stef31 a écrit :
très bien je vient de lire les derniers posts , oui il y a effectivement de la concurrence partout , par contre je n’ai toujours pas compris pourquoi c’était mal, d’ailleurs on ne me l’a toujours pas expliqué , ce que je trouvais naïf c’était surtout de vouloir un monde parfait , sans compétition , ou tout le monde aurait le même salaire , ou tout le monde serait habillé pareil .
Ou as-tu vu que les gens visaient ça ici ???
J’ai d’ailleurs pris des exemples pertinents, que personne n’a noté , comme les notes à l’école ou l’exemple du ” lover ” , qui sont d’autres exemples de compétition , j’ai prix ce dernier en particulier car personne ne pourra rien y changer .
On ne peut tout simplement pas interdire toutes les formes de compétition existantes , qui est présente dans tous les domaines .
La compétition est humaine , elle est présente depuis l’origine de toute forme de vie , et nécessaire à la survie des espèces , même à celle de la race humaine .
La compétition est omniprésente, personne ne va te contredire puisque tout le monde fait le même constat.
Ce qui divise certains c’est ce qu’on fait de ce constat : est-ce qu’on reste sur un basique “c’est comme ça partout donc j’peux continuer sur l’acm” ou est-ce qu’on a une autre ambition (politique oui) en tant qu’acteur de l’éducation populaire ?
cadeau pour suivre le conseil de situla (n’hésite pas à cliquer sur les liens que je mentionne dans ce post)
Pour finir pitié n’interdisez pas au gosses de jouer au foot dans la cour de récré parce que vous voulez changer le monde , essayez plutôt la politique .
Si tu ne vois rien de politique dans ton action, tu te fourvoies. Que tu le veuilles ou non l’éducation populaire et donc l’animation EST éminemment politique.
Le choix de cautionner et appuyer une société de compétition dans sa démarche ou bien d’ouvrir à autre chose c’EST politique.
très bien je vient de lire les derniers posts , oui il y a effectivement de la concurrence partout , par contre je n’ai toujours pas compris pourquoi c’était mal, d’ailleurs on ne me l’a toujours pas expliqué , ce que je trouvais naïf c’était surtout de vouloir un monde parfait , sans compétition , ou tout le monde aurait le même salaire , ou tout le monde serait habillé pareil .
J’ai d’ailleurs pris des exemples pertinents, que personne n’a noté , comme les notes à l’école ou l’exemple du ” lover ” , qui sont d’autres exemples de compétition , j’ai prix ce dernier en particulier car personne ne pourra rien y changer .
On ne peut tout simplement pas interdire toutes les formes de compétition existantes , qui est présente dans tous les domaines .
La compétition est humaine , elle est présente depuis l’origine de toute forme de vie , et nécessaire à la survie des espèces , même à celle de la race humaine .
Pour finir pitié n’interdisez pas au gosses de jouer au foot dans la cour de récré parce que vous voulez changer le monde , essayez plutôt la politique .
non, non, pas tant HS que ça. Il ne s’agit pas de faire du monde rural un monde idyllique qui ne connaîtrait pas la compétition, elle y est également présente. Mais ce témoignage est extraordinaire, je viens de le réécouter et ce gamin est d’une maturité est d’un recul époustouflant. Quelle analyse de sa vie, d’où il vient, ce qu’il veut… Il parle du sport aussi (qu’il ne pratique pas, il préfère marcher dans ses champs…!), des filles. Punaise, j’avais oublié…
L’esprit sportif, là où je suis actuellement (un village de moins de 300 habitants), on connaît pas vraiment. Il y a des conflits dans le village, mais il y aussi beaucoup d’entraide et d’écoute. Certaines personne que j’ai rencontré auraient peut-être fini à dormir sur un trottoir à Paris ou à Lyon quand on les écoute un peu. Ici, ils ont un boulot, pas extraordinaire mais suffisant pour qu’ils apprécient de vivre ici. Ces gens-là on un rôle dans le village. Les gens n’ont pas besoin de compétition. Est-ce parce que la compétition se fait avec les forces de la nature (monde agricole à 90%) ? Peut-être, mais pas si sûr…
ludou a écrit :
Certains enfants ne sont pas du tout dans cette idée, à l’image de ce garçon de 16 ans dont le rêve de vie n’est pas calqué sur une idée de dépasser les autres ou les battre (étrangement, ce n’est pas un citadin… ce serait intéressant de creuser ça : la ville et la compétition)tend le modèle, l’idéal, l’esprit
j’aime bien ce que tu cites là, ludou
issue du monde paysan, je sais combien le monde rural est incompris des citadins, le paysan ne passe-t-il pour un lourdaud ?
