Les fédérations d’éducation populaire, organismes de formation dans l’animation…

13/02/2006

saltimbanque

Emploi, statut et formation

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Il est possible c’est vrai d’aller visiter leurs sites Internet… Et bien je l’ai fait pour vous en me documentant en plus dans le Cridoc, dans le Journal de l’Animation et dans d’autres écrits. J’ai essayé d’être objectif et/ou de reporter les dires de leurs responsables.

Je n’ai rien inventé, et si interprétation il y a, elles seront rédigées en …

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Si, à la fin du XIXème siècle, l’Education populaire vise à “domestiquer la rue”, ses missions s’enrichissent. Il s’agit de diffuser la connaissance au plus grand nombre et de permettre à chacun de prendre sa place dans la société. Ses moyens ? Des activités culturelles, sportives et de loisirs accessibles à tous. Sa finalité ? Agir en complément des actions de l’Education nationale pour donner une seconde chance à ceux qui ont quitté l’école sans diplôme, pour permettre l’éveil des consciences et favoriser la prise de responsabilité. Au final, il s’agit de reconnaître à chacun le droit de progresser dans sa connaissance du monde, en bénéficiant d’une pédagogie adaptée et globale, qui considère l’homme dans sa totalité, en tenant compte de son parcours de vie et de son environnement.

Si, en 1936, les vacances des adultes sont une préoccupation nationale entièrement nouvelle avec l’avènement des congés payés et de la semaine de 40 heures, par contre le souci de développer les départs en vacances des enfants est ancien. En 1900, on comptait environ 14 000 enfants en colonies de vacances pour atteindre 420 000 en 1936 et la pression était forte pour une amplification de ces séjours. Les colonies dépendaient alors du Ministère de la Santé et les préoccupations pédagogiques y restaient le plus souvent absentes.




L’Etat crée le premier diplôme de moniteur de colonie de vacances.

Refonte des diplômes d’animateurs de centres de vacances et apparition du BAFA et du BAFD

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En page 1 : Introduction…
En Page 2 : JPA, Arc en Ciel, AFOCAL, CEMEA, CPCV ;
En Page 3 : EEDF, Familles Rurales, FNFR, FOEVEN ;
En Page 4 : FRANCAS, IFAC, La Ligue, FAL44 ;
En Page 5 : Léo Lagrange, les PEP, UFCV.

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Fondée en sous le nom de la « Fédération nationale des œuvres laïques de vacances d’enfants et d’adolescents »
La JPA est reconnue association complémentaire de l’enseignement public par le ministère de l’éducation nationale.

– Rendre effectif le droit des enfants et des jeunes aux loisirs.
– Promouvoir une éducation à la solidarité.
– Promouvoir qualitativement et quantitativement les cvl.

Plus de détail ici : http://www.jpa.asso.fr/f/qui/assos.html

www.jpa.asso.fr

L’Association Arc en Ciel dans le but de réaliser des projets d’éducation populaire développant le sens de la collectivité et de l’initiative individuelle. C’est autour de l’animation qu’elle a su atteindre ses objectifs en réalisant de nombreux séjours de vacances axés sur la découverte de la nature et du patrimoine. Dès les premières années de son existence, Arc en Ciel s’est investi dans la formation BAFA. L’association a travaillé en partenariat avec le comité d’entreprise Total pour qui elle a organisé des séjours et des centres de vacances. Elle travaille également en collaboration avec le Lycée Bel Orme avec lequel elle organise tous les ans une semaine d’animation et un stage BAFA. Elle a toujours développé un lien important entre les différents centres de loisirs de la Communauté Urbaine de Bordeaux. Elle coopère plus particulièrement depuis deux ans avec le secteur jeunesse de la ville de Bruges et le celui de Talence.

