnelle. Pourquoi glisser ensuite vers le tout personnel ? As-tu une idée du cadre institutionnel de l’école maternelle ? Et des attentes sociétales aujourd’hui attachées à l’institution scolaire ?

                  Ce film est un point de vue dirigé à un moment donné, un montage, des choix !!!! Par une personne avec une éducation propre, un vécu…

                  Ton commentaire est tout aussi dirigé et modelé par ton éducation (qu’est-ce que tu as dû en baver…).
                  Plus récent, tu pourras lire Jean Epstein.
                  Sur la violence en général, un bon livre.

                  Vouloir “lutter contre la violence” dans une école maternelle, c’est JUSTE une grosse marade !!!!

                  Non, ce n’est pas drôle…:cry:
                  Pour trouver des solutions (localement, elles existent), il faut, c’est vrai, une action des adultes en charge de l’école mater. Or ceux-ci réagissent aussi à la même violence institutionnelle. Ils sont alors soit efficients pour en diminuer l’impact sur les enfants (c’est une question de volonté mais aussi de moyens personnels et collectifs), soit, au nom de leur protection personnelle, ils vont reporter l’ensemble de la violence institutionnelle sur les enfants (plus simple, moins questionnant, mais totalement inefficace !) et le risque est de voir ce comportement s’enkyster, ce qui amène (j’espère que lors de tes études de terrain, tu l’auras noté) des écoles violentes et d’autres non (ou moins).
                  Pour les équipes qui savent mettre en œuvre des fonctionnements réfléchis autour de l’enfant, le niveau de violence mesurable sur le terrain baisse sensiblement car, non, tous les membres des équipes qui bossent dans les écoles mater ne sont pas des “connards”.

                  PS : Un livre à lire pour retrouver l’espoir (non, tout n’est pas perdu, moilapa !) : lien, un peu épais, mais çà se lit bien :coucoub:

                  #70485
                  Import
                    @import
                    #70494
                    PROBST
                      @probst

                      Image choque du jour

                      Je récupère les enfants de maternelle ce petit midi et je retrouve l’un d’entre eux, 4 ans, avec une gomette sur la joue.

                      Je parle avec lui tranquillement et lui demande s’il avait suffisemment de feuilles pour coller ses gomettes quand son copain intervient :
                      ” tu sais, c’est pas lui qui l’a collé, c’est la maitresse. Elle nous colle des gomettes rouges, les moyennes, sur la joue à chaque fois qu’on est pas sage. Et quand on en a trois, on va au coin ! ”

                      ….

                      #70618
                      moilapa
                        @moilapa

                        La première violence faite aux enfants sur une école maternelle, et de très très loin devant toute autre forme de violence, c’est celle exercée par les adultes sur les enfants (que cela soit en leur nom (leur pulsion) ou au nom de l’institution) : je n’ai jamais connu une seule école maternelle où les enfants n’étaient pas maltraités par les adultes. L’école en elle même est maltraitante !!!!

                        Et je suis persuadé qu’il n’existe pas d’école maternelle où cette violence des adultes sur les enfants ne s’exprime pas au quotidien.

                        L’école maternelle EST la violence : la collectivité “école maternelle” EST une violence pour des enfants de 2 à 5 ans.
                        L’organisation de l’école maternelle est une violence pour les enfants.
                        Les sonneries, le lever le matin trop tôt pour ces mômes, la collectivité imposée partout TOUT LE TEMPS…

                        Ce qui est remarquable, ce n’est pas que des enfants puissent exprimer de la violence : c’est qu’il y en ait qui ne le font pas !!!!

                        Les écoles maternelles sont de petits univers clos où les travailleurs n’ont plus rapidement aucun repère : cette violence est partout et on ne la voit pas plus : cette façon de presser les enfants parce que le connard d’adulte est en retard (mais qu’est-ce que “être en retard pour un enfant de 3 ans” ????
                        Ces adultes qui hurlent après les enfants sans même se rendre compte de la violence de leur rapport avec ces enfants, quand sans doute chacune de ces personnes au départ s’est dirigée vers ce type de travail parce qu’elle “aimait les enfants”…

                        Ces chiottes où l’on pisse et l’on chie devant les autres !!! Sans la moindre intimitée !!!!