et pourtant, chez ces enfants d’agriculteurs, que du bonheur
autonomes et dégourdis (ils n’ont pas leurs parents sur le dos eux), ils en connaissent un rayon sur les animaux de la ferme, bien sûr mais aussi les oiseaux, les petites bestioles et la culture, germination, croissance des plantes etc… sont pas toujours branchés sur l’école, c’est sûr, leur environnement les passionne bien plus
🙂 et effectivement pas branchés compét
eux où ils aiment grimper, c’est aux arbres
je me souviens d’un enfant de 4 ans chambrant un grand qui pouvait pas résoudre un rébus avec un oiseau, “tu vois pas que c’est une pie eh banane ? ” texto
bon désolée c’est un HS
Premièrement pour l’orthograpraphe et la présentation je suis désole , j’écris avec un iPhone , mon ordi étant Pete , l’absurdité de mon exemple était a la hauteur pour refléter l’absurdité de la question enfin je pense , bon je vais au boulot et je repo
drai tout a l’heure sur un ordi
michmuch a écrit :
La compétition pourrait encore s’entendre si tout le monde partait sur la même ligne de départ avec les mêmes bases, les mêmes éléments et connaissances, le même bagage de départ…
et encore… Même si tout le monde était égal, perso ça ne me dérangerait pas que Louis il veuille jamais devenir président de la république, pompier ou champion du monde du 4 x 100…
Certains enfants ne sont pas du tout dans cette idée, à l’image de ce garçon de 16 ans dont le rêve de vie n’est pas calqué sur une idée de dépasser les autres ou les battre (étrangement, ce n’est pas un citadin… ce serait intéressant de creuser ça : la ville et la compétition), mais ces gamins-là, je ne les rencontre pas si souvent. Au contraire, combien éprouvent de la souffrance (et en causent par la même occasion, ce qui montre l’absurdité totale du truc !) pour pouvoir “grimper”, “atteindre le niveau au-dessus”. Beaucoup disent que c’est “pour se dépasser soi-même”, il faudrait creuser un peu et affiner ce lieu commun.
Tu avais raison sur une chose, stef : la compétition n’est pas réservée au sport. Bien au contraire, elle est partout ! A l’école, en musique (comble de la crétinerie), même dans le monde agricole (cf. salon de l’agriculture et les comices agricoles où les concours de “qui c’est qu’a la plus grosse” me font bien marrer), dans les loisirs (dans le même registre, les défilés et élections des plus beaux caniches, c’est l’pompon, non ?).
Donc pourquoi proposer à nouveau ce modèle sur nos centres ?
Si vous regardez dans votre entourage, les personnes adeptes (pour ne pas dire accro !) au sport. Combien ont des parents eux-même fervents pratiquants ? A l’image de l’endoctrinement religieux (je parle bien du dogme, pas de la spiritualité…), le sport devient pour beaucoup une secte. Evidemment qu’ils y trouvent leur compte, personnellement. Pour certains c’est un lieu où ils peuvent trouver la reconnaissance qu’ils n’ont pas à l’école, ou bien de l’admiration dans les yeux de leurs parents (ça me rappelle un reportage il y a longtemps sur un gamin de 12-13 ans dont le père l’entraînait tous les jours pour qu’il devienne champion du monde de surf… régime alimentaire stricte, aucune sortie, musculation et étirements tous les jours… à 13 ans !!). Matw va me dire que je prends encore un cas extrême, sauf que, qu’on le veuille ou non, c’est ce vers quoi tend le modèle, l’idéal, l’esprit sportif.
stef31 a écrit :
Ben le sujet central , pour bien rétablir le contexte , c’est la compétition , d’ailleurs il n’y a pas de la competion uniquement dans le sport . Mais pouquoi la compétition ça serait mal?