Le projet éducatif d’Arc en Ciel puise ses racines au sein de l’éducation populaire se fondant sur les valeurs essentielles de liberté, respect, ouverture à tous sans aucune discrimination raciale, sociale ou religieuse. C’est dans cette perspective que l’association organise ces centres de vacances et de loisirs, moments privilégiés pour mener une action éducative tournée vers l’éducation à la citoyenneté et le développement de l’esprit critique. L’enfant puis l’adolescent doit mettre en œuvre sa vocation d’être humain avec, par et pour les autres. Dans cette perspective, les jeunes ont besoin d’avoir auprès d’eux des femmes et des hommes (des formateurs, des animateurs) qui vivent également debout en tant qu’adultes. La formation est un des vecteurs qui permet d’atteindre ces objectifs en amenant le jeune stagiaire à prendre toute la dimension sociale de son engagement, au service des enfants, adolescents et de leurs familles.

Depuis presque vingt ans, l’association privilégie les liens entre la théorie et la pratique de l’animation en confrontant autant que possible les animateurs stagiaires mais aussi les équipes de formation et de direction aux réalités du terrain. Conscient qu’une formation purement théorique ne pourrait être que stérile, Arc en Ciel a privilégié des expériences pédagogiques permettant aux futurs animateurs de se familiariser avec des centres de vacances. Ainsi, elle a longtemps organisé des sessions BAFA sur les lieux d’un centre de vacances en développant une coopération fructueuse avec les équipes d’animation. Elle a également expérimenté une formule de validation du brevet d’aptitude aux fonctions d’animateurs en alternance, permettant aux stagiaires d’alterner la formation théorique et le stage pratique.

http://asso.arcenciel.free.fr

www.afocal.asso.fr

Fondée en . Plusieurs personnalités prennent conscience de la nécessité d’une formation des cadres, en particulier André Lefèvre, alors commissaire national des Éclaireurs de France et Gisèle de Failly, militante de l’Éducation nouvelle, agissant au sein de L’Hygiène par l’exemple. Les CEMEA trouvera son nom qu’en 1943.

Les CEMEA font référence aux valeurs de laïcité. Ils sont uniquement engagés dans la formation des animateurs, ils ne gèrent pas directement des structures. Avec un double ancrage, l’Education populaire et l’Education Nouvelle, pour diffuser ces idées et ces pratiques ils ont créé leur revue Vers l’Education Nouvelle dès 1946. Ils éditent aussi « Les Cahiers De L’animation Vacances-Loisirs » et « Vie Sociale Et Traitements ».

www.cemea.asso.fr

En septembre 1942, Jean Joussellin fut nommé pasteur à La Maison Verte – un poste de la Mission Populaire Evangélique – à Paris dans le dix-huitième arrondissement. Dans ce quartier, il y avait un grand nombre de familles de condition sociale modeste.
Le scoutisme était interdit en zone Nord. Mais, malgré tout, des groupes de jeunesse furent constitués. De nombreux enfants du quartier venaient le soir après l’école. Il y avait du soutien scolaire et des activités le jeudi et le dimanche. Renée Joussellin – David était cheftaine des éclaireurs. En avril ou mai 1943 des parents sont venus leur demander d’organiser un long séjour de vacances pour les enfants. C’est ainsi qu’est née l’idée de la création du CPCV pour servir de paravent à cette mise à l’abri des enfants juifs. Dès octobre , le CPCV est devenu un organisme protestant de formation de cadres pour les centres de vacances et fédération de centres de vacances protestants. Il a poursuivi sa route.

De la protection des enfants juifs, pendant les années tragiques de l’Occupation, à la mise en place des dispositifs favorisant l’intégration sociale, le CPCV, depuis plus de cinquante ans, s’inscrit dans une démarche de refus de l’exclusion, de la ségrégation et de l’injustice sociale. Il contribue par son action à l’éducation à la citoyenneté, à la reconnaissance de l’altérité et à la construction du lien social.

