Encadrer une activité ski
La sécurité… pour que la montagne reste un plaisir
Les pistes skiables
Plus les pistes sont pentues, plus elles sont difficiles bien sûr. Plus la pente est raide et plus on prend de la vitesse ! Une couleur indicative permet de connaitre la difficulté de la piste avant de s’y aventurer avec les jeunes. Il vaut mieux, car souvent, une fois en haut de la piste, on n’a plus d’autre choix que de la descendre.
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Les pistes Baby sont faites pour ceux qui chaussent les skis pour la première fois. Elles sont presque plates. Elles permettent de se familiariser avec la sensation de glisse et de s’habituer à tout l’attirail avant de s’engager sur des pistes plus sérieuses.
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Les pistes vertes sont parfaites pour débuter. Elles sont légèrement pentues, ce qui fait que l’on peut s’y entraîner sans prendre trop de vitesse : le planté de bâtons, faire des virages et surtout apprendre à s’arrêter.
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Les pistes bleues sont de niveau moyen.
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Les pistes rouges commencent à être plus difficiles, elles sont raides et comportent parfois des bosses. Il vaut mieux être un skieur confirmé.
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Enfin, les pistes noires sont les plus difficiles de toutes. Elles demandent une bonne maîtrise technique si l’on ne veut pas se retrouver planté entre deux bosses. N’y emmenez pas vos jeunes à moins qu’ils aient vraiment un très bon niveau et qu’ils descendent les pistes rouges sans aucun souci.
La couleur des pistes est indiquée par un panneau de signalisation rond, de la couleur de la piste (vert, bleu, rouge…)
Le nombre au milieu de ces panneaux de couleurs indique la longueur de la piste. Il décrémente au fur et à mesure que vous la descendez afin de vous indiquer le trajet restant à parcourir.
La signalisation sur les pistes de ski
• En cas d'urgence, composez le 112 (depuis un téléphone fixe ou un mobile). C’est un appel gratuit et l’on peut appeler sans forfait ni code PIN entré sur un GSM.
• Pour la météo du jour, composez le 32 50 (0,34 euros/minute) et tapez « 4 » pour la « météo montagne ».
Ou faites sur Internet : http://www.meteo.fr/montagne
• Prévisions du risque d'avalanche : 0 892 68 10 20 (0,34 euros/minute)
Les règles de sécurité sur les pistes
En montagne, des règles de bonne conduite existent. En les adoptants, vous et les jeunes que vous encadrez pratiquerez votre sport de glisse (ski, surf…) dans des conditions de sécurité optimales (pour vous et pour les autres).
S’il n’existe pas de « permis de glisse », chaque skieur doit toutefois se conformer aux règles de sécurité préconisées par la Fédération Internationale de Ski (FIS). Le « respect des autres » est la première d’entre elles.
Règles de sécurité, préconisées par la fédération internationale de ski
Assurer la sécurité
Il est important de connaitre les bonnes pratiques. Pour le ski et le snowboard1 – Respect d’autrui
Les usagers des pistes doivent se comporter de telle manière qu’ils ne puissent mettre autrui en danger ou lui porter préjudice soit par leur comportement soit par leur matériel.2 – Maitrise de la vitesse et du comportement (à tout moment je contrôle ma vitesse)
Tout usager des pistes doit adapter sa vitesse et son comportement à ses capacités personnelles ainsi qu’aux conditions générales du terrain et du temps, à l’état de la neige et à la densité du trafic.3 – Choix de la direction par celui qui est en amont (tous ceux qui sont en dessous de moi ont la priorité)
Celui qui se trouve en amont (du coté de la montagne) a une position qui lui permet de choisir une trajectoire, il doit donc faire ce choix de façon à préserver la sécurité de toute personne qui est en aval (du coté de la vallée).4 – Dépassement (je garde mes distances pour doubler)
Le dépassement peut s’effectuer par l’amont ou par l’aval, par la droite ou par la gauche ; mais il doit toujours se faire de manière assez large pour prévenir les évolutions de celui que l’on dépasse.5 – Au croisement de pistes et lors d’un départ (Au départ ou à un croisement, je m’assure de ne gêner personne.)
Après un arrêt ou à un croisement de pistes, tout usager doit, par un examen de l’amont et de l’aval, s’assurer qu’il peut s’engager sans danger pour autrui et pour lui.6 – Stationnement (J’évite de stationner au milieu de la piste.)
Tout usager doit éviter de stationner dans les passages étroits ou sans visibilité en cas de chute, il doit dégager la piste le plus vite possible.7 – Montée et descente à pied (Si je dois remonter, j’emprunte toujours le bord de la piste.)
Celui qui est obligé de remonter ou de descendre une piste à pied doit utiliser le bord de la piste, en prenant garde que ni lui, ni son matériel ne soient un danger pour autrui.8 – Respect de l’information, du balisage et de la signalisation (Je m’informe de la météo, de l’état des pistes, Je respecte les consignes et le balisage.)
L’usager doit tenir compte des informations sur les conditions météorologiques, sur l’état des pistes et de la neige. Il doit respecter le balisage et la signalisation.9 – Assistance (En cas d’accident, je donne l’alerte et je reste à la disposition des secouristes)
Toute personne, témoin ou acteur, d’un accident doit prêter assistance notamment en donnant l’alerte. En cas de besoin, elle peut se mettre à disposition des secouristes.10 – Identification (Témoin d’un accident, je me fais connaître auprès des secouristes.)
Toute personne témoin ou acteur d’un accident, est tenue de faire connaître son identité auprès du service de secours et/ou des tiers.
D'un point de vue "sécurité", n'oubliez pas que pour les séjours de vacances :
• La pratique des pistes les plus difficiles doit être réservée aux enfants ou adolescents considérés comme "skieurs confirmés".
• La réglementation des pistes et des remontées mécaniques doit être strictement respectée ainsi que les conseils de sécurité diffusés aux skieurs.
• Le port du casque est recommandé.
N’oubliez pas que les accidents ne sont pas rares. Pour preuve, le témoignage de « Michaël » qui a subit une semaine d’hospitalisation après une collision : « Je sortais d’un télésiège, et j’ai très vite compris que le skieur qui arrivait de plus haut ne pourrait pas m’éviter… Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il ne maîtrisait pas sa vitesse ! Je n’ai rien pu faire… »
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