La compétition, c’est mettre les hommes en concurrence dans un cadre donné défini par des règles strictes… Observe simplement que notre société est en concurrence partout (d’ailleurs pas toujours avec des règles définies…)… C’est cela que le sport promeut et développe, c’est cela que tu veux faire dans les ACM?
La compétition pourrait encore s’entendre si tout le monde partait sur la même ligne de départ avec les mêmes bases, les mêmes éléments et connaissances, le même bagage de départ… Hors ce que je viens de décrire est utopique voire totalement faux, c’est donc bien la compétition qui est le problème…
Prend un peu de hauteur et de recul… parce que moi non plus je ne comprends pas le lien entre sport et peine de mort? tu veux relancer les combat de gladiateur de Rome? parce que ça c’est du sport…
pour steph
Mais pouquoi la compétition ça serait mal?
lis le topic dans son entier, ça te donnera déjà des débuts de réflexion par rapport à ta question + les fils liés au topic
et fais des efforts dans la présentation et l’ orthographe de tes posts stp, ça devient chiant à lire
Alors, tout d’abord désolé j’avais zappé ce post alors que je suis à l’origine de son déterrage.
Pour répondre à chacun de façon ordonnée:
Situla: Ton exemple de roi de cour de récréation est en effet très intéressante. Pour moi, ta réaction est ce que je décris lorsque je parle du rôle de l’éducateur (entraineur) c’est à dire de pouvoir permettre à tous de participer donc pour moi tu as bien fait après des enfants élitistes qui renient les autres il n’y a pas que le sport qui provoque cela ( certains enfants ayant une forte personnalité trouvent également leurs bouffons) comme tu le dis bien dans ton post suivant sur les prépas.
Pour ton dernier post à propos des entraineurs, non je ne pense pas que les mentalités aient évolué (je l’ai encore vu ce week end avec l’entraineur de l’équipe adverse) mais je pense qu’il y a plusieurs mentalités au sein du même sport et que malheureusement il y a une tendance à la généralisation des comportements fortement relayé par nos amis les médias.
Ludou: Là encore, on est pas dans la vision du sport que je défends là on est dans le pôle espoir chose dont j’ai fait parti et où j’ai eu des entraineurs identiques qui m’ont dégouté d’un sport (judo) que je pratiquais juste par loisirs. Après je suis lucide et même si je défends la vision du foot que je prône et du sport en général, je suis conscient de ses dérives pour atteindre l’élite.
Stef 31: Du mal aussi à saisir le lien assez tirer par les cheveux entre ce topic et la peine de mort pour mineurs .
Ben le sujet central , pour bien rétablir le contexte , c’est la compétition , d’ailleurs il n’y a pas de la competion uniquement dans le sport . Mais pouquoi la compétition ça serait mal?
oula, salut stef31… que vient faire la peine de mort la dedans 😕
ça te paraît naïf de réfléchir au modèle de société qui est le notre ? Moi je trouve ça au contraire indispensable.
Le constat est que tout ce que tu évoques existe (puisque tu l’as vécu). Certains ici proposent d’autres bases pour les enfants.
Tu ne ferais pas un peu de fatalisme, là…? :titille:
On se croirait sur un topic de cm2 , tant les questions paraissent naïves , depuis que je suis petit il y a toujours eu des premiers de la classe , des bons en sport , des gros lovers , des groupes divers , et c’est la vie , oui c’est vrai qu’on peu t interdire les notes , qu’on peut interdire le sport , on peut aller loin , il y a même la peine de mort pour les mineurs dans certains pays , nottament les USA .
lalelune t’as du mal lire… et du coup écrire à côté.