www.cpcv-union.org

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En Page 2 : JPA, Arc en Ciel, AFOCAL, CEMEA, CPCV ;
En Page 3 : EEDF, Familles Rurales, FNFR, FOEVEN ;
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crées en . Les Eclaireurs de France sont créés à l’initiative de plusieurs personnalités qui veulent adapter en France le scoutisme de BaDen-Powell. On compte l’explorateur Jean-Baptiste Charcot, l’enseignant Georges Bertier, le pasteur Georges Gallien… Les éclaireurs lancent dans l’enthousiasme émancipateur du Front Populaire les premiers stages des Céméa à partir de 1937. De 1940 à 1944 c’est chez les Eclaireurs de France que militent de nombreux instituteurs à cause de l’interdiction des œuvres laïques. Le scoutisme laïc crée à la libération les Francs et Franches Camarades. Les Eclaireurs lancent les premières vacances pour les comités d’entreprises et accueillent « l’enfance déficiente.
Le front populaire. Les EDF participent à la création des Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Education Active (CEMEA).
Les EDF et la FFE participent à la création des Francs et Franches Camarades (FFC).

Les Éclaireuses Éclaireurs de France sont :
– Un mouvement de jeunesse et d’éducation populaire, engagé, et complémentaire de l’école publique ;
– Un mouvement qui prône des valeurs de coéducation, de démocratie, d’ouverture, de solidarité ; et d’éco-citoyenneté.
– Un mouvement qui propose des méthodes pédagogiques modernes et innovantes permettant à chaque jeune de vivre l’aventure du scoutisme.
– Un mouvement qui, bien loin d’apporter la vérité, propose pour développement spirituel de chacun une éducation aux valeurs, une éducation à la liberté : la liberté de choisir et de trouver ses propres réponses, la liberté de donner un sens à sa vie.

www.eedf.asso.fr

Dans la France rurale du début du XXème siècle, les intérêts des familles n’étaient pas distincts des intérêts professionnels agricoles. Les “pères fondateurs” du mouvement, issus du catholicisme social, du monde professionnel agricole et notamment sa composante mutualiste, ont souhaité, dans les années 39-45, qu’une organisation distincte de la profession puisse les prendre en charge, sur une base associative non marqué par une vision unique de “la” famille (comme le prévoyait alors la loi).

Ainsi fut préparée à la Libération, la création de centaines, puis de milliers d’associations familiales rurales s’attelant à organiser l’entraide. La solidarité entre la ville et la campagne s’organise, se traduisant par des colis de nourriture aux citadins et l’accueil des enfants pour des séjours plus ou moins longs.
C’est dans les années 1950 que démarre le service aux familles, le prêt des appareils ménagers communs et les premières ruches, (ancêtres des actuels CLSH). Parmi les membres de la famille, la mère occupe une place importante. Le Mouvement lance ses « comptes de la ménagère » en 1957, pour faciliter la gestion de la maisonnée au quotidien. Mais Familles Rurales tient compte également de l’émancipation féminine qui débute dans les années 1960. Les Clubs féminins apparaissent dès 1967, avec comme mot d’ordre « l’engagement grandit et libère, il faut encourager les femmes à oser ».
Face à l’exode rural, Familles Rurales réagit en organisant des transports scolaires et en 1973, près de 50 000 écoliers sont conduits par 1000 associations. De même, les associations locales mettent en place des services de cantines, lorsque les enfants ne peuvent plus rentrer chez eux le midi. Les centres de loisirs se développent aussi avec une volonté de proposer aux familles des loisirs éducatifs.
Les années 70 sont marquées par la crise économique et Familles Rurales s’adapte afin de répondre aux besoins des familles. Le Mouvement devient association de défense des consommateurs en 1976. Il mène de nombreuses actions concernant notamment le crédit et la gestion du budget, la sécurité domestique, le surendettement, l’exclusion. De même, en menant de nombreuses actions de représentations des intérêts des familles vivant en milieu rural, Familles Rurales s’implique dans le maintien des services, et en particulier les services publics, et les commerces dans le milieu rural.
Dans les années 1980, les associations locales proposent des services qui contribuent à l’épanouissement de l’enfant et en particulier du petit enfant. C’est le développement des crèches et haltes-garderies dans le milieu rural, qui aident les parents à mieux concilier leur vie familiale et leur vie professionnelle.
Espace plébiscité par les familles, le milieu rural est reconnu pour sa qualité de vie. Les associations Familles Rurales, avec la participation des familles répondent aux besoins, en développant également des activités culturelles, intergénérationnelles…
“Sa spécificité “Familiale”
Le mouvement repose sur 300 associations familiales. Sa démarche est fondée sur la conviction que la famille joue un rôle fondamental dans la société au niveau de l’épanouissement de la personne, de l’éducation des enfants, de la solidarité entre les générations, de la protection des plus faibles et de l’apprentissage de la citoyenneté. Son action est territorialisée en milieu rural et péri-rural.”
“Familles Rurales partage avec d’autres une conception de l’Education Populaire, portée par la vie associative et l’engagement bénévole, contribuant à la formation globale et à l’épanouissement des personnes, dans leur vie personnel comme à travers leur participation et leur implication dans la vie sociale.”