                        Ces cantines bruillantes avec ces femmes fatiguées, dans une routine écrasante, parfois dans des rapports tendus entre personnes…

                        La violence est partout dans une école maternelle…

                        Avant de se soucier de la violence des enfants, si vraiment une équipe avait le soucis d’une action réelle, elle se regarderait…

                        Pour moi, parler fort à un enfant, le maintenir par un bras ou refuser la cantine parce que les parents ne peuvent la payer, c’est aussi de la violence que l’enfant absorbe au final.
                        N’est-ce pas sur cela qu’il faut avant tout travailler si l’on prétend agir contre cette violence ????

                        La première violence subie par ces enfants en maternelle, c’est celle des adultes.
                        Tous les adultes. Sans exception.
                        Et ceux qui diraient ou voudraient se faire croire le contraire, sont des menteurs ou des imbéciles (des connards)
                        Il n’y a pas de lieu plus violent pour des enfants de cet âge qu’une école maternelle. Il n’y a pas d’équivalent dans “le monde adulte” de lieu où des adultes endurent de tels violences. Ni prison, ni hôpital psychiatrique, ni refuge pour sans abris, ni même maison de retraite !!!

                        La violence des petits, comme l’a montré dans les années 90, Claire Simon
                        Il faudrait penser à réactualiser ses sources, ce film étant la tarte à la crème (moi le premier !!) que l’on ressort à chaque fois pour prétendre démontrer cette “violence enfantine” !!!!
                        A commencer par observée soit !!!!!!
                        Ce film est un point de vue dirigé à un moment donné, un montage, des choix !!!! Par une personne avec une éducation propre, un vécu…

                        Je fais exactement le même “travail” d’observation, cours après cours, et j’y vois tout autre chose : cette violence n’y est que très très rare !!!!
                        En prenant comme “étalon” la “société adulte”, cette cour d’école maternelle est bien bien moins violente !!!
                        C’est juste que de voir un petit “ange” de 4 ans ramasser des coups de poings et de pieds de la part d’autres “petits anges” remus le bide de ces connards sus nommés.

                        Moi j’y vois partage, amour, jeu, vivre ensemble, entr’aide… malgré la terrible situation mise en place par les adultes autour !!!!!!!!!!!

                        Comment se fait-il que de mon petit “promontoire” d’observation, la SEULE violence que j’obverse au jour le jour c’est cette violence QUOTIDIENNE et sans fin des adultes sur les enfants ?
                        Que dans la situation de “jeu partagé” que je vis avec ces petits JAMAIS je n’ai observé la moindre violence d’un enfant envers un autre, pas même un mot ! Pas même une intention !!!

                        Est-ce que cette violence c’est l’enfant où la société entière que l’on offre à ces enfants ??????????

                        Est-ce que ces temps sereins et pleins d’aventure où l’on construit une cabane puis ont fait un “pont” entre le toboggan et l’e prunier, puis “on va espioner les grands” (de l’école primaire derrière un grillage) puis… pose la question de la violence ?
                        A aucun moment !!!
                        Et ces mêmes enfants, dans la situation de classe (d’apprentissage façon éducation nationale, faite de gavage à mille lieux de ce que peut être un enfant de cet âge…) là effectivement en viennent à être violent…

                        Mais violent pourquoi ????? En REACTION.

                        Cette violence des enfants est NORMALE, SALUTAIRE !!!
                        Elle est aussi la voie montrée par l’institution, par les “grands” : cette violence, c’est en grande partie la même chose que ces enfants qui jouent à la dinette ou au train : des enfants qui imitent les adultes.

                        L’enfant adopte pratiquement toujours le comportement le plus adéquate à une situation donnée : si ces enfants sont violents dans cette cour d’école, c’est que c’est l’attitude la plus ADEQUATE, adaptée, appropriée, à une situation donnée. (qui qui leur est imposée)

                        Première piste : il ne faudrait pas attendre d’un jeu qu’il résolve des situations de violence. Donc utiliser tel ou tel jeu parce qu’on lui prete une fonction réguatrice est assez casse gueule.
                        Mais bien entendu, Bourricot ! Et c’est pourtant ce que l’on fait partout !!! On essaie de faire de ces enfants des skyzophrènes : on leur dit que c’est “mal” de faire preuve de violence, et en même temps le même “on” (les adultes autour d’eux) leur démontrent qu’ils usent de cette violence constamment : à travers le sport où l’on crée pour ses petits l’idée de l’Autre adversaire, ennemi, celui à battre, où déjà en classe l’Autre est celui à battre, pas seulement aux yeux de la maîtresse, où ces adultes usent de ruses (le jeu par exemple à la sauce éducation !!!!!!) pour parvenir à leurs fins… usent de violence en disant aux enfant dans le même temps combien cette violence est à rejeter !!!!

