Pour l’édition 2017, c’est par ici : http://calenda.org/399008
le bouquin existe bien, mais pas vu les vidéos. Tu y vas Lau cette année ?
Qu’en est-il de l’édition 2015 ?
michmuch a écrit :
Quand les vidéos et autre enregistrement seront prêt je mettrai les liens. C’est surtout vrai pour le colloque du vendredi.
Pour le symposium, il faut être patient… Il faut (re)prendre les textes, puis ils seront édité.
Il est possible d’acheter le livre. Ce sera possible dans quelques jours…
😕
un petit clin d’œil à l’orient.
Les idéogrammes chinois anciens sont, on le sait, construits sur des symboles assez proches des éléments qu’ils désignent. Il est amusant de remarquer que l’idéogramme “apprendre” (hio) est extrêmement proche de l’idéogramme “enseigner” (kiao), et que la différence entre les deux est la présence d’un fouet dans le second…
C’est Illich qui serait content…
Quand les vidéos et autre enregistrement seront prêt je mettrai les liens. C’est surtout vrai pour le colloque du vendredi.
Pour le symposium, il faut être patient… Il faut (re)prendre les textes, puis ils seront édité.
Il est possible d’acheter le livre. Ce sera possible dans quelques jours…
Y aura-t-il une petite synthèse à mettre en ligne ?
moilapa a écrit :
Salut Michmuch…Cool ! Je vais m’entraîner… (côté contrepetrie, je resterai par contre une nouille)
Bon, sinon, sur la nécessité d’irresponsabilité de l’enfant ?
C’est dommage que tu ne sois pas venu… Tu aurais entendu des praticien parler de l’irresponsabilité des enfants, du rapport de l’enfant à son éducation, des questionnements (utilité?) sur les conseil d’enfants, etc…
Heureusement que les textes seront publiés dans quelques mois, que tu peux acheter le livre. A défaut de te déplacer, de parler et d’accepter la confrontation, tu pourras lire tout seul.
et le parallèle entre la prise de responsabilité (annoncée tel quel) d’adolescents (appelés animateurs) et celle demandée (mais pas annoncé clairement dès le début) aux gosses ?
Les uns ne peuvent pas, aux autres de faire ?
On pourrait remplacer par le mot “contenir”. On arrive pas à contenir sa colère (face à son incapacité à animer), donc on demande aux gosses de “se maîtriser”, de contenir leur besoin de défoulement (bref, d’être calme, tranquille, blabla…).
ça sent un peu l’effet vases communicants, non ? (et pis, l’odeur de vase, c’est dégueuuuuu…)
(et encore à propos de vase, le vieux Job a besoin d’un petit vase hindou…)
(boite/pile)
tchao
Salut Michmuch…
Cool ! Je vais m’entraîner… (côté contrepetrie, je resterai par contre une nouille)
Bon, sinon, sur la nécessité d’irresponsabilité de l’enfant ?
moilapa a écrit :
Les rendez-vous de Courcelles et la clique à Sarkozy : même combat :
faire des enfants des citoyens avec des devoirs, des responsabilités,
notamment face à la loi et cette logique du “toujours plus jeune en prison”…
moilapa a écrit :
Ce n’est donc que ça !!! Un concours de celui qui a la plus grosse !
Je retourne à ma grosse boite pleine de piles… 😉
Vous devriez Mr Moilapa passer votre temps sur des forums pour améliorer vos compétences en création de site internet …
Mais quel rapport avec la choucroute, nounouille ?
Ils ont visiblement dépêché leur meilleur cerveau, du côté de la maison de courcelles…
Déjà : mea culpa : il ne s’agit pas dans ce symposium de penser
à la meilleur façon d’instrumentaliser les enfants mais d’instrumentaliser “les jeunes”…
Soit…
Je me suis trompé : j’ai confondu l’idéologie de la maison de courcelles en général avec ce juste sympotium…
petite observation quand à la seconde action recherche menée par la maison de Courcelles :
elle s’est questionnée sur l’accompagnement des jeunes bénévoles qui prennent des responsabilités ou pas dans le cadre de leur engagement associatif …
En quoi votre démarche se démarque d’une idéologie par exemple de
“service civique” où il ne s’agit pour l’employeur que d’avoir sous la main des travailleurs quasi gratuits ?