www.famillesrurales.org

Issus du Front populaire, des foyers paysans se mettent en place dans la France rurale, oeuvrant pour les mêmes objectifs mais sans l’idéologie des Jeunesses agricoles chrétiennes (JAC) d’alors : former l’élite du monde rural de demain en assurant aux jeunes paysans une formation technique, humaine et sociale. Ils sont au nombre de 130 à la veille de la seconde guerre mondiale…
Le ” foyer paysan de culture et d’émancipation intellectuelle ” de St Jean-au-Doigt est créé par un jeune paysan du Finistère, membre de la SFIO et de la Confédération nationale des paysans (CNP, émanation syndicale de la SFIO), François Tanguy-Prigent. Elu député en 1936 (il n’a alors que 26 ans), il devient en 1944 le ministre de l’agriculture et du ravitaillement du général de Gaulle.
Au lendemain de la guerre, le gouvernement de la République s’attache à la reconstitution du pays : outre les missions primordiales de modernisation de l’agriculture, François Tanguy-Prigent oeuvre pour l’accompagnement culturel de la reconstruction et pour l’émancipation de la tutelle religieuse des campagnes, en aidant au développement des syndicats, des coopératives et des foyers ruraux.
Le 13 septembre 1945, les ministères de l’agriculture et de l’éducation nationale officialisent l’existence des foyers ruraux.
Le 17 mai , au château de Sceaux, une assemblée générale vote les statuts et élit le conseil d’administration de la Fédération nationale des foyers ruraux (FNFR). La FNFR entre alors à la Confédération générale des oeuvres laïques, en gardant son autonomie juridique, et bénéficie de postes d’instituteurs détachés et des services des Fédérations des œuvres laïques…

« Deux caractéristiques semblent particulières à la FNFR :
– Les foyers ruraux sont avant tout des petites structures, implantées dans des communes rurales dont la majorité compte moins de 1500 habitants. Nous sommes des « généralistes du milieu rural »
– Les structures locales regroupent des citoyens volontaires, qui mutualisent leur efforts pour une animation au quotidien. La plupart de nos activités sont menées par des bénévoles qui se sont ouverts lentement vers les professionnels. Des responsabilités concurrentielles difficiles parfois, mais qui font une richesse des relations, particulière à notre mouvement. Nous sommes encore un mouvement d’Education Populaire, géré comme tel. »
« La conviction dans les valeurs de l’Education Populaire : la capacité et la responsabilité du citoyen à remettre les savoirs et les savoirs-faire, la militance et la recherche d’un mieux-faire et d’un mieux-être, par le développement des échanges et de la formation… […] »

www.mouvement-rural.org

Après 7 ans d’action (1945-1952) en centres de vacances à l’attention des jeunes issus des centres d’apprentissage ; le mouvement aboutit à la création des AROVET, Associations Régionales des Oeuvres éducatives et de Vacances de l’Enseignement Technique et en à la FOVET qui deviendra la FOEVEN en 1965. La FOEVEN coordonne les activités des AROEVEN (Association Régionale des Oeuvres Educatives et de Vacances de l’Education Nationale).

