Match-e a Ă©crit:
Les centres sociaux qui remettent sur le droit chemin les voyous, c’est un mythe qui n’a jamais fonctionnĂ© mais qui continue d’ĂȘtre dĂ©fendu par une corporation qui protĂšge un boulot plus qu’une conviction.
Je souscris entiĂšrement Ă ce propos.
Lorsque je me penche sur les effets positifs des 50 ans dâactivitĂ© de ma structure, je mâinterroge sur lâhonnĂȘtetĂ© des objectifs. Comment 50 ans dâaction sociale dĂ©sintĂ©ressĂ©e, dâanimation et de leçon du « vivre ensemble » dĂ©clinĂ©es sous diffĂ©rentes formes, nâont-ils pas rĂ©ussi, plus que ça, Ă instaurer durablement la paix sociale dans le quartier, de permettre Ă ceux qui se donnent les moyens de sâen sortir, aux compĂ©tences de sâaffirmer, aux diplĂŽmĂ©s de travailler, plutĂŽt que de laisser les extrĂ©mistes, les dealers et autres criminels servir dâexemples, et devenir les interlocuteurs privilĂ©giĂ©s des habitants ? Nâa-t-on pas pour dessein de maintenir ce quartier en lâĂ©tat ?
Salut Ă tous
Du point de vue de lâanimateur que je suis, confrontĂ© Ă ce problĂšme au quotidien, je me retrouve dans certaines propos, mĂȘme si parfois, Ă 1ere vue, les choses paraissent contradictoires.
Je ne devine pas, je sais car je partage pour lâessentiel, grĂące Ă mon faciĂšs, le dĂ©sespoir qui expliquerait mais qui ne justifie en rien ces violences.
Je sais quâaux yeux de mes employeurs, mes collĂšgues, les partenaires⊠et tous les autres, ceux qui peuvent mâaccorder ou non une reconnaissance professionnelle, leur confiance, me permettant dâĂ©voluer, dâespĂ©rer bĂ©nĂ©ficier dâun rĂŽle en harmonie avec mes aspirations, mes compĂ©tences, je sais que pour mes alter Ă©gaux je resterais Ă©ternellement fils dâimmigrĂ©. La discrimination semble inconsciente et le racisme, viscĂ©ral. La preuve : je pratique, me forme, fais des recherches depuis prĂšs de 20 ans, je suis complimentĂ© sur la qualitĂ© de mon travail, de mes analyses, pourtant, on me confie toujours des fonctions et un salaire dâun animateur Ă peine sorti de la premiĂšre Ă©cole. Je suis arrivĂ© lĂ oĂč jâai dĂ©butĂ©.
Heureusement quâon me reconnait quelques qualitĂ©s, jâai redoublĂ© 20 fois la premiĂšre annĂ©e dâanimateur de terrain.
Dans ma rĂ©gion, Ă lâoccasion dâune rĂ©union partenariale, dâĂ©quipe ou dâune assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale, les premiĂšres lignes, les tirailleurs issus de lâimmigration, aux cĂŽtĂ©s de ceux qui sont confrontĂ©s aux situations de violences, sont nombreux mais rarement parmi ceux qui vantent des valeurs universelles (justice sociale, Ă©galitĂ© des chances, citoyennetĂ©, solidaritĂ© et autres libertĂ©, Ă©galitĂ©, fraternitĂ©âŠ), de savoir-vivre et de savoir ĂȘtre. Je soupçonne certains tenants de ce discours de faire preuve de malhonnĂȘtetĂ© et de dĂ©magogie. LâactualitĂ©, la rĂ©alitĂ© auxquelles les animateurs et les autres travailleurs sociaux et militants associatifs sont confrontĂ©s dĂ©noncent chaque jour les limites de ce discours paternaliste.
Jâai donc toutes les excuses dâen vouloir Ă la terre entiĂšre et de pratiquer la politique de la terre brulĂ©e, privant ainsi les autres dâune part du bonheur auquel jâai droit, moi aussi, mais jâai prĂ©fĂ©rĂ© chercher des solutions. Jâai espoir de trouver.