Voir la critique faîte sur ce pseudo “engagement” par la charmante personne venue sur la rencontre à Toulouse,
et dont on parle sur le forum… ou sur ces “bénévoles” façon système CEE, ces “engagés” qui s’ignorent…
Est-ce que par exemple votre idéologie “humaniste” va jusqu’à combattre le
système CEE créé par la clique Chirac-Balladur-Sarkozy pour répondre aux grosses larmes du patronat du secteur,
face aux tentatives des animateurs-travailleurs de voir enfin reconnus leurs
droits (minimaux) de travailleurs ?
Ou êtes-vous des rares acteurs du secteur à avoir défendu Sud Isère qui
s’est battu pour faire respecter ces droits minimaux et obtenir pour
les travailleurs quelques avancées…
Et si attendre une “responsabilisation” de cette jeunesse ne commençait pas par
juste la respecter ????
Sinon : cette idéologie de responsabilisation des enfants est bien au centre de cette idéologie :
il apparaît clairement que
la prise de responsabilité des enfants est indissociable du fonctionnement même de la structure
et de la prise de responsabilité des adultes encadrant
une source : http://www.injep.fr/IMG/pdf/CA15_BAT
Donc, vu que t’es là, pourrais-tu répondre aux questions soulevées dans cet échange ?
Sur cette logique monstrueuse de “l’enfant responsable” jusque dans ses loisirs !!!
Ni plus ni moins qu’une même façon de penser que ceux qui prônent l’enfermement en prison
des enfants de plus en plus jeune : façon gouvernance sarkosiste…
Pourquoi cette volonté ???? Pourquoi ne pas juste foutre la paix aux gamins avec vos idéologies de manipulation ???
Je peux comprendre que l’éducation nationale puisse avoir de tels objectifs… mais des structures qui gèrent le
temps de loisirs !!! Les vacances !!!Etes-vous incapables de penser l’enfant autrement que de la viande à éduquer ???
N’a t-il pas droit, au moins durant ses vacances, à un peu de “répit” ?
Pourquoi cet enfant n’a pas ici le même droit auxquels tout adulte peut prétendre :
qu’on lui foute la paix au moins durant ses loisirs ???
Pourquoi cette incapacité à ne pas penser “éducation” dans ce loisir des enfants ???
Qu’Est-ce qui fait ce besoin profond chez ces adultes de se retrouver auprès d’enfants,
dans cette situation de toute puissance, loin de ces empêcheurs que sont les parents…
La maison de Courcelles a toujours défendu le temps de loisir pour enfant…
cf le projet pédagogique de leur séjours (…)
La belle blague !!! Pédagogie, éducation !!! pour “défendre” le temps de “loisir” de l’enfants !!!!!
Le loisir de l’enfant ne peut-il pour vous n’être qu’instrumentalisé ???
J’espère qu’il aura le cran , le courage d’exprimer ses opinions dans des temps , des conférences où des adhérents , sympathisants , bénévoles ou salariés de la maison de Courcelles participeront…
Pour faire quoi, nounouille ? Ecouter des types façon jm bataille qui n’a de plaisir qu’à s’écouter parler, dans une logique de
“l’échange” où on écoute sagement un type sur son pupitre, tel un professeur, venu nous
vomir son monologue sans jamais être interrompu ???
Voilà une belle figure d’exemple pour un animateur !! On sent le personnage totalement capable
d’animer un groupe d’enfants, de donner envie, d’être capable
d’accompagner le jeu…
Ou d’un Houssaye qui n’hésite pas à tirer des “vérités universelles ” de l’exemple restraint des colos
qu’il a dirigées…
J’espère qu’il aura le cran
Ce n’est donc que ça !!! Un concours de celui qui a la plus grosse !