                        Et l’enfant, malgré ce que l’on pourrait croire, n’est pas un con (en tout cas, pas plus que l’adulte) : après l’expérience d’une ou deux situations où l’enfant a expérimenté ce double language sur la violence, peu à peu il fait comme tout le monde : il dissimule cette violence… pour mieux l’exprimer quand le “regard” adulte cesse !!!!

                        Si il y a bien une chose que l’école maternelle apprend aux enfants : C’est cette violence !!!!! La violence est le premier apprentissage de l’école !!!!
                        D’abord à travers ces femmes hurlantes qu’ils viennent à peine de rencontrer, puis à travers ces Autres mis dans cette même situation de violence constante, qui n’ont d’autre cible possible que leurs semblables.

                        Vouloir “lutter contre la violence” dans une école maternelle, c’est JUSTE une grosse marade !!!!

                        Et c’est surtout “se foutre de la gueule de l’enfance”

                        #70624
                        skippyremi
                          @f-remi

                          Merci Michmuch et shaa, ça me fait des références où aller, je vais étudier tout ça.
                          Bourricot, au niveau des pulsions, c’est des coups de pieds dans les moments de regroupement, des pincements, des claques à la moindre contrariété d’enfants entre eux.
                          Dans la cours de récré, ça se traduit par des enfants qui poussent dès qu’ils croisent un camarade…
                          C’est pas non plus Harlem hein, c’est plus fort certains jours et certains jeunes sont plus concernés que d’autres.

                          Au niveau de la présence d’une relaxologue, c’est une action au sein du RASED et dans une optique de suivi individualisée.

                          Je suis absolument en accord avec la notion de jeux libres, mais à partir du moment où le sang coule (oh, ça coagule vite), ça devient vite des problèmes “sécuritaires”

                          #70663
                          Simon
                          Administrateur
                            @simon

                            Hello Skypi,

                            Tu peux nous décrire les “pulsions” des enfants?
                            Le post de Shaa parle hyper bien effectivement d’une partie des relations sociales à cet age. Mais il faudrait creuser oui, s’il y a un relaxologue c’est que l’institution y a vu un impératif à résoudre une problématique, quelle est-elle?

                            Première piste : il ne faudrait pas attendre d’un jeu qu’il résolve des situations de violence. Donc utiliser tel ou tel jeu parce qu’on lui prete une fonction réguatrice est assez casse gueule.

                            Deuxième piste : le jeu permet toutefois plein de choses. Donc provoquer du jeu, laisser du temps au jeu spontané et dans la durée est une excellente façon à ce que le groupe s’auto-régule par les jeux qu’ils opteront.

                            Deuxième piste : par contre

                            #70684
                            Shaaa
                              @shaaa
                              #70696
                              michmuch
                                @michmuch

                                ‘Scuse skippyremi, j’avais pas vu que c’était toi qui avait posté… Si j’avais fait gaffe j’aurais pas fait cette réponse… Du plus j’ai lu rapidement et j’ai répondu trop rapidement…
                                Pour reprendre ta dernière phrase : “j’ai constaté et l’avis est partagé avec les enseignants, quand un enfant exprime sa violence dans la cour de récré, il l’est beaucoup moins ensuite…” C’est cela qu’il faudrait travailler, notamment en recherche-action, et accompagner l’équipe de l’école dans une réflexion et une recherche de solution. Il s’git bien d’inventer des espaces d’expression et de mise à distance du pulsionnel… Regarde un peu dans les travaux de Sébastieb Pesce ou de Pain & Vulbeau, il y a des trucs intéressant… Mais je crois vraiment qu’une observation appuyer et noter (comme a pu le faire claire simon avec sa caméra) permettra de trouver des pistes de réflexion…

                                #70698
                                skippyremi
                                  @f-remi

                                  michmuch… Relis moi et note la présence de mon (sic)… Il s’agissait juste d’un clin d’oeil à mes amis de l’INSERM…

                                  Relis également : “cependant je ne considère pas l’affectif comme un moyen d’action et de prévention pédagogique”

                                  j’ai posté ce sujet dans discussion générale dans la mesure où il concerne un sujet qui ne concerne pas directement l’animation, mais qui peut s’en rattacher.

