en effet, le role d’un anim n’est pas de remettre les jeunes dans le droit chemin, nous sommes d’accord mais il est de les accompagner… un animateur n’est pas simplement la pour organiser une sortie ou une activité…
Seul le président peut ester en justice au nom de l’association. Par contre si tu es agressé, tu peux le faire pour ton compte. Que les forces de l’ordre constatent les dégâts à ta demande soit mais il ne t’appartient pas de déposer une plainte pour le compte de l’assos.
Merci juju pour cet avis hautement constructif. Je vais essayer d’élever les propos, tant que faire se peut.
Je suis un animateur. Mon rôle n’est pas de remettre des jeunes dans le droit chemin, ça, c’est la justice et les forces de l’ordre et aucun jugement de valeur sur leur procédé ne doit me détourner de ma mission première. Les animateurs doivent arréter de se prendre pour ce qu’ils ne sont pas à savoir entre autres des enseignants, des policiers, des parents ou des grand frères.
On ne discute pas avec des sauvages et on n’essaye pas de les comprendre. : bravo!!! quel discours magnifique pour un travailleur social… je suis fier de toi…
Popov, je suis ravi de lire la deuxième partie de ton message, qui contraste tellement avec ce que tu disais dans un post à propos des travailleurs sociaux qui ne doivent pas dénoncer ce qu’ils savent éventuellement, suite aux évenements de villier le bel.
Concernant la première partie, il y a certainement du vrai, encore que ca se discuterait. Toujours est il que ce ne sont ni les inégalités sociales ni la discrimination à l’embauche qui sont à l’origine de tels comportements, sinon on aurait connu depuis plusieurs années des émeutes de nos amies les femmes, qui sont également me semble-t-il, victimes de ces écueils.
Je ne suis pas d’accord avec toi Match-e lorsque tu dis que “l’intégration, c’est le problème des exclus, pas celui de la société”. La société peut-être vecteur d’un ensemble de violences symboliques qui handicapent les plus défavorisés (inégalités sociales, discrimination à l’embauche, …). A partir de ce moment là l’intégration devient un problème sociétal.
Par contre, il existe des limites à ne pas dépasser pour ces jeunes, et il ne faut pas accepter leurs actes de violences (même si ils peuvent vouloir dire quelque chose …). Pour citer Rabelais, leur liberté s’arrête là où commence celle des autres. Autrement dit, à partir du moment où leurs actes deviennent nuisibles et dangereux pour les professionnels et les usagers de la structure, il faut savoir dire stop. En cela, l’intervention des forces de l’ordre peut être une solution.
On ne discute pas avec des sauvages et on n’essaye pas de les comprendre. La seule chose à en déduire c’est qu’ils ont choisi la pire des voies pour se faire remarquer. Ce serait presque une incitation à la délinquance pour les pauvres jeunes qui fréquentent le centre régulièrement sans foutre le bordel, en constatant l’impunité. Arretons de trouver des excuses aux voyous au nom de l’idéologie de l’intégration. L’intégration, c’est le problème des exclus, pas celui de la société.
Perso, je pense que plus que la repression, il faut essayer de comprendre les gestes de ces jeunes. Pourquoi se sentent-ils obligés de saccager le centre ? Pourquoi viennent t-il et reviennent t il dans ce centre ?
A mon avis, il faut essayé de les integrer de la meilleur façon que ce soit…(job, atelier…)
Mais il est vrai cela ne justifie pas cette violence gratuite
loulou36 a écrit:
Je ne vois pas d’autres solutions que de demander l’intervention des forces de l’ordre et déposer une plainte. C’est le rôle du président de l’association
Non pas forcement de la personne a qui els degats sont arrives et pas seulement le representant moral de l assoc
il faut juste faire constater les degats pour pouvoir porter plainte….
Vivre dans de telles citées ce n’est pas facile. Appeler la police est-ce la bonne solution. Dans la mesure où ils ne veulent rien entendre, je ne vois pas comment faire autrement. Ton centre va devenir infréquentable pour tout le monde d’où plus aucun intérêt pour tout le monde. Des investissements à renouveler régulièrement. Je ne vois pas d’autres solutions que de demander l’intervention des forces de l’ordre et déposer une plainte. C’est le rôle du président de l’association
c’est sur qu’en faisant appel aux autorités policieres tu casse le dialogue avec ces personnes … mais penses tu sincérement qu’il y a dialogue? malgré que nous soyons ds le social je pense que parfois il faut savoir se focaliser sur peu de personnes plutot q’un ensemble et être sur de réussir qqch
VOus avez peur de quoi? des represailles ? vu ce que vous vivez la, ca peut pas etre pire !!!!!! alors vite composes le 17 la prochaine fois !
Bien que les mots soient notre outil de travail privilégié, doit-on accepter autant d’agressivité, de mépris, de haine envers les collègues femmes et pour combien de temps ?
Si la situation est telle que tu la décris, je ne vois vraiment pas pourquoi vous n’avez pas fait intervenir les flics…
jim33 a écrit:
, saccager le centre (bris des vitres, renversement des étagères, destruction d’ordinateurs, de téléphones…), menacer, insulter…
Je pense que ces éléments suffisent à saisir les autorités ?
Quel est le but de ne pas les prévenir ?
Bonjour à tous,
Je suis nouveau sur ce forum et je me présente par un sujet particulier concernant un public particulier.
Je suis animateur dans un quartier classé ZEP, ZUS… particulièrement mouvementé à la veille des élections municipales et les jours de pleine lune, ou à l’occasion de n’importe quel événement.
En ce moment, certains jeunes majeurs en particuliers (une dizaine sur une centaine), qui ne sont pas adhérents, mais qui se font un malin plaisir à venir dans la structure (ouverte à tous), du matin au soir, harceler les animateurs (particulièrement les animatrices et tout visiteur incarnant la féminité ou ayant le faciès blanc), saccager le centre (bris des vitres, renversement des étagères, destruction d’ordinateurs, de téléphones…), menacer, insulter…
Impuissants face à la situation, l’équipe et la direction hésitent à faire appelle systématiquement à la loi, au droit commun, pour mettre les fauteurs de troubles face à leurs responsabilités, apporter notre aide aux personnes qui le nécessitent, dans un minimum de sérénité, et dans des conditions de travail raisonnables.
Bien que les mots soient notre outil de travail privilégié, doit-on accepter autant d’agressivité, de mépris, de haine envers les collègues femmes et pour combien de temps ?
Sinon, que faire ?
Puis-je, à titre personnel, saisir les autorités face au sexisme et au racisme ?
Merci de votre attention
Jim