Bon, finalement, j’aime bien la philosophie de la maison de Courcelles et les
arguments des pro…
Ca donne envie…
Bravo pour cette défense argumentée…
La maison de Courcelles a toujours défendu le temps de loisir pour enfant…
cf le projet pédagogique de leur séjours :Le CVL doit permettre à l’enfant d’être en vacances, de faire quelque chose de différent, qu’il a envie, qu’il connaît déjà ou qui va être nouveau, comme et quand il le veut, de pouvoir se détendre, d’être en liberté, de pouvoir choisir même de ”ne rien faire”.
petite observation quand à la seconde action recherche menée par la maison de Courcelles :
elle s’est questionnée sur l’accompagnement des jeunes bénévoles qui prennent des responsabilités ou pas dans le cadre de leur engagement associatif …
Il n’a jamais été question de responsabilisation d’enfant dans le temps de loisirs …
Les raccourcis et la méconnaissance de Mr Moilapa décrédibilisent ses propos…
J’espère qu’il aura le cran , le courage d’exprimer ses opinions dans des temps , des conférences où des adhérents , sympathisants , bénévoles ou salariés de la maison de Courcelles participeront…
Vous devriez Mr Moilapa passer votre temps sur des forums pour améliorer vos compétences en création de site internet …
A bon entendeur !
Parlez de ce que vous connaissez
Comparer Mr Sarkozy à la maison de Courcelles …
Aujourd’hui, à l’occasion de la sortie du rapport de l’UNICEF sur
la condition des enfants en France, entendu sur France Inter :
(à quelques mots prêt) : “trop peu de droits et trop de devoirs…”
Tiens-tiens, ça me rappelle des écrits sur le site…
Trop de devoirs… et ici cette idéologie monstrueuse façon
“nous on est du côté des enfants”, à la Courcelles, où il
s’agit de travailler à la responsabilisation des enfants !!!.
Qui, plus est dans leurs loisirs !!! (d’ailleurs, il ne peut plus s’agir de loisirs avec ce
genre d’idéologie)
Quand le seul droit des enfants devrait être celui de
l’irresponsabilité, l’inconsistance, le droit d’être juste des enfants, des irresponsables,
des fous à qui la société ne pourrait réclamer le respect de quelques devoirs
que ce soit…
Les rendez-vous de Courcelles et la clique à Sarkozy : même combat :
faire des enfants des citoyens avec des devoirs, des responsabilités,
notamment face à la loi et cette logique du “toujours plus jeune en prison”…
même combat…
J’aime bien l’obligation d’humilité où en est aujourd’hui
la cosmologie (l’étude du cosmos) (dans une discipline
où l’arrogance a pu être une sujétion, une obligation…)
Où l’on se rend compte à la lumière des dernières
découvertes majeures, qu’acquérir un nouveau
savoir ne fait pas que l’on est riche de plus de savoirs,
mais juste riches de savoirs que ce que nous
ignorons est encore bien plus grand que ce que nous imaginions…
Plus on apprend (le “on n’étant que rhétorique, bien évidemment :
il s’agit d’ouvrir ici ce “on” a bien autre chose que la cosmologie où
je n’ai pas ma place) plus on s’aperçoit que l’on ne sait pas.
Ce que l’on découvre, donc, ne sert qu’à mieux appréhender
l’étendu de notre ignorance… (et là ce n’est pas juste un “effet
de manche”, de la rhétorique : c’est bien ce à quoi en est
cette discipline scientifique si arrogante jadis)
(voir cette “cador” dans cette autre discipline de l’étude de l’infiniment
petit, totalement ébranler par l’aveux de son impuissance,
dans l’émission hier sur Arte, face à cette même “évanescence” de la matière noire…)
Et ce qui nous (par ce “nous” j’entends tous ceux
qui prétendent “travailler à l’Autre) fait office de matière
noire et énergie sombre, notre inconnu dont on
ne sait juste que l’existence, c’est l’Autre.
