Les colonies de vacances
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Avis général
Les ouvrages sur les colonies de vacances ou séjours de vacances, pour employer la nouvelle terminologie, sont assez rares et méritent donc de retenir l’attention.
Cet ouvrage concerne, presque uniquement les séjours de vacances. Les accueils de loisirs sans hébergement sont très peu abordés, si ce n’ai pour créer des comparaisons.
J’ai trouvé ce livre bien fait, les remarques sont justes et reflètent assez bien l’évolution des centres de vacances. De plus elles sont pleines de bon sens et pas du tout extrémistes.
La partie sur les prospectives et les enjeux sociaux est particulièrement pertinente..
Il est clair que l’auteur connaît bien son sujet.
Elément important : les textes sont écrits avec des mots et des expressions simples accessibles aux non initiés.
Les quelques points où j’émets des réserves, concernent des détails où ne sont que des avis personnels donc critiquables.
Je vais essayer de donner un avis plus détaillé ; partie par partie.
Préface
Dans la préface, la référence à la chanson de Pierre Perret est excellente, mais je ne sais pas si vraiment cela relève du vécu. Les mots, surveillants ou pions n’ont jamais été dans le vocabulaire des colonies. A l’époque on appelait le « moniteur », chef ou chef un tel, quelquefois le maître, les premiers jours. Mais cela relève de l’anecdote.
Plus surprenant : au niveau des loisirs des enfants, je pense qu’il faudrait y inclure deux éléments : la rue, les copains et surtout les médias qui occupent une place de plus en plus importante chez les jeunes. L’auteur y consacre d’ailleurs une partie enfin de livre.
Par ailleurs je suis d’accord avec la conclusion sur les apports de la colo dans l’éducation d’un enfant.
La partie I (repère historique et état des lieux) propose une analyse pertinente et reflétant assez bien la situation actuelle. L’auteur aborde les questions relatives au calendrier scolaire, à l’évolution de la fréquentation des séjours de vacances, aux accidents, aux jeunes porteurs de handicaps et à l’importance économique :
La partie II (projets, encadrements, organisation) aborde le sujet des camps d’adolescents, le fait que accueil de loisirs et séjour de vacances soient devenus concurrent, le personnel, la formation des directeurs et des animateurs et des organisateurs.
Dans la partie III (vacances des enfants : une justice sociale), l’auteur explique que les vacances sont devenus plus inégalitaires et propose des raisons autres que financières sur la baisse des fréquentations des séjours.
La dernière partie aborde les prospectives et enjeux sociaux.
Cette partie la, englobe des points intéressants et capitaux.
L’auteur montre bien la complexité du sujet. L’auteur nous interpelle en faisant référence aux thèmes « à la mode » de plus en plus proposés par certains organisateurs. Mais comment lutter contre ses tendances ? .
Il propose trois domaines sur lesquels travailler pour améliorer les séjours de vacances à venir.
L’information des parents et des jeunes est capitale en tenant compte que les critères de réussite de ces acteurs ne sont pas toujours les mêmes.
L’organisation : moins d’école plus de vacances.
J’approuve les propos de l’auteur mais j’ai l’impression que l’on a tendance à trop privilégier l’aspect éducatif en oubliant l’aspect ludique. Comme le dit M. Chauvin : « les enfants sont en vacances et quand on est en vacances, on est plus à l’école ». Plus loin je trouve une phrase qui m’a marqué car je la trouve particulièrement vrai :
« Les vacances sont l’occasion de pratiquer des activités tant ludiques que culturelles ou sportives, selon ses souhaits, ses envies, de la découvertes d’activités nouvelles à la pratique, plus ou moins intensive de son ou de ses passe-temps. »
Pour une Politique sociale du départ en colonies de vacances.
L’injustice sociale des vacances des français est malheureusement réelle.La nécessité d’une politique nationale concertée avec les territoires se justifie entièrement.
Les séjours de vacances : une mission d’intérêt général.
Les sept points cités par M. Chauvin sont justes et illustrent bien les apports emmenés par les séjours de vacances pour les enfants, mais aussi pour les animateurs.
Il conclut sur l’importance du vivre ensemble et de la cohésion sociale pour l’avenir de notre société et sur le fait que les séjours éducatifs ont leur rôle à jouer.
Les annexes
L’annexe 2 a trait à l’alimentation..
J’ ai particulièrement apprécié la page 174 qui se rapporte au déroulement des repas, ainsi que le passage concernant les religions, exigences et régimes alimentaires. Il y a la beaucoup de raison et de bon sens.
L’annexe 4 rappelle les différents dispositifs des politiques publiques dans l’environnement des centres de vacances. Ces rappels sont utiles même si certains dispositifs sont en passe d’être caduques.
Les autres annexes concernent les avis de plusieurs partenaires : ligue de l’enseignement, JPA et OVLEJ dont l’auteur parle, à plusieurs reprises, dans son ouvrage.
En conclusion, un ouvrage très bien conçu et complet, par quelqu’un qui connaît particulièrement le sujet. A mettre entre toutes les mains.