Ceci dit, j’en suis plutôt content, en fin de compte, car j’adhère totalement à cet exposé de conférence !
le pic du pétrole est dépassé est depuis 2006 :
D’autres croient encore qu’on en aura pour 50 ans?
Faut dire, font chier ces lybiens avec leur révolte. Ils font grimper les prix à la pompe…Ah les salauds.
Dominique Bourg, l’un des initiateurs du développement durable en France, dénonce à son tour ce concept.
Il a collaboré à la construction de la charte de l’environnement, préambule à la constitution. Il faisait partie du Conseil national de la Fondation Hulot et l’a quitté en y dénonçant son éthique.
Voici ce qu’il dit :
Dominique Bourg, revue Études, juillet 2010
« Nous parlons de développement durable depuis plus d’une vingtaine d’années.
C’était une tentative pour dissocier la croissance du PIB de la consommation d’énergie des ressources
naturelles.
Nous savons maintenant que c’est impossible. Deuxième diagnostic sévère sur le développement
durable : ce devrait être une démarche de prévention, d’anticipation à l’échelle des problèmes
globaux, tant en matière d’environnement que de répartition de la richesse. Or, force est de constater
que le développement durable est à cet égard un échec, même s’il est inspiré maintes actions
intéressantes à une échelle locale, également pour les entreprises (…)
Repensons à ce que disaient les grands textes fondateurs de la réflexion écologique des années
1970, ceux d’Illitch, des époux Meadows, les auteurs du rapport au club de Rome, de Georgescu-
Roegen, Goldsmith ou Gorz. Tous n’envisageaient d’autres possibilités
qu’une décroissante des économies.
Or, nous sommes désormais contraints de considérer à nouveau cette perspective.
Telle est part exemple la position défendue en mars 2009 par la commission britannique du
développement durable. Le rêve d’un découplage entre la croissance des économies et la
consommation de ressources a fait long feu.
Il convient donc de refermer la parenthèse du développement durable.
Cessons de croire que nous pouvons harmoniser une économie purement financière, dont les
instruments visent à rendre impossible toute considération de long terme, et la préservation de la
biosphère. Finissons-en avec la rhétorique des trois piliers et d’un équilibre aussi trompeur que
mensonger entre les dimensions économiques, social et écologique. »
lealouison a écrit :
la corée du sud avraiment un énorme pbl avec les addictions aux jeux vidéo et a même sortie des logiciel contre cette addiction
Il faut croire que c’est déjà trop tard pour les défenseurs du foot et des jeux vidéos qui vantent ces pratiques …
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la corée du sud avraiment un énorme pbl avec les addictions aux jeux vidéo et a même sortie des logiciel contre cette addiction
http://www.clubic.com/actualite-330592-coree-sud-softs-addiction-web.html
Voilà c’était juste à titre d’infos et pour dire que cette passion n’étais pas sans effet sur notre mental et sur notre physique.
Mon point de vue en tant qu’adulte, c’est qu’effectivement, les jeux vidéo sont en général bien plus intéressants que les adultes qui entourent l’enfant – fussent-ils instits, animateurs, ou autre – et ce qu’ils ont à lui proposer.
Et que c’est ça le vrai problème. Un gamin accro aux jeux vidéo ou au foot, c’est qu’il n’a rien trouvé dans son entourage qui mérite plus son attention que ça : le foot et les jeux vidéo.
Le problème, c’est pas les jeux vidéo, c’est le reste. C’est le fait qu’il ne reste que ça qui soit digne d’intérêt dans la vie d’un enfant. Idem pour le foot.
Et que tenter à tout prix de détruire ces passions chez lui, c’est à mon avis la pire des méthodes.
Eh ben, je suis peut-être un peu radical sur le sujet car j’ai tendance à penser que oui.
J’aurai pas dit radical mais débile!
M’enfin, je parle pas de bien ni de mal, je dis juste que c’est plus intéressant.
Moi je dirai que ça les captive mais que c’est con!
est-ce qu’il souffre qu’on n’ait pas détruit sa passion des jeux vidéo comme il faudrait détruire l’héroïsme footballistique ?
Il souffrira oui! Et cela induit des choses chez lui, dans son comportement, ses attitudes… ça s’appelle la reproduction de l’idéologie…
Vous faites du hors-sujet, mais intéressant 🙂 Alors je continue :
Je ne vois pas bien où tu veux en venir sur les jeux vidéo , GGGuiz.
