Le jeu de la survie

18/10/2008

Periwinkle


Le jeu de la survie – Document 2 – Feuille de résultats

 

JEU DE LA SURVIE

 

 

FEUILLE DE RESULTATS

 

Vous trouverez, ci-dessous, pour chacune des douze questions proposées, l’alternative recommandée par les experts en survie. Ces recommandations sont celles qui s’appliqueront à la plupart des situations. Dans des cas plus spécifiques, cependant, il sera nécessaire d’envisager d’autres actions.

 

1.      (a) Appeler au secours le plus fort possible, mais avec une voix grave.

Une voix grave, en effet, porte plus loin, en particulier dans une forêt épaisse. C’est en criant fort, mais d’une voix grave, et en utilisant le mot « au secours » que vous avez le plus de chance de vous faire repérer par vos compagnons. Un cri aigu, non seulement portera moins loin, mais vos compagnons risquent de le confondre dans le lointain avec le cri d’un oiseau ou d’un quelconque animal.

 

2.      (a) Faire le plus de bruit possible avec les pieds

En général, les serpents sont effrayés par le bruit et ils s’éloigneront de vous instantanément. Il y a même de fortes chances que vous n’en verrez pas un, à moins que vous ne l’ayez pris par surprise et qu’il se trouve dans un endroit d’où il ne puisse pas s’échapper.

Certains serpents chassent la nuit et, en marchant doucement, vous avez de fortes chances d’en rencontrer.

 

3.      (c) Placer un petit morceau de la plante sur votre lèvre inférieure pendant cinq minutes ; si rien ne se passe, essayer d’en manger un peu

Naturellement, la meilleure solution est de ne manger que les plantes que vous connaissez. Mais, lorsque vous avez des doutes et que vous n’avez pas d’autre solution, le test de la lèvre est une bonne solution. Si la plante est vénéneuse, à ce moment là, vous aurez une sensation très désagréable sur votre lèvre, ce qui constituera un signal. La couleur des baies n’est pas forcément le signe d’une plante vénéneuse et, par ailleurs, les oiseaux n’ont pas le même système digestif que le nôtre.

4.      (c) Boire autant que vous en ressentez le besoin parce que vous avez soif

Ce qu’il faut éviter, dans ce cas, c’est la déshydratation car, une fois que le processus commence, vous ne pouvez pus l’arrêter et le rationnement de l’eau ne vous permettra pas de lutter efficacement contre ce danger, particulièrement si vous êtes terrassé par une insolation par déshydratation. C’est pourquoi il faut boire quand on en sent le besoin et chercher naturellement un point d’eau le plus rapidement possible.

 

5.      (c) Creuser dans le lit du ruisseau et dans le creux d’une courbe

C’est en effet dans le creux d’une courbe que l’eau coule le plus vite, qu’il y a le plus de profondeur et le moins de vase, et c’est l’endroit qui est le dernier à se dessécher.

 

6.      (c) A mi-pente

En cas d’orage, l’endroit peut être transformé en un véritable torrent. Par conséquent, il ne faut pas se placer au creux de la pente ravinée car vous risqueriez d’être emporté. Ceci est arrivé déjà à de nombreux campeurs et promeneurs en montagne. Par ailleurs, si vous vous placez sur la crête, vous vous exposez davantage à la pluie, au vent et à la foudre en cas d’orage. Il est donc préférable de se placer à mi-pente.

 

7.      (b) Placer les batteries sous vos bras, au creux de vos aisselles, afin de les chauffer, et les remettre ensuite dans la lampe

En effet, les piles perdent beaucoup de leur puissance et s’épuisent rapidement lorsqu’il fait froid. C’est donc une bonne idée de les réchauffer. Il est préférable, naturellement, d’éviter de faire des promenades ou des traversées de nuit en forêt. Il y a en effet trop d’obstacles qui peuvent vous blesser (branches basses, vieilles souches, trous dans le sol, etc …). Et une jambe cassée, une blessure à l’œil ou une cheville foulée serait un lourd handicap dans votre situation. Lorsque vous vous trouvez dans une région boisée, il est préférable de rester près de votre camp, car la nuit tombe très rapidement une fois que le soleil est couché.

 

8.      (a) Jaune

En effet, une flamme jaune indique que la combustion de votre réchaud est incomplète et qu’il se dégage probablement de l’oxyde de carbone. Chaque année, de nombreux campeurs sont asphyxiés dans leur tente par le dégagement d’oxyde de carbone.

 

 

9.      (a) Traverser en gardant vos bottes et votre sac à dos

La traversée d’un courant fort est la source de nombreux accidents. Vous garderez vos chaussures ou vos bottes pour protéger vos pieds des rochers coupants. Par ailleurs, si votre sac à dos est bien équilibré, il vous donnera une plus grande stabilité pour traverser le courant. Il pourra même, s’il est hermétique et imperméable, vous servir de bouée dans le cas où vous tomberiez dans un trou d’eau.

 

10.  (b) Vers l’autre berge

Beaucoup de gens se noient en se tournant dans le mauvais sens lors d’une traversée à gué. Se tourner vers l’amont de la rivière est la solution la plus dangereuse. En effet, le courant peut vous pousser en arrière et le poids de votre sac à dos peut vous entraîner et vous renverser dans le courant. C’est en vous tournant perpendiculairement au courant, et en regardant votre point d’arrivée sur l’autre berge, que vous avez la meilleure stabilité.

 

 

11.  (c) En chaussettes

C’est de cette façon, en effet, que vous adhérez le mieux et que vous pouvez sentir le sol sur lequel vous marchez. Vos chaussures de montagne peuvent devenir glissantes et, d’autre part, si vous marchez pieds nus, vous risquez de vous blesser les pieds.

 

12.  (c) Rester immobile, mais prêt à reculer lentement

Si vous vous agitez, cela va certainement exciter davantage l’ours que votre seule présence immobile. S’il s’intéresse surtout à vos provisions, il est préférable de le laisser se servir et s’éloigner quand il sera satisfait. D’une manière générale, il est recommandé de reculer très doucement pour atteindre un refuge tel qu’un arbre, un rocher escarpé, etc…

 

Documents à télécharger

Le_jeu_de_la_survie_v1_2008_10.pdf