Le grand jeu de l’oie

Conseils et variantes

• Choisir un terrain ombragé et agréable, bien le délimiter et vous assurer que les 48 fiches cartonnées numérotés ne s’envoleront pas…
• Inscrire les numéros assez gros et très lisiblement sur les fiches.
• Insister sur la règle que les équipes restent groupées et viennent au complet à la table de jeu.
• Il est indispensable que le jury chargé des réponses et épreuves connaisse bien les questions et les réponses correspondant à chaque numéro (il en a une copie avec lui).
• Un ou plusieurs animateurs « tournants » ont un rôle important à jouer, en s’assurant du bon déroulement du jeu, aider une équipe à localiser une question ou pour trouver une réponse, veiller à ce que les équipes remettent bien les messages à leur place (sans les enterrer). Leur rôle principal est de dynamiser le jeu et les joueurs pour éviter qu’une équipe se décourage.

Pour éviter les tricheries

• Ne pas laisser les équipes approcher trop près de la table du jury : seul un joueur de l’équipe peut s’approcher et faire avancer son pion.
• Pour ce qui concerne la validation des épreuves sur les feuilles de route, le jury se trouvera un signe très reconnaissable et inimitable ou utilisera  un feutre d’une couleur non falsifiable (feutre à paillette) ou un tampon afin d’éviter les tricheries avec de fausses signatures.

Quelques idées de variantes

–    Plutôt que jouer au jeu de l’oie, on peut jouer au jeu de la truie, du cheval, du dragon… (Trouvez un thème original !)

–    Le nombre de cases et la forme du parcours peuvent être modifiés. Par exemple pour des enfants de maternelle, la forme en spirale peut être un dessin d’escargot, les numéros de cases sont remplacé par des couleurs, on ne lance alors qu’un seul dé, avec 6 faces de 6 couleurs différentes. Et on déplace son pion sur la prochaine case de cette même couleur. Et bien évidement, pour réduire la durée du jeu avec des très jeunes (1 heure maximum), on réduit le nombre de cases.

–    Vous pouvez modifier les règles de bases. Par exemple, plutôt que rejouer directement lorsqu’une équipe tombe sur une case oie, elle peut avoir une épreuve à réaliser qu’elle devra réussir pour avancer, sinon, elle recule de 3 cases…

–    Au dos de l’affiche, plutôt qu’une question, est dessiné un symbole qui permet de vérifier que l’équipe a bien trouvé le numéro. Avec ce symbole, l’équipe va voir l’animateur jury qui valide le symbole avant de poser lui-même une question.

–    Les supports des numéros cachés ne sont pas forcément en papier ou en carton. Pour Pâques, vous pouvez par exemple organiser un « Z’œuf de l’oie » avec les numéros sur des œufs en chocolat. Pour rester dans les jeux de mots, vous pouvez également proposer un « Jeu de Lois » qui peut être une base ludique pour mettre en place les règles de vie en début de séjour ou pour sensibiliser à la législation française.

–    Avec des petits qui ne savent pas lire, notamment, on peut remplacer les messages numérotés par des animateurs, répartis sur l’ensemble du terrain. Chaque animateur est porteur d’une partie des questions.
–    Soit l’équipe cherche l’animateur porteur de la question recherchée : « Est-ce toi qui a la question n° 28 ? »
–    Soit l’équipe connait l’animateur en question par rapport, par exemple,  à la couleur de la case du numéro recherché : Cases n°28, 34… = rouge (animateur Stève) ; cases n°29, 35… = bleu (animatrice Soizic)
Lorsque l’équipe a trouvé l’animateur, ce dernier lit la question et attend la réponse (ou fait faire l’épreuve). Ensuite, il signe la feuille de route de l’équipe, qui peut alors retourner lancer les dés.

–    Ce jeu peut devenir un vrai jeu de coopération, si le but est que toutes les équipes arrivent à la case 63, avant un temps imparti, faute de quoi, l’oie sera mangée par l’ogre. Ainsi, les équipent arrivés en premier aident les équipes encore en jeu.

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