A part donner la vision des enfants sur ces jeux (qui est dans le vrai), quel est ton point de vue en tant qu’adulte ?
C’est plus intéressant du point de vue d’un enfant, ça l’est aussi du pour son développement ? Ca dépend ?
Peut-être vaudrait-il mieux ouvrir un autre sujet.
Et donc? C’est bien quel que soit le contenu?
Eh ben, je suis peut-être un peu radical sur le sujet car j’ai tendance à penser que oui.
M’enfin, je parle pas de bien ni de mal, je dis juste que c’est plus intéressant.
Un enfant de 10 ans, tu lui proposes deux heures avec un anim’ de claé basique et deux heures avec gta4, tu crois qu’il hésite ?
Est-ce qu’il a fondamentalement tort, est-ce qu’il souffre qu’on n’ait pas détruit sa passion des jeux vidéo comme il faudrait détruire l’héroïsme footballistique ?
Moi je pense qu’il n’a pas tort, au contraire. Et à sa place je choisirais sans doute pareil. Depuis le temps qu’ils m’en parlent, de ce gta, je me demande à quoi ça ressemble.
ils passionnent les enfants sur une activité pendant des heures, ils les font rêver, devenir un personnage, jouer, s’amuser…
Et donc? C’est bien quel que soit le contenu?
Je parlais de la vision des enfants. Tu peux la qualifier de crétine. Je la vois surtout incomplète et manipulée.
C’est bien la tâche des adultes que de détruire l’héroïsme footballistique des enfants et des adultes compris.
Ben, les jeux vidéos, si, ils réussissent quelque chose de plus que les anims : ils passionnent les enfants sur une activité pendant des heures, ils les font rêver, devenir un personnage, jouer, s’amuser…
Ne pas s’en rendre compte, c’est quand même problématique.
Et là-dessus, les jeux vidéos sont sans aucun doute possible bien plus intéressants que nombre d’animateurs (notamment ceux que je côtoie en centre de loisirs).
Mais comme tu viens de dire précédemment que les anims ne valaient pas mieux qu’un jeu vidéo alors Bourricot a raison non?
Je crois que je me suis mal fait comprendre ? Je simplifie : vive les sorties quand on n’a pas des animateurs qui tiennent la route. Je simplifie encore : dans la majorité des cas, vive les sorties.
Encore faut il avoir été suffisamment crétin pour croire en l’héroïsme footballistique de ces shootés en crampons!
Je parlais de la vision des enfants. Tu peux la qualifier de crétine. Je la vois surtout incomplète et manipulée.
mais le fait est que ce qui différencie un animateur d’un jeu vidéo, c’est que le second est quand même bien plus intéressant que le premier… dans ce qu’il a à proposer à un enfant.
Navrant! Ce n’est pas parce que l’animation et ses animateurs sont particulièrement mauvais qu’on doit finir par encenser les jeux vidéos qui ne proposent rien de bien plus intéressants que les anims!
Refuser les sorties, c’est absurde, et c’est surtout négliger le point fondamental qui est celui des capacités des animateurs.
Mais comme tu viens de dire précédemment que les anims ne valaient pas mieux qu’un jeu vidéo alors Bourricot a raison non?
ça a l’avantage de démystifier un peu ces héros des temps modernes. Mais utiliser ça au nom d’une sacro-sainte morale pour lutter contre le diable footballistique ou le “mauvais écologisme”, je trouve ça pathétique.
Encore faut il avoir été suffisamment crétin pour croire en l’héroïsme footballistique de ces shootés en crampons!
Bon, sur le jeu vidéo, on peut médire, mais le fait est que ce qui différencie un animateur d’un jeu vidéo, c’est que le second est quand même bien plus intéressant que le premier… dans ce qu’il a à proposer à un enfant.
Refuser les sorties, c’est absurde, et c’est surtout négliger le point fondamental qui est celui des capacités des animateurs. Ca donne des colos “colo and co” dont on a quand même vu les limites effarantes. Tant de beaux discours pour arriver à un tel désastre sur le terrain, c’est quand même désolant.
Sur les footballeurs qui vont aux putes, c’est pas dans les vestiaires hein, mais plutôt dans les boîtes de nuit; et ça a l’avantage de démystifier un peu ces héros des temps modernes. Mais utiliser ça au nom d’une sacro-sainte morale pour lutter contre le diable footballistique ou le “mauvais écologisme”, je trouve ça pathétique.