La FOEVEN et les AROEVEN, à travers leurs actions, oeuvrent pour rendre les jeunes responsables de leurs actes et conscients de leurs potentialités avec des adultes capables d’accueillir leurs demandes et leurs initiatives.
En ouvrant leurs activités à tous, en favorisant le mixage social, nos associations engagent des recherches, des actions et des formations de type social et humaniste, dans une société en devenir.
Leur mouvement favorise l’apprentissage de la responsabilité des jeunes dans l’établissement scolaire, le centre de vacances et les associations socio-éducatives afin qu’ils puissent bâtir un projet de vie sociale et professionnelle.

www.foeven.asso.fr/

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C’est dans un contexte difficile que Pierre François, et vice-président des Amis de la Commune, décide, en , après avoir réunit des militants de divers mouvement et avec eux rédigé un projet, de créer les Francs et Franches Camarades, mouvement ouvert aux garçons et aux filles de 6 à 21 ans. . (Les fameux FRANCAS, avec sa revue Jeunes Années devenue Gullivore) dont il est l’un des responsables nationaux de 1955 à 1988.)
Depuis plusieurs décennies, le scoutisme, l’éducation nouvelle et l’éducation populaire enrichissent considérablement l’action éducative et la réflexion sur l’éducation. Le projet des FRANCAS s’inspire de cet héritage. D’autant plus que les premiers responsables du Mouvement sont des militants issus des Éclaireurs et des Éclaireuses de France, des Ceméa, de la Coopération à l’école, du Mouvement Freinet, du Groupe français d’Éducation nouvelle, de la Ligue de l’Enseignement, des Auberges de Jeunesse, etc. Les Francas sont des héritiers ; ils ont profité d’un patrimoine, qu’ils n’ont, depuis, cessé d’enrichir.
En 1954, les Francas réclament pour les enfants un cadre de vie qui ne soit plus la classe, le préau ou la cour d’école. Ils deviennent la Fédération nationale des patronages laïcs et des centres aérés.
Les Francas trouvent leur nom en 1989. Cette année là ils affirment leur vocation « indissociablement éducative, sociale et culturelle ».

Né en 1922, Raoul Dubois devient à seize ans le plus jeune instituteur de France. Résistant pendant la seconde guerre mondiale (il cache des enfants juifs et les fait passer.. pour des musulmans !),
Cofondateur et animateur du CRILJ, il mène de pair durant toute sa vie de multiples activités militantes, sur le plan politique, certes (il était, entre autres, le vice-Président des Amis Commune ) mais aussi dans le domaine de l’éducation et surtout celui de la littérature jeunesse.

« La Place de l’Enfant, construisons-la ensemble ». Un projet Educatif qui se veut, d’une part, adapté aux évolution de l’environnement, d’autre part, concrétisé au niveau local. (cf. Le temps libre des enfants, que faire dans votre commune ? , Editions Milan) »
Mais aussi comme la plupart des autres mouvements d’Education Populaire « Des valeurs : l’humanisme, la démocratie, la liberté, l’égalité, la solidarité, la laïcité, la paix. » Un projet général : « Avec les enfants, les jeunes, vers l’Homme le plus libre et le plus responsable possible dans la société la plus démocratique possible ».

www.francas.asso.fr

Créé en , l’ifac est une association d’élus. Lieu d’échange et de partenariat entre les élus locaux et les professionnels de l’animation et de l’action sociale. L’Ifac a pour vocation d’agir au service de la collectivité et de répondre aux besoins des communes, dans un esprit de respect mutuel, d’ouverture, de pluralité et de compréhension des différences.
L’Ifac a été (Aujourd’hui membre de droit du conseil d’administration de l’association). Ses statuts actuels datent de 1984. Le secteur des loisirs et de la culture pour tous était, alors, dominé par des associations ou fédérations d’associations laïques et porteuses de valeurs progressistes, dans la filiation de juin 1936 et de la Libération. Il s’agissait donc, pour la droite, de contester le leadership des mouvements dits ” d’éducation populaire ” et d’avoir sur le terrain un outil capable de promouvoir ses propres ” valeurs “. De fait depuis 1984, l’Ifac n’a cessé de se développer, alors que le secteur entier de l’éducation populaire est frappé par la dérégulation libérale.