Ici des enfants, des êtres uniques dont la complexité
nous échappera toujours, ce chaos qu’il n’est
nul besoin de vouloir contrôler, anticiper, circonscrire, comprendre dans sa
totalité…
L’acceptation de ce que l’Autre a de définitivement incontrôlable,
non pas juste en temps qu’inconnue inaccessible, mais de
ce qu’il n’y a aucune raison d’essayer de comprendre cette
inconnue-là…
que vous n’ayez pas proposer une idée à débattre
C’est juste ce que je fais ici : comment prétendre discuter de “responsabilité”
ou tout autre “mot”, sans avoir d’abord “réglé”
la question de l’éducation dans le loisir, la
question de qui sont ces personnes qui prétendent
éduquer dans le cadre d’un loisir, quelles sont
les raisons profondes qui les poussent à vouloir
ce contact si particulier avec l’enfant ?
Soit : soi avant de prétendre penser à l’Autre
(l’Autre comme évident le problème, le sujet
d’étude… c’est si facile et confortable…)
Je vois un point commun entre toutes ces
pseudo réflexions (l’Autonomie !! La Participation !
la Citoyenneté !!! …)
A partir d’un constat (juste : l’immense médiocrité
de l’animateur quand on le met dans cette situation de l’impossibilité pour lui de mettre en
place les belles idées de ceux qui pondent ces belles idées)
il y a la volonté de “court-circuiter” cet animateur : adresser
ce message biblique directement aux enfants…
(qu’on pourrait résumer par “l’idéologie courcelles”)
Sinon, comment comprendre par exemple, cette lubie-mode,
ce délire “autonomie”, autour de l’autonomie de l’enfant
dans un système où absolument tout est fait pour ne pas
favoriser l’autonomie de l’adulte-animateur (l’ensemble de
ce qu’est l’animation sociocul) ????
Et idem s’agissant de “responsabilité”
(nin plus ni moins en fait qu’une resucée de la mode
(devenue vieillote et raillée de “autonomie”, tellement caricaturale
que moquée)
Comme l’UMP change de nom parce que nom devenu trop sale…
Si il s’agissait réellement de réfléchir à
“comment responsabiliser l’enfant”, on se serait
d’abord poser la question de “comment responsabilier
l’adulte (l’animateur)
Un animateur socio-cul, c’est un nourrisson à qui
on demande sur le papier (le P P, le P E…)
d’avoir un regard anthropologique sur sa propre
existence !!!
Savoir décortiquer la vie avant d’avoir vécu !
Savoir s’extraire de ce qui fait sa vie, ses proches,
pour en tirer une conduite scientifique…
(et ce, s’agissant de la réalité de l’ensemble de cette
animation sociocul en étant entouré de démeurés
comme soutien, et avec l’obligation d’utiliser des outils
stupides et des doctrines inhumaines…)
Au lieu de juste vivre… Le laisser vivre à son propre rythme,
faire ses découvertes quand elles doivent arriver… ce qui
lui permettra alors plus tard d’envisager ce
travail d’introspection… quand le temps sera venu :
c’est à dire : quand la personne sera prête pour ça :
soit : quand cela viendra d’elle.
Alors que la seule chose que l’on devrait demander à un
anim’, c’est d’être lui-même.
Alors que la seule chose qui devait être demandée à l’enfant
c’est d’être lui-même.
Sans que des adultes (dont il reste à définir quels besoins profonds
les poussent à ça) en attendent quoi que ce soit :
en tant qu’anim, on a absolument rien à attendre
de ces enfants, que de partager un bout de chemin
avec eux… accepter son unicité, sa complexité
et ce qu’il a de profondément incontrôlable :
soit le respecter en tant qu’être unique.
en comprenant que c’est cette inconnue qui compte,
ce qu’il y a de non maîtrisable, de non prévisible,
échappant à toute volonté (notamment éducative),
on accepte d’abandonner (enfin) cette volonté
de contrôle, cette croyance que l’on puisse
prédire ce qui sera…
Et l’on en vient alors à l’essentiel : vivre avec l’autre,
c’est travailler sur celui que l’on est, et non voir l’autre
comme le problème, l’objet à triturer.
