il me semble bien
à quand le CEEP avec une part solidaire ?
un CEE professionnel avec 15 euros de plus payé par l’état dès le dépassement des 80 jours d’animations ?
Il me semble que cette idée avait été proposée par SUD Collectivités Territoriales lors du lancement du CEE.
Je ne la trouve pas si mal.
Sud a vraiment proposé cette daube?
skippyremi a écrit :
à quand le CEEP avec une part solidaire ?
un CEE professionnel avec 15 euros de plus payé par l’état dès le dépassement des 80 jours d’animations ?
Il me semble que cette idée avait été proposée par SUD Collectivités Territoriales lors du lancement du CEE.
Je ne la trouve pas si mal.
Heuuuu soit je comprend pas bien le concept, soit c’est juste un moyen de rendre possible le CEE plus de 80jours par an… et donc j’vois pas en quoi c’est une bonne idée ?
Non au cee, qu’il soit pro,ou pas.Avec des parts solidaires ou pas.
à quand le CEEP avec une part solidaire ?
un CEE professionnel avec 15 euros de plus payé par l’état dès le dépassement des 80 jours d’animations ?
Il me semble que cette idée avait été proposée par SUD Collectivités Territoriales lors du lancement du CEE.
Je ne la trouve pas si mal.
Je ne demande pas d etre payée a lheure, LOIN DE LA.
Mais trouves tu raisonnable d etre payé 23 € la journée ?
Personellement, non, à ce tarif la, je ne signe pas.
Je ne signe pas à moins de 35 / 40 la journée .
Donc, oui pour que les séjours soient ouverts à tous et à tout le monde,mais comment on fait NOUS pour bouffer ?
( car perso , mon loyer court toujours, mon EDF, mon gaz, l internet, et je peux pas dire à ces gentil messieurs je suis pas la pendant 3 mois, je vous paye quand je reviens , à la revoyure, et au fait, je suis payée 20 e la journée,alors je vous donnerai ce que j’ai ! Nan, ca va pas le faire ! )
Ces couillons comme tu dis ont parfois des raisons. Quand je pars avec des petits assoc qui font des séjours pour qu’ils soient ouverts à tous j’accepte des rémunérations assez faible après je pense que bien sur il y a des abus notamment pour les gros organismes, CE, mais bon faire une grève comment?
Le monde de l’animation n’est pas structurée combien suivrait le mouvement? Quelles chances avont nous d’obtenir quelque chose? Obtenir quoi? Le smic ne nous mentons pas regardez 130x 12( 2 jours de congés qu’on ne paiera pas on va dire)=1560€ donc là on peut s’offrir un sacré rythme de vie.
Donc on retrouve encore ce même débat malheureusement sur les salaires qui pour le moment me semble insoluble.
On retombe encore une fois dans
agcp a écrit :
Tout comme, il existe des couillons-passionnés qui font cela car ils s’y sentent bien et pro…
Tant que ces ” couillons” comme tu dis s’y sentiront bien, justement, comment veux tu que ca change :ins:
A nous, à eux, de ne plus accepter des conditions de travail à la c*****, de ne plus signer de CEE ou de contrat de travail qui ne conviennent pas…….
Si l’on considère une journée 8h/minuit (16h)sur la base du smic, la rémunération devrait être d’environ 130euros…nous en sommes à des années-lumière.
On peut en parler à tout jamais le rapport travail/salaire est délirant
Je ne connais pas les rémunérations des animateurs pro (pour moi=ceux qui vivent que de l’animation) mais j’espère qu’elles sont plus favorables que pour les bafa-vacances.
Il n’en reste pas moins que l’animation ponctuelle reste pour bcp de jeunes une addition acceptable d’un job et d’un revenu d’appoint. Tout comme, il existe des couillons-passionnés qui font cela car ils s’y sentent bien et pro…
Dans l’animation ponctuelle, j’ai toujours eu du mal à considérer cela comme un métier ou job’. Quand on me dit “tu as un job pour cet été ?”, je réponds “non, je suis dans l’animation”.
Il ne faut pas oublier que les premiers anims’ étaient des profs’ bénévoles dont la structure ne recevait pas de subventions et l’engagement de l’animateur d’aujourd’hui vient de cet héritage où on ne se posait pas trop la question des autres vacances que celle d’été ou des classes vertes.
Le contexte socio-éducatif a évolué aujourd’hui et le fait que de nombreux animateurs soient des professionnels tant au niveau de leurs revenus qui dépendent uniquement que de cette activité qu’au niveau de la passion et de la conviction.
Ne faudrait-il pas imaginer un diplôme ou une VAE (validation des acquis et de l’expérience) pour permettre aux animateurs professionnels d’avoir une véritable reconnaissance ou un organisme ministériel qui gérerait de façon national un fichier des anims pros afin d’assurer une rémunération dans un cadre plus légal….?
la réponse à la question initiale est peut-être là : pas de salaire mais une indemnisation = pas “vrai” métier, mais volontariat…
mais ça ne s’applique pas à l’animation en général, simplement aux contrats CEE
dans la même veine, un bénévole il fait un métier sur ses temps de bénévolat ?
Pour la question du CEE,
Ce contrat est surtout et avant tout un incroyable avantage accordé à l’employeur au mépris du salarié. Il permet d’instaurer la précarité comme le minimum acceptable reconnu par le droit du travail ceci au mépris de toutes les acquisitions sociales antérieures. Il est du même accabit et d’ailleurs instauré dans la même veine que le CPE ou CNE. Il est une saloperie.
