L’enquĂȘte du premier soir

15/11/2011

Periwinkle

Déroulement

Après les « oui » enthousiastes des enfants, partants pour élucider l’enquête, direction le bureau des policiers (ou commissariat). En guise de décor : une petite salle vidée de ses meubles, sauf une table et des chaises, de nombreuses affiches « Police Nationale ».  Sur un grand tableau blanc est écrit « qui est le coupable ? 50 suspects ! » avec accroché en dessous 5 portraits de suspects, et des espaces blancs ou l’on peut encore constater qu’il reste de la  « patafix » ou du scotch sans rien de collé afin de montrer qu'il y avait d'autres suspects mais que les portraits ont étés arrachés.

Arrivée dans la salle la directrice s'écrie « Mais il y avait d'autres portraits ! Quelqu’un a du les arracher ! Il faut les retrouver ! » Elle énonce alors les lieux ou ils sont susceptibles d'être (en prétextant que les autres salles sont soit fermées, soit occupées, donc pas le droit d'y aller)

Il y a également dans la salle, étalés partout par terre, des petits morceaux de papiers déchirés. il faut les rassembler et reconstituer les « puzzles » : des feuilles blanches (ou de différentes couleurs pour faciliter la reconstruction des puzzles) sur lesquelles sont inscrites les conclusions des policiers (sur le principe du jeu « Qui est-ce * » ou « Les mystères de Pékin » ) –> « Le coupable n'a pas de lunettes », « Le coupable est né après 1975 », « Le coupable est né avant 1992 », « Le coupable n’a pas de moustache », « Le coupable est une femme », « Le coupable n’est pas chauve », « Le coupable a un chapeau », « Le coupable est blond », etc…

Les enfants ont alors le choix de s'élancer comme ils le souhaitent (en groupe ou seul) à la recherche des 45 portraits disparus, ou de reconstituer les puzzles.

Bien rappeler que c’est un jeu de coopération et que le but n’est pas de rapporter plus de portraits que son petit camarade. Il faut s’entraider. Seul ou en équipe, les portraits retrouvés sont ramenés au commissariat et confrontés aux conclusions des policiers des puzzles.

Une fois tous les portraits retrouvés, et les indices regroupés, il n'y a plus qu'à innocenter un par un les suspects (celui la a des lunettes, celui la est un homme…) pour trouver le seul et unique coupable.

Dans l'exemple du jeu proposé par Marie13, le coupable était l'animatrice responsable de l’activité Poney (présente lors du jeu). Dès qu'elle a été découverte, elle a fondu en larme et s'est expliquée : si elle ouvrait la porte de l'enclos, c'était pour le bien des poneys, parce qu'elle avait peur que les enfants leur fassent du mal, les frappent,  leur fassent peur en courant et en criant, leur donnent des gâteaux ou des bonbons…
Ce prétexte était donc une bonne occasion de répéter une fois de plus les quelques règles de base pour le bon déroulement de l’activité ! L’animatrice a donc affirmé qu’elle n’ouvrirait plus la barrière de l’enclos si tous les enfants lui faisaient une promesse : respecter les poneys !
Une fois cette promesse faite, les enfants ont été rassurés, ils pourront monter dès le lendemain. La soirée s’est conclue en parlant des poneys avant d'aller les mettre au lit.

 

Préparation du jeu

1) En amont du séjour

  • Imprimer 50 portraits : les portraits sont un mélange de photographies de l’équipe d’animation de votre séjour (et si possible également du personnel de service) et d'autres photographies de personnalités connues ou non trouvées sur internet. Chaque « portrait » est une feuille A5 intégrant une photo (couleur ou noir et blanc), ainsi que les informations suivantes : Nom, prénom, date de naissance et profession.
    Remarque : Le noir et blanc à 2 avantages : un coût moindre par rapport à l’impression couleur et ça rend tout de même pas mal tout en faisant photo de suspect.
    Vous pouvez trouver de nombreuses photographies de portraits libres de droit sur internet (Cf. en bas d’article quelques exemples de sites). Puis il est facile de les intégrer dans un document Word ou Open Office afin de compléter avec les informations personnelles de chacun.
  • Imprimer des affiches de décoration pour le Commissariat (voir en annexe de cette fiche).
  • Écrire les indices, en ciblant votre coupable (ex : « Le coupable n'a pas de lunettes »), chacun sur une feuille blanche (ou sur des feuilles de couleurs pour faciliter la reconstitution des puzzles) et les déchirer en morceaux (4 à 6 morceaux est amplement suffisant).

2) Sur place, le jour J

  • Décorer le commissariat avec les affiches, le tableau blanc (ou une grande feuille blanche), les 5 portraits qui restent accrochés ainsi que des morceaux de « Patafix » représentant les espaces des portraits « arrachés ».
  • Éparpiller par terre les morceaux d'indices (et dans une poubelle à côté du bureau).
  • Cacher dans le centre les 45 portraits restants (en se souvenant des lieux pour pouvoir aider les enfants au besoin). Il est inutile de les cacher de manière trop difficile : les enfants prendront moins de plaisir, voir se décourageront. Si c'est facile, les enfants auront la joie de trouver. Par expérience, sachez que même sous leurs yeux, tous ne seront pas trouvés du premier coup.

La préparation sur place prend environ 15 à 20 minutes si l’équipe d’animation s’est bien répartie les taches. Ce jeu est donc idéal pour une première veillée.