Ce n’est pas la volonté éducative qui fait l’éducation,
comme ce ne sont pas des réflexions en amont et extérieurs
qui font ce qui importe dans ces rencontres.
Ce qui est dommage, c’est que ces échanges sur ce forum ne peuvent pas avoir lieu avec les autres personnes qui seront présentes au colloque.
Je suis comme Shaaa je regrette que vous ne veniez pas en discuter, ou que vous n’ayez pas proposer une idée à débattre.
Je ne comprends pas ton refus, Moilapa, de venir discuter, échanger voire se chauffer, s’engueuler puis boire une bière…
moilapa a écrit :
Quelle discussion possible ?
Avec des gens qui ne voient en l’enfant qu’une
bête à dominer, à abattre ?
Cette phrase-là est tellement fausse qu’elle en est risible… D’ailleurs tu connais les gens qui viennent?
Ces animateurs du sociocul, désarmés et prétendants,
sont comme le philosophe Averroès dans une nouvelle
de Jorge Luis Borges :
Dans l’une de ses nouvelles les plus célèbres, Jorge Luis Borges décrit l’impuissance du philosophe Averroès à saisir la signification des deux mots principaux de la Poétique d’Aristote: comédie et tragédie. Le théâtre en effet n’existe pas dans la civilisation arabe du xiie siècle: Averroès n’en a jamais vu, il en ignore tout.
Échec assez cruel en soi si ne s’y ajoutait une ironie particulière: dans la cour de la maison, des enfants s’amusent à imiter les adultes. Le philosophe les observe pour se distraire, sans jamais soupçonner qu’il a devant lui l’objet de sa quête: le secret de la comédie se trouve sous ses yeux, et il ne le voit pas
(in : Que nous fait la tragédie grecque? Par William Marx)
http://www.fabula.org/atelier.php?Tragedie_sans_tragique
Cette parabole, c’est cet animateur du sociocul : comme Averroès, il
a sous les yeux tout ce qui compte, mais il est incapable de le voir…
Incapable de faire confiance en l’enfance, en la vie,
leur préférant l’éducation (la volonté éducative)…
Sur la question de la complexité, de penser la complexité et du lien
fait par un posteur ci dessous qui renvoie à une vidéo d’Edgar Morin,
tout philosophe et chercheur au CNRS qu’il soit :
Nous sommes précisément ici dans les limites de cette recherche de
complexité : s’agissant de l’Autre, de cette volonté de vouloir
le circonscrire, le maîtriser, le contrôler.
Il faut accepter ce que l’autre à en lui d’indéfinissable, ce qui nous échappe…
sa complexité qui en fait un être unique, un être qui
n’est pas nous. Et qui est riche de cet incontrôlable.
Y compris quand il ne s’agit que d’un enfant dont on voudrait
tant le décortiquer, le voir comme une chose malléable…
Cette complexité, elle n’est pas à rechercher dans le
rapport à l’Autre, dans un rempart à l’Autre finalement,
mais en soi : encore une fois, soi est l’objet unique de
notre recherche.
Et plus il y aura ce travail de complexité “sur soi”, plus
on pourra, paradoxalement, accéder à cette simplicité dans le
rapport à l’Autre.
Et donc ce n’est pas possible en colo de rechercher d’abord le temps partagé avant même qu’il soit question d’éducation ?
si le projet péda n’était, comme je le dis, qu’une liste préparatoire purement
organisationnelle (il y a 5 enfants, il faut 5 lits…)
Le p p rend cela impossible, du fait de son caractère éducatif…
Il suffirait pourtant d’extraire toute volonté éducatif du projet péda,
(en tant qu’intentions, préexistant à la rencontre : ce qui n’a aucun sens)
La question de la volonté est centrale : qu’un temps
puisse être éducatif, c’est une évidence.