Ce que je dis ici, c’est qu’il y a nécessité à ralentir, à utiliser l’existant, la vieille console du grenier suffit amplement… Pourquoi en acheter une de dernière génération?
C’est complètement absurde comme type de raisonnement! Cela signifie en fait que ce qui a été produit à un moment donné par le capitalisme (dont tu prétends lutter contre les fondamentaux) et qui correspond à un stade de son développement te satisfait. Alors en fait l’enjeu se situe uniquement dans le fait d’utiliser sa télé le plus longtemps possible et de ne pas acheter d’écran plat, d’utiliser sa vieille console mais ne pas acheter de nouvelle. C’est la critique superficielle du capitalisme qui ne s’attaque pas aux racines de ce mode de production, à ses fondamentaux justement. Alors pour la console c’est quoi la bonne qu’on a le droit d’utiliser? Avant ou après la Nintendo 64?
Et enfin, je dis qu’il y a besoin de limitation de ce genre d’appareils.
Et c’est pour limiter ce genre d’appareils que tu proposes de l’utiliser sur les séjours ou dans les accueils?
J’en fais l’apologie peut être mais je n’ai nullement parlé de ce qui nous intéresse ici, l’acroissance.
Comment peut-on en faire l’apologie et par ailleurs dénoncer les effets des technologies sur les contacts entre individus?
Sont visées dans ma critique des activités de prestation, toutes celles que l’animateur ou la structure aurait possibilité de faire en lien avec son environnement.
Mais c’est quoi l’environnement? C’est la pure nature c’est cela? Alors en fait l’idéal ça serait d’avoir des poneys sauvages, de les dresser et puis de les ramener au centre c’est cela?
La démarche la plus intéressante que j’ai pu observer était le prêt de poneys à la structure et l’embauche de deux animateurs qualifiés en équitation. Non seulement, les enfants montaient à cheval mais avaient aussi pour tâche de s’occuper des animaux, nettoyage des boxes, alimentation, soins.
Mais qu’est ce qui t’empêche quand tu vas diriger un séjour et que tu souhaites faire du poney de négocier avec le prestataire d’arriver avant la séance pour attraper les poneys, leur donner à manger, s’en occuper? Est-ce que ton type de comportement ne favorise pas non plus le replis de la colo déjà fort important sur lui même? Quel est le fantasme politique lié à ta colo? L’autonomie de subsistance? Le refus de l’extérieur?
Pour répondre,
Tu reliras le sujet [Jeu vidéo]Jouer en réseau. J’en fais l’apologie peut être mais je n’ai nullement parlé de ce qui nous intéresse ici, l’acroissance.
Je maintiens que le jeu vidéo est un objet ludique intéressant et à défendre si peu que l’on sache ce que l’on veut en faire : choix du jeu, menée de l’activité, coin aménagé, autres activités proposées à côté? On peut donc y jouer mais sans forcément courir après la dernière technologie sortie.
Ce que je dis ici, c’est qu’il y a nécessité à ralentir, à utiliser l’existant, la vieille console du grenier suffit amplement… Pourquoi en acheter une de dernière génération? Et enfin, je dis qu’il y a besoin de limitation de ce genre d’appareils. Afin, que les interfaces entre individus ne se multiplient pas de trop….
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Sont visées dans ma critique des activités de prestation, toutes celles que l’animateur ou la structure aurait possibilité de faire en lien avec son environnement. En soi, une sortie à la piscine municipale ne me dérange pas surtout qu’il s’agit d’un service public et surtout si on est en ville. Sinon a t-on pensé à la rivière ou à l’étang à proximité? S’il n’y a pas interdiction, rien ne nous empêche de s’y baigner.
Quant au poney-club, la façon dont c’est fait la plupart du temps, c’est purement un réflexe de consommation de l’activité “monter à cheval” en occultant tout ce qui se déroule autour. La démarche la plus intéressante que j’ai pu observer était le prêt de poneys à la structure et l’embauche de deux animateurs qualifiés en équitation. Non seulement, les enfants montaient à cheval mais avaient aussi pour tâche de s’occuper des animaux, nettoyage des boxes, alimentation, soins.