Ma question à moi par rapport à tous les points que tu soulèves (et sur lesquels il y a déjà eu réponse) ce n’est pas “pourquoi ne pas essayer de dissocier sport et compétition”, mais puisqu’une partie de ce qui le définit te gène (la compet fait partie de la définition du sport, t’en es pas convaincue, mais demandes toi alors juste un instant dans quel but ces règles figées et immuables – que d’ailleurs tu retrouveras aussi figées en allant dans un autre pays, tu donnes toi même le contre exemple de l’échange et la découverte d’autres manières de “jouer”), ma question c’est “pourquoi ne pas remplacer le sport par une activité physique, par du jeu – physique si on veut ?”.
Les “bémols” que tu attribues au sport sont intimement liés à ce qui le définit comme tel.
lalelune a écrit :
Je crois que le meilleur match que j’ai fait c’est la fois où des deux côtés de l’équipe on s’est surpassé, on a donné le meilleur de soit même. Et qu’après, sous les douches, (oui oui, le mur était pas finit en haut, on pouvait communiquer avec les autres), on chantait tous ensemble. Et qu’après on a mangé ce fabuleux gâteau parce qu’on avait toutes la dalle.
hum…
c’est du sport avec compétition
et tout le monde a joué autant de temps ?
j’ai pratiqué aussi, il y a longtemps, peut-être que les entraineurs pensent différemment maintenant, mais ce qui ce qui se passait, c’est que les moins bons restaient longtemps sur le banc des remplaçants et jamais assez sur le terrain pour compromettre le résultat du match surtout en face d’une équipe forte
sauf quand la victoire était assurée, ils avaient alors le droit à la fin d’avoir leur moment de gloire en terminant sur le terrain et je suis pas sure que grand-chose ait changé, c’est le boulot des entraineurs de faire gagner l’équipe quelque soient les moyens employés
alors la grande fraternité du sport oui pour les bons, les autres essaient de faire bonne figure pour pas passer pour des rabat-joie, ils n’en pensent pas moins et ils ont honte de pas pouvoir faire mieux, ils s’en veulent .
si tu parles de sport étant ado, y avait peut-être pas de vraiment mauvais dans l’équipe
normal! ils n’ont pas été sélectionnés et sont en poule 2 de moindre niveau ou ils ont abandonnés ne se sentant pas à la hauteur et trop nuls
et je parle pas par rancoeur hein, je faisais partie des bons et j’ai arrêté pour cette raison
quant à se dépasser, transpirer, s’éclater qu’est ce qui empêche de le faire lors d’une activité sportive,
il y a une différence entre les deux et elle est énorme
courir ensemble, attaquer un col en montagne en groupe ou naviguer en rivière c’est pas s’opposer c’est se dépasser ensemble
Je ne cite pas ces personnes pour les montrer du doigt. Mais bien au contraire, pour pouvoir réagir.
En ce qui me concerne, XXYYZZ a raison en disant qu’il s’agit une histoire de mot. Parce que je suis plus ou moins d’accord avec l’ensemble des posts (les plus et les moins, je m’expliquerai après) ; mais je ne comprends pas pourquoi certains mots sont associés avec d’autres.
Alors, déjà au tout début de la discussion ; il est expliqué la définition de sport selon wikipédia.
« sport » : ensemble d’exercices, le plus souvent physiques ; se pratiquant sous formes de jeux individuels ou collectifs pouvant donner lieu à des compétitions.
« pouvant donner lieu » : ça veut dire qu’il ne faut pas associer systématiquement sport et compétition.
Or, les « contre le sport » associent tout le temps sport et compétition.
Si je prend le robert junior, sport : exercice physique pratiqué régulièrement.
Le petit Larousse illustré : ensemble d’exercices physiques se présentant sous forme de jeux individuels ou collectifs, pouvant donner lieu à compétition et pratiqués en observant certaines règles ; chacune des formes particulières de ces exercices.