« Né de la volonté des collectivités locales, l’IFAC a pour mission de répondre, de s’adapter à leur besoins, en trouvant des solutions techniques par le conseil, la formation et la réalisation de missions.
L’Ifac se définit plus comme « école de formation » que comme « mouvement » (respectant les convictions philosophiques, politiques et religieuses de chacun, compatibles avec l’exercice de la démocratie, et les droits de l’Homme et de l’Enfant). « Nous pouvons nous sentir proches de mouvements d’Education Populaire voulant travailler, comme nous, à la traduction concrète des ces valeurs. »

www.ifac.asso.fr

Le 25 octobre 1866, Jean Macé, journaliste républicain et professeur, lance dans le journal l’Opinion nationale un appel au rassemblement de tous ceux qui désirent contribuer à l’enseignement du peuple. Il considère que, pour garantir la démocratie, “l’éducation au suffrage universel” est indispensable et souhaite à cette fin créer une Ligue de l’enseignement. Le sergent de ville Larmier, le cheminot Mamy et le tailleur de pierre Petit sont les premiers à rallier ce projet.
Le 15 novembre , Jean Macé annonce la naissance officielle de la Ligue française de l’enseignement. Un an plus tard, la Ligue compte de 5 000 membres répartis dans 72 départements. Un succès considérable à une époque où n’existent aucune force syndicale ou politique organisées. Dignes héritiers de 1789, les premiers membres de la Ligue agissent pour l’éducation populaire en créant des bibliothèques, des cours publics, des sociétés ouvrières d’instruction, des centres d’enseignement pour les jeunes filles… tout en revendiquant la prise en charge par l’Etat de l’instruction publique ouverte à tous.
1872 La République a été proclamée en 1870. La pétition pour une “instruction gratuite, obligatoire et laïque” qu’a lancée la Ligue un an auparavant est une réussite : 1,3 millions de signatures sont déposées à l’Assemblée Nationale. Aristocrates et grands propriétaires réagissent et constituent une contre-Ligue interdisant l’embauche de gens capables de lire.
1881-1882 Le vote des lois scolaires (16 juin 1881 : l’école devient gratuite, 28 mars 1882 : l’école devient obligatoire est laïque) instaure l’école publique. La Ligue, réunie en congrès, se dote d’une existence juridique. Ces deux principaux objectifs sont alors : redresser toutes les infractions aux lois scolaires et défendre l’instruction et l’idée laïque.
[…]
1926 Réunie en congrès, la Ligue décide, avec l’appui des élus républicains et des inspecteurs d’académie, de créer une fédération par département. Désormais confédération des fédérations départementales des oeuvres laïques, la Ligue retrouve un rôle déterminant dans la défense de l’école publique.
1928-1939 Dans une période où les activités de loisirs se développent, tout particulièrement avec le Front Populaire, la Ligue décide de regrouper les activités de chaque secteur. Elle crée alors des unions spécialisées :
– l’Ufolep pour les activités sportives en 1928,
– l’Ufolea pour l’éducation artistique et l’Ufocel pour le cinéma en 1933,
– l’Usep pour les activités sportives développées dans le primaire en 1939,
– etc. […]

2000 La ligue poursuit son combat pour l’école de tous et lance un appel, “L’école que nous voulons : appel à s’unir pour débattre et agir”

La Ligue regroupe aussi les FOL-UFOVAL, Les FAL, Vacances pour Tous, APAC.