S’agissant de loisirs idem. La question est celle de la volonté
éducatif : peut-il être ou doit-il être ?
Si “il doit” alors il n’y a plus de sens à parler de “loisirs”.
Quand à la “cohérence” au sein de l’équipe (non pédagogique)
elle se crée “in situ”. a partir du vécu et AVEC les enfants.
Sur la “nécessité de l’écrit” : Il ne s’agit au mieux que d’intention, du “déclamatoire”
(comme l’autre avec sa lubie sur les portables en séjour)
Ce qui importe, ce n’est pas ce que l’on a fantasmé, cru pouvoir
imposer plus ou moins sournoisement, mais la réalité
de la rencontre, ce qu’il se passe entre les “constituants” de la rencontre.
Et en quoi éventuellement cette réalité “résonne”, “résonnera” en eux….
Je ne demande pas aux animateurs de prétendre mais d’être.
Et si il y a quelque chose à préparer, c’est soi, ce qui
ne concerne pas juste le maigre temps de la préparation
d’un séjour mais toute sa vie, chaque instant : voilà la logique
qui devrait prévaloir sur cette croyance religieuse à un texte saacré
et à l’idiot qui l’a pondu.
Ce qui fait le caractère dérisoire de ces PP,
ce n’est pas tant leur contenu et ce qu’ils peuvent
recéler de “vérité”, de justesse… c’est l’obligation
faite.
Ce qu’il manque ici, c’est ce qui fait que l’Odyssée
d’Ulysse est l’Odyssée d’Homer.
Homer, l’écrivain, le directeur du séjour, non pas
juste en tant que celui qui incarne l’écrit, mais celui
qui participe à l’Odysée ‘le séjour)
Comment prétendre savoir de quoi sera fait ce voyage,
en dehors des préparations de vivre, d’eaux et d’éventuelles
espoirs de lieux d’arrivée ?
Le pp perd déjà sa consistance, tout sens à partir
du moment où ce n’est plus un besoin ressenti par
son auteur, mais une “commande”, une obligation”,
quelque chose d’extérieur.
Comme c’est le cas de tous les outils créés un jour
dans cette animation sociocul, qui pouvaient avoir
du sens au moment où des personnes ont senti le besoin
d’y faire appel…
Cet écrit de toute façon ne pourrait précédé la rencontre :
parce qu’il se prétend non roman mais “étude sérieuse”,
alors qu’il devrait être récit, totalement conscient de son
extrème partialité.
sur l’idée d’un “contrat morale” avec les parents :
il est très simple : garderie quand je ne suis pas là, et me
le rendre en une partie.
Le contrat morale existe avant tout avec l’enfant : et là,
c’est oh! combien plus complexe !!!
Notamment ce fameux “juste amuseur” dans la
bouche de ces connards d’animateurs sociocul : ce qu’ils
vomissent, ce qu’ils sont surtout incapables d’atteindre,
parce que possiblement si complexe…
Si l’on parle de “responsabilisation” comme dans ce
symposium à venir…
Si responsabilisation il y a (il peut y avoir sur “mes” animations)
elle ne peut être :
1) que jeu
2) la demande, la volonté de l’enfant.
En cela, elle se suffit à elle-même, comme le jeu,
et ne nécessite pas d’être débattue en amont,
imaginer en amont : car là encore c’est de la rencontre
que va naître cette possibilité. Et non de la volonté en amont
de personnes extérieures à cette rencontre.
La volonté de “grandir”, l’enfant il l’a en lui.
Elle n’est pas quelque chose d’extérieure,
la volonté des adultes qui fourmillent d’envie
de l’éduquer avec gourmandise…
Dans le cadre du loisir de l’enfant, c’est l’enfant
qui légitime (le sens, le but…)
L’adulte a ensuite le droit (en tant que participant
seulement) de vouloir partager ou non.
Et non l’inverse !!! comme c’est la logique
de l’ensemble de l’animation sociocul.