Du coup, me voilà encore perdue dans ce tas de définition… Pourquoi faire une différence entre activité physique et sport ?
De crevette76
Et pourtant elle est là la différence : quand je joue au ballon avec mes neveux on se fiche du score, on change la règle pendant le jeu si on veut, on n’est pas obligé de jouer 45min d’un coté puis de l’autre, on peut s’arrêter si on en a marre, on s’amuse en faisant une activité physique = ce n’est pas du sport.
La différence entre le sport et l’activité physique, n’est pas, selon moi, dans la notion de compétition. Mais plus l’instauration de règles plus ou moins rigides, pour le sport. Alors que l’activité physique, en mon sens, c’est plus un truc qui vient et qui repart.
Quand il y a régularité dans l’activité physique, cela devient du sport -toujours selon moi-.
De solleana
“le sport est […] un système de compétitions physiques généralisées, universelles, ouvertes à tous, qui s’étend dans l’espace (toutes nations, tous les groupes sociaux, tous les individus peuvent y participer) ou dans le temps (comparaison des records entre diverses générations successives) et dont l’objectif est de mesurer, de comparer les performances du corps humain conçu comme puissance sans cesse perfectible”. Si tu veux la définition dans l’intégralité il faudra te reporter à l’ouvrage de Brohm, Sociologie politique du sport.
C’est la définition d’un sociologue, et non la définition universelle. Celle qu’on prend dans le dico.
Pourquoi le sport alors ?
LES MOINS :
De au84972
On sait quand on a un minimum fréquenté les vestiaires sportifs et les clubs que les joueurs même aux plus bas niveaux de pratique sont là pour gagner et qu’à un moment donné si on joue bien mais qu’on perd tous ses matchs ça commence à devenir lassant pour l’équipe. On sait aussi que s’il s’agissait de jouer réellement on pourrait s’arrêter en cours de match, ne pas utiliser les règles officielles ce qui n’est jamais fait non plus.
Il faut le reconnaître. Pour la plupart des personnes, quand elles pratiquent un sport, c’est pour gagner.
Et oui, je l’ai vécu… la notion de compétition est encore plus dure à assumer dans un sport collectif. Car quand l’équipe gagne, tout est beau, tout est magique. Quand l’équipe perd, ça se balance, ça se tiraille… j’vous explique pas l’ambiance ! Mon dieu, quelle horreur !
– Pour reprendre la deuxième partie. Pour moi, c’est plus ça le sport. Des règles définis pour tout le monde, qui ne peuvent être dérogées. Le plus, c’est que puisque tout le monde a les même règles. On va pouvoir aller jouer à zerbazouille pour rencontrer d’autres personnes, donc une autre manière de jouer, donc une manière de voir autre chose.
Ah oui, car le sport -et là je parle de MOI et non de l’enfant- c’est le dépassement de soit.
Le sport, ça me permet d’avoir des règles qui sont fixées. Des règles qui me font bouger de mon canapé, parce que si personne est là à m’attendre quelque part, j’arrive pas à faire de l’exercice physique.
Le sport, ça me fait transpirer et j’aime bien ! Le sport, c’est une personne qui m’encadre pour m’expliquer comment je peux faire pour y arriver.
Alors, oui ça induit des adversaires. Mais ils sont là pour me faire avancer.
De noodles062
Donc pour vous le sport n’as pas de vertus ??c’est ca en gros ?? Moi aussi je fais du sport a un rythme soutenu, j’ai le dos en compote en ce moment, je traine ma cheville depuis je ne sais pas combien de temps après une entorse…mais bon je le savais c’était un choix.
L’un des gros problèmes du sport, c’est que l’enfant n’a pas le choix. Il a peut être eu le choix de faire tel ou tel sport (espérons le) . Mais il n’a pas le choix souvent sur la compétition. Tu fais les entrainements ok, mais t’es obligé de faire les matchs.
