T’es en train de parler à “quelqu’un” qui ne
fait que recopier des extraits des autres posteurs…
Michel1111 a écrit :
Les enfants auront toujours à trouver leur place dans un monde qui existe déjà et, parfois, se coltiner et se débattre face à des places déjà définies.
salut,
les adultes aussi… et pas qu’un peu !
Après, il reste des espaces pas ou peu formalisés par des adultes en termes éducatifs mais la rue, le parc restent largement ordonnés par les activités qui s’y déroulent déjà…
Les enfants auront toujours à trouver leur place dans un monde qui existe déjà et, parfois, se coltiner et se débattre face à des places déjà définies.
trop long, encore une fois… dommage.
S’agit-il de dire aux animateurs de ne pas aller vers les enfants ?
Oui : dans cette situation où l’enfant n’a pas le choix.
Oui. C’est aussi simple que ça. Ne plus penser
que la présence des enfants va de soi. Que
cet enfant n’est plus un dû pour ces milliers de
connards d’animateurs du sociocul.
Il s’agit de “retourner” la situation.
Retourner le rapport de force.
Je reprends l’exemple de cette école sur la commune de Balma :
donc grosse école (316 primaires cette année)
Sur les temps “hors classe” , notamment le midi :
des surveillants dans la cour et 4 animateurs claé qui anim’
non pas dans la cour mais de l’autre côté d’un portail, dans un super
espace (salles dédiées, en herbe, terrains de sports…)
(espace claé pris en compte dés le travail architectural de l’école
à construire, même si cette année il y a eu des changements)
Les 4 anim’ arrivent dans la cour et proposent chacun une activité.
Si des enfants sont intéressés, ils repartent ensemble. Sinon (si pas d’enfant)
ils repartent et vont “préparer” dans une salle.
(en fait un temps où l’animateur rumine son humiliation)
Ce qui se passe : les animateurs ont beaucoup de mal à trouver
des “clients” : le sport peut attirer un groupe (souvent foot) ou
un jeu (gamelle)
Sinon, les animateurs repartent bredouilles et ne font pas d’animation.
C’est le cas de figure le plus courant.
C’est une remise à leur place des animateurs dans cette
cour où ils sont des intrus, où ils n’ont rien à foutre si
ils ont cette pensée de l’enfance propre aux logiques de
l’animation sociocul : ici l’enfant n’est plus un dû, mais une personne
(ça change tout)
C’est un être capable de penser, d’avoir un avis et de pouvoir
l’exprimer (et je comprends que cela soit
difficile à appréhender pour des personnes qui animent
en colo ou centre de loisirs, où tout autre type de garderie
transformée en temps d’éducation)
C’est ce qui me semble le plus intéressant des systèmes :
le choix premier, la logique, pour les enfants, c’est
de rester entre eux, de jouer dans la cour sans adulte.
Et quand certains vont vers l’animateur, c’est plus
par ce que le terrain offre (herbe, cages de foot)
et non pour des “rapports privilégiés” avec
ces adultes incapables de penser ces enfants entre eux.
C’est une situation qui devient violente non plus pour
les enfants (la situation de tout centre de loisirs, colo…)
mais pour les adultes (il arrivait d’ailleurs qu’une
animatrice se fasse chambrer par des grands au vu de ses
“propositions”…)
C’est ce qui se passerait sur tous ces accueils enfants
si la prise en compte de l’enfant était une réalité.
Voir aussi cet autre exemple dont je parlais d’un
claé devenant centre de loisirs les mercredis où là la logique
première était que les enfants soient entre eux, à jouer avec
les jouets amenés (et qu’ils avaient le droit d’amener)
Là aussi, les animateurs ne pouvaient constater que leur
médiocrité, leur peu d’intérêt en tant qu’animateurs
(et personnes)
(à noter d’ailleurs qu’une partie du travail de la direction
consistait à empêcher l’expression de la violence des
adultes-animateurs dans cette situation de refus
des enfants)
et à noter aussi : il suffisait qu’un animateur juste un peu
moins con proposequelque chose de pensée, et il trouvait sans
problème un “public”, rajoutant à la violence des
autres animateurs.