Non le CEE est un incroyable avantage accordé par l’état à l’état. Il déroge ainsi au droit du travail et à son salaire minimum afin de permettre aux jeunes de partir en vacances à bas prix. Sachant que le cout réel de ce genre de structure, sans ce genre d’aide serait hors de prix et inaccessible à la plupart des gens, il se défausse comme cela en baissant artificiellement le prix des séjours (l’histoire des CVL joue en sa faveur de ce coté) plutôt qu’en augmentant les aides qui seraient irrémédiablement nécessaires aux familles si les couts étaient réels .
Les organismes ne font que suivre les salaire minimaux comme toutes les entreprises ou association le font dans d’autres secteurs en s’alignant sur le SMIG afin de pouvoir garder des tarifs accessibles au commun des mortels.
“L’artisan fait son métier”
Il y a plein de choses dans ce fil, c’est pas très clair…
Pour la question du métier, tout dépend de la conception, de l’implication et de l’investissement que la personne a pour son travail. Je prends donc délibérément le terme à son sens noble ( connaissance, habileté à faire…)
Pour beaucoup, l’animation est un job qui se définit par un petit travail qui occupe et dont on y fera le minimum…CLAE, séjours, centre de loisirs…
Pour d’autres, c’est un vrai métier, une profession qu’ils font vivre par des compétences. Ils y sont payés, et y éprouvent de la passion.
Il y en a d’autres pour qui il s’agit aussi de profession rémunérée mais est-ce qu’ils éprouvent de la passion?
Pour d’autres, c’est un engagement désintéressé, une passion, ils sont compétents aussi mais n’en font pas comme d’un gagne-pain. Les éclaireurs ou les personnes sur les chantiers sont de bons exemples…
Après, ça peut aussi se croiser…
___________________________________________________________
Pour la question du diplôme,
Le bafa n’est pas un diplôme, il est un brevet (d’aptitude…)
Et je rejoindrai Moilapa. Une formation diplomante ou qualifiante ne tient pas au papier qui en sort… Elle tient à ce qu’on va y apprendre dedans.
Ainsi, des personnes qui se formeront sur le tas ou aussi ailleurs (même très éloigné, exemple, compagnon du devoir en menuiserie) seront beaucoup plus compétent que n’importe quel bafasien ou bpjepsien ou dutien…
____________________________________________________________
Pour la question du CEE,
Ce contrat est surtout et avant tout un incroyable avantage accordé à l’employeur au mépris du salarié. Il permet d’instaurer la précarité comme le minimum acceptable reconnu par le droit du travail ceci au mépris de toutes les acquisitions sociales antérieures. Il est du même accabit et d’ailleurs instauré dans la même veine que le CPE ou CNE. Il est une saloperie.
Je constate que beaucoup d’animateurs se prétendent professionnels parce qu’ils ont un poste à l’année mais ne sont détendeurs que du BAFA. D’autre part le BAPAAT ou le BPJEPS ne sont pas des diplômes de qualification très élevée.
Je suis animateur professionnel sans aucun doute, et pourtant je n’ai passé aucun diplôme professionnel !!!
Et le fait de passer l’un de ces diplômes professionels ne fait absolument en rien des professionnels de ces gens !
Le Contrat d’engagement éducatif, à mon sens, clarifie la situation, le CEE est une dérogation au code du travail pour le vacances scolaires pour des personnes n’étant pas professionnelles de l’animation qui ne peuvent pas signer des CEE . Le BAFA et le BAFD ont une vocation à exercer comme amateur et ne permettent pas de prétendre d’exercer en tant que professionnel.
D’autant qu’il existe des diplômes professionnels. Je constate que beaucoup d’animateurs se prétendent professionnels parce qu’ils ont un poste à l’année mais ne sont détendeurs que du BAFA. D’autre part le BAPAAT ou le BPJEPS ne sont pas des diplômes de qualification très élevée.
Les ACM ne pourraient fonctionner sans dérogation au code du travail en raison de la masse salariale.
Et pourquoi ne pas imaginer un métier avec différents courants, comme en psychologie par exemple…
un métier avec différentes écoles de pensées…
et quand ton voit sur se forum certaine personnalité, on peux vite imaginer les différentes écoles…!!!
et pourtant tous se déclarent animateur… moi le premier
Je pense qu’il faut surtout revoir TOUTES les formations propre à se métier.
Imposer un diplôme, c’est aussi imposer une vision du métier… Est-ce que cela enrichira l’animation ?
Le diplôme “pro” est la reconnaissance sociale et institutionnelle de la professionnalité de ses détenteurs
Euhhh non pas mal de personne diplomer n’ont une professionalité exacerbé
crevette76 a écrit :
si ‘faut un diplôme pro pour prouver qu’on fait un “vrai” métier, alors je connais pas mal de gens qui n’ont jamais fait que des “faux” métiers… et pourtant pas forcément dans l’animation…
Le diplôme “pro” est la reconnaissance sociale et institutionnelle de la professionnalité de ses détenteurs.
J’en veux pour exemple le cas des AVSi qui accompagnent les élèves handicapés à l’école, qui luttent aujourd’hui pour une reconnaissance professionnelle (et donc une vraie formation qui leur assure de vraiment apprendre leur métier) et ne pas se trouver en situation de variable d’ajustement jetable.
Semastien a écrit :
coco_68 a écrit :
on peut regretter qu’on puisse faire de l’animation “pro” avec des diplômes pas vraiment prévus pour çà.Je prend ton raisonnement a l’envers : On devrait imposer un diplôme pour pratiquer de l’animation professionnelle ? Si oui lequel, le BPJEPS ?
Question 1 : oui
Question 2 : Je n’en suis pas sûr : ce qu’on peut lire sur ce forum concernant ce diplôme ne fait guère envie…