C’est dommage…
Et puis, j’ai jamais eu d’entraineur qui m’ont prévenu que ça allait me fusiller les chevilles… je crois que tout sport, même à petit niveau, bousille une partie du corps. Et pourtant, il me semble pas en avoir pratiqué trop.
Les dangers du sport ne sont pas assez dit.
De Rugbywoman
Le sport a depuis toujours été un terrain de non mixité, et il en reste aujourd’hui des traces…
Oui. Et encore aujourd’hui, même s’il peut y avoir quelques progrès.
On parle souvent de sport pour dire « l’intégration »….etc…
Mais bon, il a aussi l’effet inverse : le p’tit gros qui va pas oser, le gars/la fille qui ne sait pas faire et qui va avoir honte. Etc, et j’en passe et des meilleurs.
Donc je pense qui faut pas se leurrer non plus sur ça. Il y a de l’exclusion et je l’ai vécu.
(elle existe surtout quand il y a cette atmosphère de compétition.)
De matw25
Du coup j’ai arrêté ce sport car c’est cette notion de compétition qui m’ a dégouté.
Pour la petite histoire, ben pareil !
LES PLUS :[/b]
De Bamcar
je prends l’exemple du sport collectif, il est préférable de gagner un bon match avec un point d’écart et les joueurs se sont données à fond et ont progresser aussi bien physiquement que mentalement, que de gagner 50 -0 et avoir fait un mauvais match parce que c’était trop facile !!!!!
totalement d’accord avec cela.
Et c’est comme ça que j’ai vécu le sport. J’préférais largement avoir fait un bon match quitte à avoir marqué que 2 paniers/que l’équipe ait perdu ; plutot qu’avoir gagné et avoir jouer comme des crottes.
Ça me fait penser à un match où on rencontrait une équipe qui avait jamais joué de leur vie.
Alors, déjà, ben (oui oui) ton premier reflexe, c’est de jouer comme à ton habitude.
Mais j’vous assure, quand on a vu qu’on a marqué 20 points en moins de 10 minutes et qu’elles zéro. Ben on jouait (pour la plupart) plus pareil. On était plus douce. Et perso, ben s’il fallait que je ne bouge pas pour qu’elle fasse son changement de main pour la balle, ben je bougeait pas.
De solleana
Non vouloir lutter contre la compétition c’est promouvoir d’autres valeurs politiques que celle de la lutte de tous contre tous, c’est vouloir rester dans une vigne digne et non avilissante, c’est imaginer que l’Autre n’est pas un adversaire mais essentiellement un être vivant, sentant, désirant qui ne mérite pas qu’on veuille le dominer. C’est envisager une autre dimension de la rencontre autre que celle de l’opposition.
Et bien justement, si c’était ça le sport : l’autre n’est pas un adversaire mais essentiellement un être vivant, sentant, désirant. C’est envisager une autre dimension de la rencontre autre que celle de l’opposition.
Ben moi, je trouve ça bien tout ça. Et pourquoi on peut pas utiliser le sport pour véhiculer tout ça.
Pourquoi on ne peut pas essayer de dissocier sport et compétition.
Pour l’avoir vécu, j’aime le sport sans compétition. J’aime cette rencontre avec autrui.
J’aime que le sport puisse m’emmener un peu plus loin que ma cambrousse pour voir une autre manière de pratiquer. Car le jeu ne permet pas cela. Enfin si…
Mais en tout cas, le sport institutionnalise ces rencontres. Comme un bar qui va faire rencontrer d’autres gens que t’aurais pas discuté avec dans un autre contexte.
On organise des moments de convivialité après match ce qui signifie que le matche en tant que tel n’apporte rien de positif aux mômes mais que ce qui est porteur de valeur ce n’est pas le sport mais le “pot”.
Ben non justement. Toujours dans ma vision.
Je crois que le meilleur match que j’ai fait c’est la fois où des deux côtés de l’équipe on s’est surpassé, on a donné le meilleur de soit même. Et qu’après, sous les douches, (oui oui, le mur était pas finit en haut, on pouvait communiquer avec les autres), on chantait tous ensemble. Et qu’après on a mangé ce fabuleux gâteau parce qu’on avait toutes la dalle.