A noter aussi s’agissant du premier exemple : l’incomparable rapport entre enfants et
surveillants (confiance, écoute…) et du rapport avec les animateurs (fuite, désintérêt…)
L’enfant n’est plus dans un système où il est obligé de supporter
ces adultes omniprésents : son choix va tout naturellement vers ses pairs
(ce qu’il ne peut pas faire dans les systèmes de garderie type
colo ou centre de loisirs)
Il est bien dans une situation de contrainte, mais il a le choix à minima
de ne pas être sous la coupe d’adultes interventionnistes.
Sur le coup, les surveillants ont très souvent avec eux
des enfants, qui viennent échanger, discuter…
Sur la réponse “je ne suis plus un enfant” de cette personne qui ne
voit pas en quoi les violences qu’elle impose aux enfants devraient
s’appliquer à elle :
C’est une réponse très intéressante : elle est LE justificatif,
celui qui suffit à tout justifier…
C’est juste “parce qu’avec les enfants c’est possible.
Moi je ne me laisserai pas faire si des connards
prétendaient dire jusque dans mes loisirs ce que je dois…”
C’est juste parce que l’enfant est plus faible, pas en mesure de se
défendre (rendre les coups)
C’est ce dont je parle s’agissant d’une “image collective”
de l’enfant : c’est dans la nature de l’enfant d’être plus faible,
à ma merci : la question du pourquoi alors ne se pose
pas, ni évidemment celle du miroir de mes pratiques
sur ma propre personne !!
(c’est d’ailleurs la même logique humaine s’agissant des
hommes qui cognent leur compagne : pourquoi ? Juste parce que
c’est possible.
C’est aussi ce qui fait que l’animation ado est tout autre
logique que l’animation avec des primaires ou des
mater’ (et que malheureusement tous ces accueils enfants
n’ont pas la chance d’avoir un enfant hyper
violent capable de cogner sur une conne d’animatrice
(pour reprendre un exemple déjà cité s’agissant
d’un claé)
C’est là quelque chose d’humain, que l’on retrouve
partout : pourquoi ? Juste parce que c’est possible,
que cet autre est à ma merci d’une façon ou d’une autre…
Quand cette logique n’a plus lieu (animations
où l’enfant vient si il veut, repart quand il le veut,
combats parfois très violent avec les parents…)
l’animateur lambda n’est plus rien, ne ce sent plus
rien, est totalement insécurisé (comme quand on
évoque la présence des parents sur les ateliers, pour les
mêmes raisons de perte de pouvoir)
La question est celle de ce pouvoir.
L’animation sociocul n’est qu’une question de pouvoir.
Et de lieu clos : si l’enfant a la possibilité de juste fuir,
ce pouvoir disparaît (en partie, mais cela serait déjà
une première étape intéressante, une animation où l’on aurait plus
l’échelle de la participation comme référence)
Tes 3 premières phrases me confortent dans l’idée que je me suis faite de toi… il n’est pas nécessaire d’aller plus loin !
Désolé pour les autres, si nous pouvions recentrer sur le sujet que proposais Marie… cela aurait au moins de l’intéret!
Crevette : si tu passes par là (j’ai pas été assez rapide
une fois encore) juste rajoutée :
Comme de par exemple mettre en avant les profils qui
vont d’abord parler de salaire, de conditions de travail…
Préférer pour ces métiers de gens qui vont d’abord parler d’eux-mêmes
avant une prétendue “empathie” (et là encore
je renvoie à ce qui est déjà dit sur le forum)
Merci si tu peux…
(merci aussi si tu peux pas)
Il ne s’agit pas de demander pour l’enfant ce qu’il n’a jamais eu
(une utopie, quelque chose de totalement idéaliste et
déconnectée d’une quelconque réalité)
Cela n’a absolument rien de révolutionnaire, ou même de complexe
à mettre la place.
Je dirais même (en apparence) : tout ce qu’il y a de plus con :
Puisqu’il s’agit juste de foutre la paix aux gamins.
Abandonnées toutes logiques éducatives, toute volonté de domination.
(en apparence parce qu’évidemment cela sous entendrait une
capacité des personnes à remettre en cause les logiques, les constructions
mentales érigées tout au long de leur propre enfance,
éducation… vie sociale en fait (!!!)