Chaque structure possède des potentialités propres à soi et son milieu, exploitons-les avant de faire appel à une activité extérieure, coûteuse, éloignée et parfois même inutile.
-limiter l’utilisation des nouvelles technologies de substitution à la communication entre les personnes : le portable, l’ordinateur, la console.
N’est ce pas toi qui, il n’y a pas si longtemps, faisait l’apologie du jeu vidéo, du PC et de la console?
-refuser dès à présent d’inscrire des activités à prestation dans nos séjours;
Mais pourquoi aurait on le droit d’aller chez l’artisan et le commerçant du coin et pas au poney club du coin ou à la piscine municipale?
Quel choix, quelle alternative…
En terme de choix, c’est déjà être vigilant par rapport à ce qu’on valorise, met en avant, ce qu’on choisit.
Par exemple, combien d’entre vous affichez les photos de Yann Arthus Bertrand, le plus beau salop qu’on puisse compter parmi les “défenseurs de l’environnement”?
Ou autre chose risible, le projet Surfrider(protection des océans) porté par des grands noms du footbal, les même qui se tapent des putes dans les vestiaires des stades.
La première vigilance est de faire le tri dans le discours vert tenu aujourd’hui…. Discours qui est à la mode aujourd’hui… Mais qui ne fait qu’entretenir les fondamentaux du capitalisme.
En terme de pistes à notre niveau :
-refuser dès à présent d’inscrire des activités à prestation dans nos séjours;
-remettre la structure dans son contexte local, en alimentation avec les commerçants et producteurs locaux(qui ne sont pas si chers que ça…), en activité avec le fermier, l’artisan ou l’ouvrier du coin et en utilisant l’environnement immédiat, la place, le terrain vague, la rue, le parc, le pré, l’étang…
-limiter l’utilisation des nouvelles technologies de substitution à la communication entre les personnes : le portable, l’ordinateur, la console.
-engager une réflexion entre structures intéressées par cette démarche.
Développement durable et économie sont ils compatibles ?
Après avoir relu l’ensemble des intervenants ici, je suis tenté de répondre NON (a contre cœur).
C’est donc illusoire de parler de développement durable…
Je prend 2 exemples :
L’industrie du pétrole ; on cherche a recycler, économiser, moins utiliser de produits plastiques etc… et au final on va se retrouver avec des filières qui ferment. Quel choix alors?
L’eau ; aujourd’hui vous payez pour que l’eau potable soit distribue chez vous. Et si demain vous récupérez l’eau de pluie pour vos toilettes, lave linge et même pourquoi pas pour la boire.. et bien on va se retrouver avec un système bancale car vous rejetterez de l’eau sale qui devra être traitée (ce qui à un côut) alors que vous ne payez plus les taxes liées a l’eau potable qui arrive … qui va payer la différence ? A moins d’équiper les habitations avec un compteur de sortie d’eau usées, le problème vas se poser rapidement…
Et les exemples ne manquent pas.
Quel choix, quelle alternative?
Mon point de vue a évolué : je suis de plus en plus pessimiste mais surtout très réaliste…
*
petit aparté : dans envoyé spécial ce soir, reportage sur le calcul de la durée de vie de l’électro ménager par les fabricants…
ils parlent d’un projet de loi sur l’info aux clients qui n’a pas encore vu le jour… comment oser espérer être “vert” ?
Parce que c’est bien l’urgence qui nous menace tous qui qu’on soit et quelle que soit notre condition sociale à travers le monde. Et elle est suffisamment prégnante et maintenant prouvée pour que ça percute les gens. C’est un argument choc. La décroissance est un slogan. Un mot de com. Et qui est reconnu comme tel.
L’urgence qui nous menace… oui, mais comme le dit J. Généreux dans la dernière vidéo que tu donnes, la “pédagogie de la peur” reste limitée, et “sauver la planète”, à l’échelle d’une vie, ça paraît un objectif bien lointain. Et sauf exceptions, ce n’est pas quelque chose qu’on ressent dans la vie de tous les jours.
Je trouve plus pertinent de partir de la question humaine, un peu comme le fait Paul Ariès dans la vidéo ci-dessus (la meilleure du sujet, à mon avis), en prônant un changement sociétal axé sur l’humain (et non pas sur la consommation matérielle), qui revient sur la centralité du travail (le “stakhanovisme”), et qui a pour conséquences, entre autres, d’assurer la survie de la planète.