                                  Etant uniquement contractuel de l’EN, je ne suis pas associé aux travaux de l’équipe ni au projet d’école, cependant, je souhaite tenter de proposer un atelier de régulation de la violence.

                                  Ma seule réflexion ne trouve pas dans les activités sportives, bien au contraire, je trouve ça pas top la systématisation du foot dans des CEF quand ma copine m’en parle d’ailleurs et je suis moi-même orienté vers la pédagogie institutionnelle en donnant une place juste et égalitaire à l’enfant.
                                  Pour moi, parler fort à un enfant, le maintenir par un bras ou refuser la cantine parce que les parents ne peuvent la payer, c’est aussi de la violence que l’enfant absorbe au final.

                                  La violence des petits, comme l’a montré dans les années 90, Claire Simon (dans Récréation) est multiforme et pour certains, il s’agit juste d’une forme d’expression.

                                  Mais, pour revenir à ma problématique de départ, j’ai constaté et l’avis est partagé avec les enseignants, quand un enfant exprime sa violence dans la cour de récré, il l’est beaucoup moins ensuite…

                                  #70712
                                  michmuch
                                    @michmuch

                                    La violence est génétique? ah! je l’apprends…
                                    L’affectif est une solution contre la violence? ah! je l’apprends…
                                    Mettre en place des jeux sur tatami pour réguler la violence… L’animateur aurait-il comme seul réflexion que celle de mettre en place des activités sportives?
                                    Bref la question est bien ailleurs… D’abord, se documenter sur ce qu’est réellement la violence chez les petits, chercher dans sa propre pratique ce qui induit de la violence, puis construire des modes de régulations de la violence… pas mal de réponse se trouve dans la pédagogie et surtout dans la pédagogie institutionnelle (F. Oury).

                                    #70713
                                    skippyremi
                                      @f-remi

                                      Oui, je connais un peu la communication non violente, mais dans le cadre de notre public, c’est tout simplement impossible, puisque ils assistent très souvent à une violence aussi bien physique que sociale.
                                      Dans mes discussions avec les gamins, sans être psychologue, j’essaie d’avoir un cheminement rogérien et par ailleurs une relaxologue/sophrologue intervient dans l’école, mais le besoin semble être profondément de pouvoir expulser des pulsions d’oppositions.

                                      Un enfant de 6 ans a passé ainsi 1h avec la relaxologue et lorsqu’il est revenu, sa violence a éclaté et il n’a pas être “dompté” que par la relaxologue qui est revenu le prendre pour discuter avec lui.

                                      La CNV ne peut être utilisée que dans un cadre globalisé. Or, à l’école, il n’y sont que 6h par jour avec 2h de périscolaire en gros, ce que je cherche, c’est vraiment trouver quelque chose qui puisse protéger les élèves et favoriser les apprentissages…

                                      #70730
                                      PROBST
                                        @probst

                                        Je me pose la question sur ses jeux d’opposition qui permettent de “soulager” les pulsions agressives…

                                        As-tu entendu de communication non violente ?
                                        Je trouve que cela marque vraiment bien avec les tout petits.

                                        Bonne journée
                                        Maïté

                                        #16014
                                        skippyremi
                                          @f-remi
                                          #70732
                                          skippyremi
                                            @f-remi

                                            Bonjour,
                                            bossant à l’année comme Assistant Péda dans une maternelle, je m’interroge de plus sur ce qui peut se mettre en place pour la prévention de la violence.
                                            Je sais que pour beaucoup d’enfants, la violence est génétique (sic), mais avez-vous déjà mis en place auprès de 3-6 ans des jeux de régulation (type garruche), qui leur permet d’exprimer leurs pulsions, de se défouler sans blesser les autres (parce que c’est bien de ça qu’il s’agit en fait).

                                            L’une des solutions qui marche, c’est l’affectif, cependant je ne considère pas l’affectif comme un moyen d’action et de prévention pédagogique qui au contraire.

                                            Avez-vous déjà mis en place des jeux sur tatami avec ce public maternel ?

                                            Merci beaucoup

                                          20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 20)
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