D’une nécessité de déconstruction qui en vérité
ne peut que prendre des années , voir une vie)
Où ce simple “foutre la paix aux gamins”, qui semble ce qui
pourrait être ce qu’il y a de plus facile à mettre en place….
et qui en réalité de demander à une personne d’être totalement autre (!!!)
ce à la fois ce que la dernière des teubés qui surveillait la cour
de récréation après son boulot à la cantine à une “autre époque”
pouvait parfaitement réaliser… et sans doute totalement
inaccessible à une majorité des animateurs… (sans parler de nos échanges
sur le côté “mais si je n’interviens pas auprès des enfants
pour produire, mettre en place, dirigée, dire… à quoi je sers ???)
de ce que n’importe laquelle de ces “bonnes vieilles cantinières” était
pour l’enfance bien moins nocif que n’importe quel animateur persuadé de devoir éduquer…
Il s’agit juste par exemple d’étendre à la totalité d’un accueil enfants
(colo, centre de loisirs…) la logique qui prédomine
quand on y parle de “récréation” (on est d’accord
que cela n’a aucun sens dans le champ des loisirs :
une récréation dans une (ce qui devrait être) récréation !)
Sans doute faudrait-il commencer par changer
les termes accolés à ces travailleurs : ne pas utiliser ce terme
trompeur “animateur” notamment…
Et au delà, changer “l’image mentale” avec laquelle ces
personnes débarquent (changer de fait aussi les profils des
personnes qui viendraient vers ces postes)
Et de ce que parler de “surveillance” et non “d’animation”
doit “agir” sur le profil des personnes qui se proposent…
Comme de par exemple mettre en avant les profils qui
vont d’abord parler de salaire, de conditions de travail…
Préférer pour ces métiers de gens qui vont d’abord d’eux-même
avant une prétendue “empathie” (et là encore
je renvoie à ce qui est déjà dit sur le forum)
Peut être que de changer “l’attendu” de ces métiers
changerait le profil de ces travailleurs, même si il y aura
forcément dans ce choix de métiers liés à l’enfance d’obligatoires
“redondances” : on n’évacuera jamais dans le choix
de ces métiers une part de volonté de domination du plus faible,
de manipulation (parce que moins apte à se défendre),
comme il en sera toujours de même dans tous les métiers où
l’on met des personnes en situation de toute puissance
(métiers soignants dans les hôpitaux, métiers
liés à la vieillesse, l’enfermement, la faiblesse en général) et des
gens plus faibles à leur merci : enfants séparés de leurs parents en premier lieu,
déficients mentaux, enfants en colo…
Là encore, on peut parler de “nature humaine”, de ce que cela
est juste parce que l’occasion est. Juste parce que l’on peut.
(et je renvoie à ce que je dis à propos des agressions sexuelles sur enfants
qui tiennent plus statistiquement de “la simple possibilité de” que
d’une quelconque “pédophilie” en tant que maladie, cause
“extérieure” à la volonté de l’agresseur qui ne serait ainsi qu’une
partie de coupable (notamment cette (déjà vieille) histoire des soldats des nations unis
dans des camps de réfugiés en Afrique)
bien évidemment, cette question “pédophile” n’étant qu’une
infime partie de ce qu’est la violence subie par les enfants dans ces métiers de l’enfance,
l’arbre et la forêt…
Comme de par exemple mettre en avant les profils qui
vont d’abord parler de salaire, de conditions de travail…
Préférer pour ces métiers de gens qui vont d’abord parler d’eux-mêmes
avant une prétendue “empathie” (et là encore
je renvoie à ce qui est déjà dit sur le forum)
Sans doute que je ne suis pas là tout à fait dans cette idée d’échange…
S’agissant de ce que j’ai déjà longuement dit : tu veux savoir ce que je dis : eh bien tu fais l’effort de faire le tri parmi les milliers de posts passés.
Sinon :
Il faut s’efforcer (à raison d’y parvenir) d’extraire l’égo dans le processus d’élaboration d’une pensée : je me bats les couilles de qui tu es, de ce que tu ressents,
de ce que tu trouverais d’intéressant dans mes écrits.Toute vanité, toute propention à chercher l’aquiescement de ses semblables, voir leur
sympathie…
Le média internet a cet avantage qu’il permet très aisément d’inhumaniser l’autre, de l’utiliser…
La personne n’a intérêt ici que si un vécu peut éclairer une pensée. Sinon on en revient à de la branlette (convenances, politesses…)
C’est la difficulté de se pencher sur les comportements de l’espèce animale à laquelle on appartient, comme c’est la difficulté des
sociologues, anthropologues et autres observateurs de l’humain (toute proportion consciente s’agissant de mes lamentables essais ici).