Et je sais aussi que ces comportements agressifs, cette haine ainsi exprimée sont de nature à nourrir les peurs, le rejet. Les 1ers à en pùtir sont ceux qui, comme moi, portent en leur faciÚs les stigmates de ces violences.
Ce qui est rĂ©voltant dans le discours de vassrohm, c’est la dĂ©responsabilisation de ces voyous
Ce qui est marrant surtout c’est de m’attribuer des choses que je n’ai pas dit… Relis tout et tu verras que dans un tel cas il me semble que faire intervenir les flics n’est pas inutile, les jeunes qui ont fait ça ont bien sur une grande part de responsabilitĂ© mais cela doit il nous dispenser de rĂ©flĂ©chir Ă des causes globales car il faut bien se demander s’il s’agit d’un cas isolĂ© qui est le fait de quelques gosses ou s’il s’agit d’une pratique gĂ©nĂ©ralisĂ©e qui peut donc avoir des causes non plus personnelles mais globales.
C’est clair qu’on peut pas tout faire a la place des parents
ni a la place des “voyous”
on aura beau leur proposer tout ce que l’on veut, il y en a certain qui sont ‘ininteressables’, qui se foutent de tout, qui trouvent tout ‘ de la merde’ , ne veulent pas sortir de leur merde et s’en prennent aux autres.
Perso, on me fait le quart de ce qui a Ă©tĂ© racontĂ© dans le 1er post, j’attends pas 5 minutes pour appeler la police.
Que j’ai le pouvoir de dĂ©cision ou non
Ce qui est rĂ©voltant dans le discours de vassrohm, c’est la dĂ©responsabilisation de ces voyous. Ce serait la faute de la sociĂ©tĂ© qui ne leur offre rien (ce qui est typiquement une idĂ©e fausse et qui permet de contester absolument tout sans rĂ©el fondement) si ce genre de crĂ©tins dĂ©cide de tout dĂ©molir.
La faute est d’abord celle des parents dĂ©missionnaires devant leur portĂ©e de progĂ©nitures. C’est ensuite la faute des crapules elles mĂȘmes qui ne se prennent pas en main. La responsabilitĂ© de la sociĂ©tĂ© est seulement de ne pas sanctionner plus tĂŽt et plus souvent, ce qui rendrait service aux honnĂȘtes citoyens comme aux directements concernĂ©s. Appelez ça un retour au bĂąton si vous voulez, moi j’appele ça une justice.
Les centres sociaux qui remettent sur le droit chemin les voyous, c’est un mythe qui n’a jamais fonctionnĂ© mais qui continue d’ĂȘtre dĂ©fendu par une corporation qui protĂšge un boulot plus qu’une conviction.
Pour moi, la police reste un partenaire convenable. Il n’ont pas contrairement Ă ce qu’exprime vassrohm qu’un rĂŽle de rĂ©pression. Le mot prĂ©vention existe aussi chez eux.
ça me fait complement hallucinĂ©, dĂšs qu’il y a un soucis, c’est la faute Ă Sarkory
Personne n’a dit que c’Ă©tait la faute de Sarkozy, il faudrait vraiment ĂȘtre un Ăąne pour dĂ©fendre une telle idĂ©e… Je disais pour ma part simplement que la vision de matche Ă©tait sarkozyste ou droitiĂšre quand il affirmait qu’un centre social se mĂ©ritait ce qui est complĂštement faux puisqu’on peut penser que c’est une mission de service public que de proposer des choses pour les jeunes…
oui travailler dans certains cas en partenariat avec les forces de l’ordre , ce n’est pas ĂȘtre sarkoryiste…
Non, c’est ĂȘtre rĂ©actionnaire! On ne peut travailler en partenariat avec les forces de l’ordre puisque leur mission est basĂ©e sur la rĂ©pression et le maintien de l’ordre chose que nous ne dĂ©fendons pas spĂ©cialement… On peut faire appel aux flics quand il y a des agressions, des violences mais je n’appelle pas cela un partenariat, on ne travaille pas ensemble, on fait appel Ă eux point barre!