Pour finir je dirais :
Oui, et il faut ne pas le cacher… Allez, on va dire que dans les 4/5ème des cas, il y a de la compétition quand on va faire du sport.
Oui, cela exclue…
Etc, etc
Mais pourquoi en rester à ça ? Pourquoi l’associer tout le temps avec de la compétition alors qu’on peut faire autrement ?
Est ce que c’est pas aussi à nous de découvrir un sport autrement.
Petite blaguounette à part :
De XXYYZZ
Lorsque deux garçons veulent séduire la même fille, ou deux filles le même gars,
Tu oublies quand deux filles sont en compétition pour une même fille et que…;-)
allez, juste parce que faut bien descendre un peu le monde du nordique de temps en temps (car tellement de qualités à côté !!), un petit reflet de l’état d’esprit de beaucoup, pardon, de tous (s’il y a des exceptions, faites-vous connaître) les sportifs visant le “haut-niveau”.
On atteint des sommets là… (ah bah voui, y’a aussi une arme pour faire joujou, c’est tip top).
Tout à fait, ça va bien dans le même sens. Nous disons la même chose… C’est la reproduction des élites qui restent de plus en plus en elle, qui sont déconnectés, elles sont simplement entre elles…
Je partage ton avis sur les prépas techno, connaissant la filière je peux aussi ajouter que ces élèves sont défavorisés à l’entrée des grandes écoles et pourtant ils maitrisent des compétences indispensables au métier d’ingénieur mais qui ne sont pas dans les concours comme la technologie, la CAO, le dessin technique, etc…
Fin du HS…. retour au sport….
michmuch a dit
Observer bien comment les termes du sport et du libéralisme entre dans l’éducation : remédiation scolaire, coaching scolaire, confiance et assurance en soi, gestion du stress, croire en sa capacité, les concours sont des compétitions, dépasse toi pour te prouver qui tu es, etc… et le plus beau “l’égalité des chances” qu’il faut mettre en lien avec cette phrase de sportif “tant que la compétition n’a pas commencé tout le monde a les mêmes chances de gagner”… mon c..
autre réflexion lié à ce post et hors-sujet
les classes préparatoires aux grandes écoles :
stress, formatage, compétition
être le meilleur, écraser les autres, mépris des faqueux
et le pire : classement non en fonction de son travail et de ses résultats mais en fonction des autres étudiants : si le premier est un génie en maths, le second se retrouve avec une note de 9 car noté en fonction du premier
une pression incroyable de la part des parents, enseignants etc…
une réussite professionnelle qui dépendrait d’une réussite scolaire, là on rigole
égalité des chances ? quand 3,5 % des boursiers accèdent aux CPGE, quand les ” meilleures prépas” sont réservées aux meilleurs lycéens, qui pour beaucoup ont eu des cours de soutien payés par les parents qui pourront payer le studio à 1500€ ou la chambre à 700 € à paris si leurs enfants intègrent les lycées à St_Louis ou Henri IV
des CPGE qui seraient la seule filière pour l’excellence, situation que Mme Pécresse a voulu modifié par une réforme qui pousserait l’université à se privatiser, à tendre vers un modèle américain qui présente lui un exemple énormissime de déviance liée au sport : l’accès possible aux étudiants boursiers d’accéder aux universités prestigieuses par l’excellence dans le sport
en bref, si t’es une star au basket, tu pourras intégrer telle université même si tes résultats sont moyens en cours
une exception à cette analyse des prépas : les prépas technologiques (eh oui ça existe) et je connais des profs de prépa conscients de la situation et qui ne cassent pas les étudiants, ça existe heureusement
édit : je viens de lire ton post, micmuch, après avoir envoyé ce post-là, donc il y a un peu recoupement et réflexion dans le même sens non ?