Mouvement d’idées, elle promeut la Laïcité comme valeur républicaine fondamentale; elle porte le projet d’une Démocratie érigée sur davantage de Solidarité pour plus de Citoyenneté.

www.laligue.org

La “Fédération des Amicales d’anciens élèves et amis des écoles publiques de Nantes et banlieue” est fondée le 25 juin .
Cette première FAL qui remplace dès 1936 l’adjectif “publique” par “laïque”, est marquée par la personnalité de son fondateur, Jean-Baptiste Daviais.
“Pur républicain” très attaché à l’action sociale, il ne se rattache avant 1940 à aucun parti politique.
“Philanthrope” et à son attachement doté d’un anticléricalisme vigoureux sans dénier toute valeur privée aux idées évangéliques, on peut le situer aux confins du radicalisme et du socialisme.
Dans Nantes occupée il mène une double activité : au grand jour il crée un centre d’accueil aux réfugiés puis organise des souscriptions pour les familles des déportés et pour celles des 50 otages dont il n’hésite pas à fleurir les tombes ; on le voit aussi lancer une collecte pour le remplacement de la statue d’Ange Guépin abattue par les Allemands. Clandestinement il se rattache au mouvement Libération. Membre du C.D.L., il devait exercer à la Libération la charge de maire de Nantes. Il sera arrêté avec ses camarades du Comité le 17 avril 1944, torturé puis déporté, il mourra à Dachau le 7 janvier 1945. Le souvenir de J.B. Daviais s’est imprimé dans le paysage nantais avec le monument inauguré en 1946 au square de la petite Hollande qui porte depuis lors son nom.
Autre fondateur de la FAL, Maurice Daniel ; petit-fils du Communard Eudes, ingénieur et président de l’Amicale Laïque de Saint -Sébastien, il sera fusillé par les nazis en 1942 à Fresnes.

Le support d’origine, ce sont les Amicales d’anciens élèves, existant avant la création de la FAL presque uniquement en milieu urbain mais dont certaines remontent au début du siècle, que ces Amicales soient la matrice de la Fédération locale de la Ligue de l’Enseignement représente une originalité. Au contraire, les “petites A”, destinées à défendre l’école avaient prospéré regroupant non seulement les anciens élèves mais les parents d’élèves (encore inorganisés) autour de notabilités républicaines du quartier qui en exerçaient souvent la présidence. Il est probable que les liens personnels entre les différents responsables d’Amicales s’étaient aussi forgés dans les loges maçonniques, hypothèse attestée par le vocabulaire des réunions fondatrices de la FAL où l’on parle, par exemple, de “créer le temple de la solidarité et de l’entraide”…

Par le regroupement des forces, elle doit servir à développer le rôle de “fraternité” et de “bienfaisance” déjà tenu par les Amicales auprès des écoles, de leurs élèves et anciens élèves (entretien des locaux, fourniture de matériel, de livres, de prix, aide aux vacances, placement post-scolaire etc. ) En même temps, elle permettra de lutter contre “ces ennemis de l’école laïque et par conséquent de la démocratie qui misent sur notre défaillance ou notre négligence pour accomplir leur funeste projet.

www.fal44.org/ressources/historique_fal44.PDF
www.fal44.org

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La Fédération Nationale Léo Lagrange (FNLL)

Léo Lagrange inscrit en faculté de droit et à l’institut des Sciences Politiques, fréquente des cercles russes révolutionnaires, cette fréquentation l’amène progressivement vers des thèses socialistes. Il décide de et y restera toujours fidèle. Avocat, député socialiste du Nord, il fut sous secrétaire d’Etat aux loisirs et aux sports dans le premier gouvernement Blum en 1936 (Victoire du Front Populaire). Il a été, en France, le premier partisan d’une politique de loisirs pour tous. A ce titre, il a créé notamment l’école de ski, le Brevet Sportif Populaire, il encourage toutes les organisations d’Auberges de Jeunesse et organisa le tourisme populaire.