OĂč sont les parents de ces jeunes?
Mais il y a une autre question aussi! Que fait la sociĂ©tĂ© pour ces jeunes? Que leur propose t elle? OĂč les fait elle loger? Quel avenir s’impose Ă nous?
Eternel problĂšme!
OĂč sont les parets de ces jeunes?
N’ont t’ils pas des responsabilitĂ©s dans ce cas?
morganne 59 et biquet ont raisons… et comme me disait un collegue animateur professionel aussi ( j’espere qu’il se reconnaitra si je lui dis qu’on a mangĂ© un mc do ensemble hier) le probleme vient surement de la gestion de cette crise en amont et non pas au moment voulu.
salut
ça me fait complement hallucinĂ©, dĂšs qu’il y a un soucis, c’est la faute Ă Sarkory, comme dit Biquet, ya pas de lui…
et je vois pas ce qu’il vient faire dans cette histoire
d’ailleurs cette histoire est complement dingue, et de voir que la direction n’a pas rĂ©agi…
ce n’est pas sarkoryiste de dire que nous ne sommes pas policiers ou parents. je rappelle aussi que l’Ă©ducation a trois protagonistes : la famille, l’Ă©cole et les differents acteurs du temps de loisirs…
nous ne sommes pas lĂ pour rĂ©parer ce que les autres n’ont pas fait.
nous pouvons accompagner les jeunes mais jusqu’Ă un certain point…
vous pensez que les jeunes vont se calmer si on leur propose un atelier????
peut etre qu’ils cherchent Ă se faire remarquer pour qu’on les prennent en compte mais peut etre aussi que c’est juste pour foutre la merde
donc oui travailler dans certains cas en partenariat avec les forces de l’ordre , ce n’est pas ĂȘtre sarkoryiste…
jongloman a Ă©crit:
C’est clair qu’avec les Ă©lections municipales qui approchent, c’est le bon moment pour rĂ©clamer tout ce que vous voulez.
Trop craintif de voir un bordel s’installer beaucoup de structures et personnels municipaux pourraient obtenir quasiment tout ce qu’ils veulent !!!
J’avais pas pensĂ© à ça …Allez y s’est le moment, pour une fois que vous serez Ă©coutĂ© !
Ah zut c’est vrai qu’il ne faut pas revendiquer ces idĂ©es et ne pas faire la grĂšve ! On perd de l’argent et on prend en otage les gens …
attention au retour du bĂąton quand mĂȘme… (ou du boomerang plutĂŽt)!! đ
C’est clair qu’avec les Ă©lections municipales qui approchent, c’est le bon moment pour rĂ©clamer tout ce que vous voulez.
Trop craintif de voir un bordel s’installer beaucoup de structures et personnels municipaux pourraient obtenir quasiment tout ce qu’ils veulent !!!
J’avais pas pensĂ© à ça …
Allez y s’est le moment, pour une fois que vous serez Ă©coutĂ© !
Ah zut c’est vrai qu’il ne faut pas revendiquer ces idĂ©es et ne pas faire la grĂšve ! On perd de l’argent et on prend en otage les gens …
Salut JIM , c’est flippant ce qui t’arrives , je te souhaites tout le courage et le sang froid nĂ©cĂ©ssaire …..