Situla,
Tout est dit… Excellent… La construction d’une élite, voilà pourquoi le Rugby (pour les garçons) est si plébiscité dans les grandes écoles et universités anglo-saxonne, et pourquoi l’athlétisme, la natation, la gym (pour les filles), le foot (pour les filles aux USA) est tant valorisée dans ces établissements d’excellence… La construction d’une élite future dirigeant du monde libérale…
Sport ou éducation?
mathw25
je te crois tout à fait sincère par rapport aux valeurs que tu penses exister dans le domaine du sport, valeurs peut-être réelles lorsque je pratiquais le basket en compèt étant ado et seulement au sein de l’équipe et qui ont disparu le jour où s’est intégrée à notre équipe une star du basket venant du civil ( je faisais du basket dans le cadre de l’UNSS à l’époque, cad sport au collège et lycée ) mais là n’est pas mon propos.
je souhaite simplement te faire part de l’analyse que ma collègue et moi avons mené au sujet de l’effet pernicieux et dévastateur du sport et tout particulièrement du foot dans notre cour de récréation.
le groupe des footeux, micro-société, déboussolée qui s’ennuie quand le ballon a atterri sur le toit du préau.
elle est organisée selon un système, je dirais, monarchique.
Nous avons ici un enfant de 9 ans (CM1) extrêmement doué en sport et principalement au foot et c’est la star incontestée du club de foot, enfant devant qui tout le monde s’extasie, surtout les adultes, que voulez-vous il est doué, et oui c’est inné que peut-on y faire ?
Sur le terrain de foot d’une cour prévue il y a 20 ans pour une école de 4 classes qui en compte 9 maintenant, un terrain de foot qui occupe 1/4 de la cour pour une trentaine de joueurs tandis que les 200 autres enfants se partagent les 3 autres quarts, disproportion jamais remise en question par qui que ce soit tant cela semble “légitime”, le roi (appelons le Jean) le roi Jean donc règne de façon incontestable, entouré de ses gardes ( copains du foot, de très bon niveau, loyaux à leur chef ), les grands courtisans, footeux également, moins bons mais de niveau honorable et qui aspirent à l’admiration de leur roi, les petits courtisans, footeux également toujours du même club, admis à jouer car inscrits au club mais pas forcément très forts mais qui peuvent jouer car ils sont de la même caste (je ne trouve pas d’autres mots) et
les deux bouffons, eh oui, un qui faire rire le roi et qui donc peut jouer et l’autre, tête de turc, qui fait rire par son admiration naîve pour le roi jean et ses clowneries involontaires dues à sa maladie ( dyspraxie ) et qui ne se rend pas évidemment compte que l’on se moque de lui.
le roi jean règne, souverain incontesté du terrain de foot, qui décide qui doit jouer ou pas, qui éjecte d’autres enfants parce qu’ils ne jouent pas selon les règles précises édictées par le roi et ses gardes, qui par des réflexions humiliantes prononcées à mi-voix fait pleurer d’autres enfants.
aujourd’hui encore un enfant qui pleure ( pas inscrit au club) :
-jean a dit que je pouvais plus jouer
je vais trouver jean et lui demande pourquoi
– il est nul ! en plus il respecte pas la règle
explication de la règle : un enfant goal, au premier but marqué, laisse sa place au buteur, ce qui pour certains leurs laissent 30 secondes pour être goal et après dehors !
je demande à à jean : comment fait-on ? parce que kevin, lui aime jouer au foot, être goal même s’il est pas très fort et pareil pour une dizaine d’autres dans le même cas ?
jean se renfrogne, réfléchit et me sort : oui mais nous on est les plus forts alors c’est nous qui décidons !
– pourquoi ?
pas de réponse
finalement le roi et ses gardes ont quitté le terrain sur mon injonction, eh oui je suis au-dessus du roi, et les autres ont joué et je dis bien joué, comme des enfants qui jouent.
comme on les prépare bien au monde des adultes, ces enfants doués (et parfois pas seulement dans le domaine du sport) à être faire partie de cette élite régnante, arrogante et méprisante qui nous gouverne