Notre humanité est un frein quand il s’agit d’observer et de penser cette humanité.
Etre à la fois celui qui observe et le cobaye… ‘pas possible : on ne peut être cobaye à observer et correctement observateur (et de ce que l’observation
des primates non humains nous apprend plus certainement sur notre “nature humaine”)
(de la même façon que si l’on prétend avoir une pensée “écologique”, on ne peut avoir aucun respect pour la vie humaine)
La difficulté de conjuguer la capacité à se penser (d’être des êtres capables de se penser) à ce qu’il y a de meilleur en nous : notre animalité.
Je ne suis pas là pour convaincre, faire que des gens soient d’accord avec moi (cela serait avoir pour eux le respect que je n’ai pas).
Il s’agit pour moi de construire ma propre pensée, les autres pouvant par leurs apports, leurs objections, leur temps, leur volonté, leurs déconstructions apporter
à cette construction laborieuse (qui évidemment doivent pareillement apporter à cet autre d’une façon ou d’une autre)
Il s’agit aussi ici de ne pas laisser confortablement s’étirer des discours de merde fondateurs et liant de ce que qu’est l’animation sociocul
(et au delà de cette saloperie intellectuelle qu’est l’éducation populaire) que l’on entend que trop dans ce milieu pourri qu’est l’animation sociocul.
Je dis aussi que les gens qui pensent “je ne suis plus un enfant” quand il s’agit de ne pas répondre en quoi les logiques infligés aux enfants
auraient un sens pour les enfants, sont des salopards qui justifient ainsi toute violence par le fait qu’un enfant est un enfant. Dans cette volonté de ne pas
vouloir faire un “effet de miroir” sur soi, sur ce que l’on inflige aux autres sur soi (soit quasiment la définition de l’éducation)
“La question de l’instrumentalisation de mes loisirs ne se posent pas parce que je suis adulte”..
Il y aurait donc une spécificité des loisirs des enfants, qui consisterait à faire chier les gosses parce qu’ils sont gosses ?
Notamment en se référant à un futur à la con, qui n’a aucun sens, aucune réalité ?
Penser futur (l’enfant “futur citoyen” et non un être vivant là, maintenant, au présent, soit un être qui n’existe pas plutôt qu’un être bien réel, pensant, éprouvant, là,
mainteant) c’est ce qui permet de justifier toutes les conneries imaginables,
comme de ne pas voir tout bêtement en quoi la volonté éducative n’a rien à foutre dans le cadre des loisirs, par essense, que l’on parle de ces moins que rien que sont ces
connards de mômes ou des “adultes finis”)
Penser “futur” s’agissant de l’enfance, c’est penser l’enfance comme ce qu’elle a de moins, ce qu’elle n’a pas encore (et qu’évidemment des bons
missionaires font se charger d’apporter aux enfants dans une oeuvre bienfaitrice de gavage industriel, y compris dans des temps et espace où ces logiques
pourtant ne devraient rien avoir à foutre), ce qui rend alors logique toute idée de manipulation (évidemment pour le bien de l’enfant !!)
Il s’agit de remplacer ce qui est de l’ordre du non contrôlable (la capacité à rêver, le jeu d’un enfant ou le jeu entre enfants…) par des logiques industrielles, morales, rentables.
En cela, il ne s’agit pas d’enrichir l’enfant mais de l’apauvrir. Via toutes sortes de filtres qui font par exemple qu’un adulte n’osera pas, ne fera pas parce que… quand l’enfant osera simplement.
Et toutes ces théories à la con (éducation informelle, éducation non-formelle !!!) qui n’ont pour but que de faire croire qu’il y aurait une éducation “douce” (!!!),
non violente (!!!), une éducation qui ne nécéssiterait pas la contrainte !!! Qu’il y aurait des gentils, des gens capables de penser l’enfant, le prendre en compte, et
des méchants…
Il n’y a pas d’éducation sans violence, sans contrainte. Comme il n’y a pas d’éducateur sans volonté éducative, sans volonté de manipulation.
Si celui qui apprend à l’autre n’a pas cette volonté de manipuler, alors on est pas (plus) dans le cadre de l’éducation.