Cela mĂ©rite en effet une sacrĂ©e rĂ©flexion sur des annĂ©es d’erreurs accumulĂ©es dans les quartiers sensibles …
Et ce n’est pas SARKOZY qui en est le seul responsable …
Faut quand mĂȘme remettre les choses Ă leur place, le fait qu’il existe un centre social n’est pas un privilĂšge mais un service public qui devrait exister partout non? Comme il y a des Ă©coles, il devrait y avoir des centres sociaux et cela n’a rien d’un privilĂšge mais d’une mission de service public, cela ne se mĂ©rite donc pas! Le fait qu’il existe des Ă©coles dans les quartiers n’est pas non plus un privilĂšge mais une mission obligatoire de l’Etat mais pour les sarkozystes dans ton genre on a du mal Ă faire la diffĂ©rence entre privilĂšge et mission de l’Ă©tat.[/quote]
Je ne sais que dire a ta rĂ©ponse vashroom sinon qu’elle transmet une partie du fond de ma pensĂ©e que je n’ai su exprimer
Bonsoir,
Je vous remercie tous de vos participations. Je ne sais pas si je vais pouvoir répondre à vos questions mais je vais au moins vous donner des nouvelles.
Mercredi, jour dâaffluence au centre, câĂ©tait la grande fĂȘte. DĂšs 9h, des « jeunes » « adultes » (20-35 ans) pĂ©nĂštrent dans la structure prendre notre cafĂ©. Et depuis, dâautres les ont rejoints dans leur chĂŽmature, leur finesse intellectuelle, et leur bonne humeur. Je tente de mâintĂ©grer parmi eux grĂące, dâaprĂšs eux, au sang arabe qui coule dans mes veines. LâĂ©quipe ravale son chapeau et vaque Ă ses (in)activitĂ©s.
– Eh ! Jim, câest une nouvelle, elle ?
– Oui, câest MĂ©lanie, une AS stagiaire
– Elle est trop bonne, le coran de la Mecque !
– âŠ
Pour AS, jâai expliquĂ© que ça voulait dire Apprenti Sorcier. Jâai pensĂ© : un travailleur social dans cette zone, câest quelquâun qui veut ĂȘtre incinĂ©rĂ© vivant. Et puis Assistante Sociale, ils auraient Ă©tĂ© capables de lui faire des courtoisies auxquelles elle ne sâĂ©tait pas encore habituĂ©e, au cas oĂč (au bout de 3h dâexplication dans une langue quâelle ne maĂźtrise pas) elle aurait refusĂ© de payer une fausse facture de carburant pour leurs dĂ©capotables.
AprĂšs avoir serrĂ© des mains moites, jâai vaquĂ© Ă mes (in)activitĂ©sâŠ
Toute la journĂ©e, on avait le cirque. A lâĆil.
A 14h, ils voulaient danser Ă la place des 6-9 ans. Isabelle qui anime le cours intervient :
– Revenez dans 1/4h, quand le cours sera terminĂ©âŠ
– Ta gueule, salope, jâte nique ta raceâŠ
Elle sâest vue confirmĂ©e son statut de rose des sables qui perturbe le dĂ©sert affectifs de ces mĂąles gentlemansâŠ
Je me suis dit : Comme on me lâa si gentiment rĂ©pĂ©tĂ© quand, en 6eme, on me disait que je ferais un bon mĂ©cano, pour une fois, jouant en ma faveur, autant utiliser mon faciĂšs de terroriste pour contenir lâexcĂšs dâĂ©motion de ces bestioles.
Un certain attroupement sâest soudainement formĂ© de cousins affectueux. Fous de rageâŠ
Face Ă leur entrain, je demande Ă Isabelle de sortir les enfants : Malika, Safia, Sandrine et Fatou. 4 petites « blanches » du bĂątiment dâen face, non classĂ© ZUS. 3 collĂšgues plus basanĂ©s que moi mâont rejoints et se sont fondus dans la houle. 2h de sauts pĂ©rilleux dignes des yamazaki, les hurlements de singes en prime : le piano explosĂ©, les miroirs avaient battu la poudre dâescampette, les murs, le sol⊠On se croyait en France, euh, Ă Beyrouth.
La directrice, blonde, plus proche de sa retraite que de ses dĂ©buts, a la fĂącheuse tendance Ă les materner plutĂŽt que dâappeler le GIPN alors mĂȘme quâelle se voit complimenter sur sa fĂ©minitĂ© et sa teinture.