Sa femme Madeleine, qui fut sa collaboratrice, Pierre MAUROY et des étudiants socialistes qui voulaient « faire de la politique autrement » font naître 10 après la mort de Léo LAGRANGE en la FNLL afin de poursuivre l’œuvre entreprise par ce premier sous secrétaire d’Etat aux sports et à l’organisation des loisirs dans le gouvernement du Front Populaire.

Une pensée : L’indissociabilité des deux missions qu’elle s’est choisies : être à la fois un mouvement associatif de jeunesse et d’Education Populaire ainsi qu’une grande entreprise de services à l’appui des politiques publiques éducatives et sociales de l’Etat et des collectivités sociale.
« La lutte pour l’épanouissement des jeunes, la citoyenneté active, la démocratie, les Droits de l’Homme, contre l’injustice du monde et toutes les exclusions, à tous les niveaux : quartiers, France, Europe, Planète. »

Pour ses fondateurs, il doit permettre aux jeunes de vivre pleinement leurs idéaux humanistes, sans embrigadement politique.

www.leolagrange-fnll.org

Les PEP ont été fondés en par des inspecteurs d’académie et des instituteurs pour venir en aide aux orphelins de la guerre. En 1925, ces orphelins devenant adultes, les PEP décident de se refonder pour s’occuper des « orphelins de la société », c’est-à-dire des enfants et des jeunes délaissés, oubliés ou exclus. Aujourd’hui, cette mission reste d’actualité. Le mouvement PEP est une association d’éducation populaire, complémentaire de l’Education nationale.

La laïcité et la solidarité ; Développer l’éducation pour tous ; Combattre les inégalités ; Refuser la “marchandisation” de l’éducation…

www.lespep.org

: Naissance de l’Union Parisienne des Colonies de Vacances qui fédère 49 « œuvres éducatives » organisatrices de colonies.
1909 : L’Union Parisienne des Colonies de Vacances devient l’Union Nationale des Colonies de Vacances et œuvres du grand air (UNCV), sous la présidence d’Emile LOUBET, ancien Président de la République.
1934 : Devenue l’Union Française des Colonies de Vacances, l’Ufcv est reconnue d’utilité publique.
1947 : L’Ufcv engage ses premiers salariés et met en place des délégations régionales, chargées de la formation et de l’encadrement des instructeurs et de l’animation de la vie associative locale.
1964 : L’Ufcv s’engage dans la formation professionnelle d’animateurs, et crée l’Ecole d’Animateurs de Loisirs (EAL, aujourd’hui CNFA, Centre National de Formation à l’Animation). Le certificat délivré à la fin d’un cursus de formation de 2 ans préfigure les diplômes qui seront mis en place par le ministère de la Jeunesse et des Sports.
1976 : L’Ufcv définit ses finalités et ses choix d’action. Elle se reconnaît dans le courant personnaliste issu de la pensée d’Emmanuel Mounier.

Association nationale d’éducation populaire, laïque et pluraliste fondée en 1907, l’Ufcv combat toute forme de sectarisme et d’exclusion.
« l’UFCV se définit comme une institution d’éducation qui privilégie l’action pour les personnes, l’évolution des mentalités, la prise en compte de l’intérêt général et l’amélioration des conditions d’existence pour une société plus solidaire. Son action est guidée par une conception de la personne et de la société qui se réfère au mouvement personnaliste communautaire d’E. Mounier.
« Le dénominateur commun est l’appartenance à un mouvement d’Education Populaire. Ces grands mouvements interviennent tous dans le champ de l’économie sociale qui privilégie l’homme sur l’économique. »

En page 1 : Introduction…
En Page 2 : JPA, Arc en Ciel, AFOCAL, CEMEA, CPCV ;
En Page 3 : EEDF, Familles Rurales, FNFR, FOEVEN ;
En Page 4 : FRANCAS, IFAC, La Ligue, FAL44 ;
En Page 5 : Léo Lagrange, les PEP, UFCV.

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