Si il n’y a pas contrainte (évidente ou plus subtile, via tous les noms qu’on pourrait accoler au terme “éducation” pour le rendre plus glamour, plus
acceptable pour les pauvres andouilles qui n’assument pas totalement leur oeuvre de domination, leur jouissance de l’enfant à leur merci) on est plus dans l’éducation :
on est dans autre chose : le partage, la transmission, le temps partagé, l’amour…
Toutes ces thérories de merde n’ont d’intérêt que pour ceux qui y croient : les éduquants qui se voudraient différents d’autres éduquants qu’ils vomissent, qu’ils
rejettent (toute l’histoire de cette éudcation nouvelle de mes couilles, où il ne s’agit que de degrés dans la violence et la manipulation)
L’enfant peut effectivement penser “rentabilité” dans ces “temps suspendus”, caculer, notamment au moment où il va vers l’Autre. Mais il est surtout capable de gratuité,
de “non dissimulation” dans ces rapports aux autres dans ces “temps suspendus” (le temps du jeu où l’on se “laisse aller”, où ne compte que le plaisir
à jouer : et d’ailleurs si “machination” il y a : est-on encore dans le jeu ? Quand on calcule le bénéfice pour soi d’un jeu, est on en “état de jeu”
(non) Et c’est l’éducation qui peut à peu le nourrit de ses calculs dans le rapport à l’autre. Ce qu’il y a de rassurant, c’est de voir les résistances à l’eouvre dans
ce travail de désolidarisation : ce qui vit quand il y a entre enfants, ce qui est caché aux adultes : ce qui importe plus que tout par exemple dans le temps scolaire :
ce qu’il se passe durant une récréation et non ce qu’il se passe dans la classe (où il ne s’agit qua d’apprendre à courber le dos, à accepter la domination des uns sur les autres)
Et même si : ces temps ne nous appartiennent pas : nous n’avons aucun droit sur ces temps entre enfants, si il s’agit de rentabiliser quoi que ce soit.
De toute façon, l’enfant a l’excuse de l’enfance, dans ce qui devrait rester de l’ordre de “l’inconscience” de l’irresponsabilité (et des limites
de la charte des droits de l’enfant) : le problème est que c’est avant tout le terrain de jeu de l’adulte, de cet l’adulte qui a des vues de rentabilité sur l’enfance.
L’enfant lui n’a pas (ne devrait pas) avoir de compte à rendre sur l’enfance.
Comme il ne devrait y avoir aucune volonté éducative dans tous ces regroupements d’enfants qui prétendent aux loisirs d’une façon ou d’une autre.
Il ne s’agit pas de dire qu’il faut laisser de l’espace à cet entre-enfants pour en espérer quelque bénéfice (pour les enfants, pour la société, pour le futur ou je ne sais quelle autre fumisterie idéologique…)
mais juste parce que cet entre-enfants fait partie de ce que devrait être une enfance (et j’évite ici de parler de construction de l’enfant). Dans ce qu’il y a notamment d’impensée (dans le jeu notamment), d’incontrôlable, d’imprévisible,///
(j’ai déjà donné cet exemple du rapport entre l’enfant et le livre, l’enfant d’avant l’école primaire, de l’enfant avant qu’on ne lui dise ce que le livre doit être, le meilleur exemple de ce que
l’on détruit dans le processus actuel d’éducation)
Qu’on ne se méprenne pas : il ne s’agit pas ici de ce discours rance sur l’enfant du côté de la nature, de l’animalité.
C’est une vue de l’esprit que de penser que notre culture, notre éducation, nos “constructions sociales”… s’opposent à la “nature” : la volonté de
s’extraire d’un “Tout” dont on ne peut que faire partie.
L’enfant (de par nature) est moins armé pour survivre que l’adulte. Et encore moins armé pour vivre dans la société toujours plus complexes des hommes.
Or cette nécessité (d’avoir la protection des adultes) ne devrait pas être ce qu’elle est : une soumission, l’abandon aux volontés toutes puissantes des adultes.