Avec les « jeunes », la nĂ©gociation de ne pas dĂ©truire le centre ni de tuer les animatrices et la directrice (retranchĂ© Ă prĂ©sent dans son bureau, les yeux globuleux, et aprĂšs avoir convaincu la mĂȘme directrice dâappeler la police) aboutit Ă 19h, lorsque 6 CRS ont fait mine de poursuivre les malfaisants durant 3 minutes sans les secondes.
Aujourdâhui, la direction Ă©tant incapables de protĂ©ger le personnel, lâĂ©quipe a dĂ©cidĂ© de faire valoir son droit de retrait. On a du attrapĂ© la rĂ©unionite aigue : une seule rĂ©union qui a durĂ© de 9h Ă 20h30. La premiĂšre partie au centre, la seconde ailleurs, pour Ă©viter Ă©tat de siĂšge et dĂ©clarations sulfureuses. Nous avons refusĂ© dâouvrir le centre malgrĂ© lâinsistance de la direction, qui a souvent changĂ© dâavis selon des Ă©lĂ©ments mystĂ©rieux. Elle voulait absolument montrer les dĂ©gĂąts aux parents et Ă tous ceux qui souhaitent que le centre brĂ»le, et remettre de lâ « Ă©ducatif » dans ce qui allait ĂȘtre une monumentale sanction : le dĂ©pĂŽt de plainte.
En notre absence, quelques menaces et autres promesses ont fusé.
Une grande mobilisation sâopĂšre Ă prĂ©sent : CE, DP, Commissariat, Ă©lusâŠ
Les responsables de la structure veulent Ă©touffer lâaffaire, car on est subventionnĂ©s par la Mairie. Il ne faudrait pas que cette mĂ©saventure entache lâimage du maire-candidat Ă quelques semaines des municipales.
On a une grande rĂ©union, demain matin. Encore. On ne sait pas qui sera lĂ , mais on sait ce quâon va nous demander. Mais, eux, savent-ils ce quâon va leur rĂ©pondre ?
aut un peu remettre les choses à leur place, ce genre de centre est un privilÚge et non un droit acquis. Et comme tout privilÚge, il doit se mériter,
Faut quand mĂȘme remettre les choses Ă leur place, le fait qu’il existe un centre social n’est pas un privilĂšge mais un service public qui devrait exister partout non? Comme il y a des Ă©coles, il devrait y avoir des centres sociaux et cela n’a rien d’un privilĂšge mais d’une mission de service public, cela ne se mĂ©rite donc pas! Le fait qu’il existe des Ă©coles dans les quartiers n’est pas non plus un privilĂšge mais une mission obligatoire de l’Etat mais pour les sarkozystes dans ton genre on a du mal Ă faire la diffĂ©rence entre privilĂšge et mission de l’Ă©tat.
c’est clair je vois pas la faute de l’anim dans ce cas lĂ ( Ă part peut etre de ne pas avoir portĂ© plainte plus tot)
l’animateur est lĂ pour accompagner les jeunes qui sont de la structure pas ceux de toute la citĂ©
Si on continue dans ce raisonnement, ca va bientĂŽt ĂȘtre de la faute des animateurs si ces jeunes ont saccagĂ© leur centre, parce qu’ils n’ont pas su les Ă©duquer assez tĂŽt. Faut un peu remettre les choses Ă leur place, ce genre de centre est un privilĂšge et non un droit acquis. Et comme tout privilĂšge, il doit se mĂ©riter, ne serait ce que par respect pour les jeunes qui le frĂ©quentent sans poser de problĂšme.
ds ce cas il n’auraient pas du le faire a ce moment donnĂ© mais en amont… ou alors faire en sorte que les jeunes ne frĂ©quentent pas la structure sans inscription
Les animateurs auraient donc du “accompagner” ces voyous pendant qu’ils insultaient les demoiselles et dĂ©truisaient les locaux ?