Ce n’est pas ce qui définit l’enfant , ce qu’il aurait de moins (la parole, la force : ici le point central du rapport entre adultes et enfants : la différence de force
qui fait que l’adulte peut imposer sa volonté et ses pulsions à l’enfant ; j’ajoute donc ici : pas d’éducation sans pulsion, non pas “du côté” de l’enfant et de ce qu’il yaurait à combattre,
mais du côté de l’adulte et de tout ce qu’il y a de promesses dans cet enfant à ma merci) , de ce qu’il serait un démuni : ce n’est pas ce qui doit définir un être humain, que ce qu’il aurait de “moins”,
de “pas fini” : parce tout simplement aucun humain ne pourra se prétendre fini…
Cette façon de voir l’enfance en ce qu’il y aurait de “moins” (comme aujourd’hui on voit dans nos vieux ce qu’ils ont de moins, en fait de non productif dans nos sociétés “modernes)
c’est ce qui permet aux adultes de se penser finis, légitimes pour par exemple éduquer ces connards d’enfants, les modeler… comme le fait qu’aucune des andouilles qui ne voient absolument pas
en quoi il y aurait possibilité de remise en question de leur légitimité à éduquer l’enfant, jusque dans ces derniers recoins (comme pour ce qui nous intéresse ici le loisir) et qui sont incapables de
répondre à la question de cette légitimité quand il s’agit de eux, de leurs loisirs par exemple…
On est dans cette logique où “c’est juste possible”, “c’est comme ça”…
Et sur cette “vision collective” sur l’enfance, en plus de ce que j’énumère déjà dans
les posts précédents : j’oublie une des données qui me semblent fondamentales de cette vision agressive de l’enfance :
l’angoisse des parents pour l’avenir, de tout ce qui est ressenti comme insécurisant par ces parents dans ces
sociétés de plus en plus inhumaines, complexes, basées sur l’idée de concurrence et de consommation de tout.
Or moi, je ne vois pas la “légitimité de fait” de l’éducation (sans doute est-ce lié au fait que je me contre fous de ce qui sera, de ce que
par exemple ces mômes feront de la planète, de ce que je me contrefous que les générations à venir fassent de l’Europe une dictature où l’on
brûle vivant tel ou tel bouc émissaire (et de ce qu’il aura toujours des vallées d’Azazel, parce que là on peut bien parler de “nature humaine”) tout simplement parce que ça ne m’appartient pas)
Voyons juste alors ces temps comme des temps de répis dans cette guerre que les adultes
mènent contre l’enfance, les spécificités à faire disparaitre de cette enfance (et ce qui manque alors à l’adulte : la volonté, la capacité à choisir, à rêver éveillé…)
Il s’agit d’en faire un être rentable, industriellement productif,
L’enfant a cette excuse de l’enfance (il me semble par exemple parfaitement “entendable” qu’un enfant souhaite fêter son anniversaire, de par son égocentrisme puérile et nécessaire à sa “construction,
c’est pour moi totalement incompréhensible qu’un adulte célèbre le jour de sa venue sur terre, la preuve d’une immaturité égocentrique qui me laisse sans voix)
Et il faudrait lui laisser cette excuse dans ces temps “suspendus”.
L’intérêt pour l’enfance ne devrait pas être dans ce que l’enfant aurait “en moins” (s’agissant de capacités cognitifs, de l’élaboration de complexité, de savoirs, d’histoires,de culture, d’éducation,
de capacités à produire pour la société…) et qui justifie tout dans cette idée alors “d’améliorer”, mais dans ce qu’il y aurait à préserver. Sans que l’on sage réellement de quoi il s’agit, de ce que
cela pourrait ou non apporter à l’humanité, de ce qu’il y a là quelque chose qui ne nous regarde même pas (plus)… Dans cette seule sachesse de savoir qu’il y a là
quelque chose qui échappe à notre capacité de compréhension.
Je crois que l’on oublie beaucoup de son enfance, de la façon dont on pouvait penser le monde à cette époque, parce que l’on est plus capable de comprendre…
Sur l’objection de Solleana et des limites d’une vision circonscrite aux loisirs : je fais effectivement usage d’un terme réducteur,
mais aussi bien pratique.
Ce à quoi je fais référence est bien plus étendu que ce que l’on entend par loisirs. C’est du temps que l’on prend pour soi,
du temps que l’on prend pour rencontrer les autres. Sans que ce désir de temps partagé ait d’autres raisons que cette envie liée
à notre condition d’animal social. (Pour certains d’ailleurs, le travail pouvant entrer dans cette définition)
C’est un temps que l’on prend pour soi, même quand il est tourné vers les autres, pour ce “goût des Autres”.
Que ce soit un enfant seul dans sa chambre, des enfants entre eux au pied de l’immeuble, en vadrouille dans les bois en face des habitations,
dans la cour de l’école quand enfin les adultes ont décidé de leur foutre la paix… tous ces temps qui sont de plus en plus rares, combattus…
Et que devraient être tous ces accueils enfants.
Il en est de même pour moi… tes propos me semblent parfois peut cohérent, et beaucoup digresser, et c’est bien pour en tirer un sens que j’essaie de les comprendre car je pense qu’il y a une logique et un fond intéressant ….
Il est dommage que tu sois aussi désagréable dans tes commentaires, car en dévalorisant le point de vue de certains qui pour toi sont des “autres conneries du genre” ou “Quel abruti dirait cela?” et en te montrant agressif, tu n’aides ni le débat à avancer, ni ton propre point de vue! Qui comme je le disais plus haut semble pourtant avoir une logique et un fond intéressant… c’est vraiment dommage…
Maintenant pour répondre à tes questions :
Pourquoi voudrais-tu rentabiliser ces temps ? On parle bien de temps de loisirs. Je ne comprends absolument pas en quoi “loisirs” te fait penser à tous ces termes…
Il y a différentes formes de “rentabilité” comme tu la nommes si bien, tu connais l’éducation informelle, et l’éducation non-formelle ? Tout ce qu’on apprend on ne l’apprend pas dans le strict cadre de l’école, ou des activités lors du centre de loisirs. TOUS les temps sont “rentabilisés” par l’enfant, que ce soit en terme d’apprentissage, de détente, de récupération… les loisirs n’échappent pas à la règle : (apprendre à lasser ses chaussures de sport, se mettre en tenue pour la piscine, concevoir une stratégie pour gagner contre les adversaires, établir une partition de musique, une balade en groupe ce sont des apprentissage selon les ages)
Pour éclaircir ton propos, pourrais tu prendre des exemples de tes propres loisirs et expliquer en quoi ils sont faits pour te rendre plus autonomes ou je ne sais quoi d’autres ?
Je pourrais t’en citer plusieurs, mais qui n’auraient que peu d’intéret… car je ne suis plus “un enfant” et que je dirige mes loisirs en fonction de mes plaisirs, et un des plaisir est d’apprendre…
Et, avant que tu ne rajoutes je ne sais quel autre idée s’agissant du sens de ce dont je parle : il n’y a pas de sens autre que ce que sont ces temps : ils n’ont pas à être rentable de quoi que ce soit, productif de quoi que ce soit. Ces temps n’appartiennent qu’à ceux qui les vivent. eux seuls peuvent éventuellement dire ce que ces temps pourraient être, pourraient leur apporter. Dans le cas des loisirs plus précisément : ils n’ont d’autres sens que le loisirs, le désir de personnes de se rencontrer, d’échanger. Et rien d’autres. A l’instant présent. Comme le jeu se suffit à lui^-même, n’a pas à être instrumentalisé.
Simple question de point de vue! Je comprend et j’accepte d’entendre le tien. Cependant le mien est différent, pour les raisons expliquées plus haut.
Et surtout : aucune raison d’être vis à vis d’un “futur”, de “futurs citoyens” et autres conneries du genre.
Encore une question de point de vue…. et merci de considérer mon opinion et mon point de vue comme des “autres conneries du genre”.
Es-tu certain que ce soit l’animation socio-culturelle qui ait amené au fonctionnement actuel? Et qu’elle soit la cause du “manque d’autonomie des jeunes” ? Il ne s’agit pas juste d’une simple question d’autonomie !!! Il s’agit du regard de la société sur l’enfance ! De la pensée collective de l’enfance telle quelle existe aujourd’hui.
Point de vue intéressant, mais pourrais-tu développer?
Et evidemment que ce n’est pas juste l’œuvre d’un mouvement de pensée ! Quel abruti dirait cela ??? La télé, les “grands événement sociaux”, politiques, historiques… et en France notamment la spécificité qu’est l’histoire de l’éducation populaire (qui n’est qu’une longue histoire de la volonté de contrôler l’enfance…
Encore une fois merci pour “l’abruti” ! Et encore une fois, même remarque pourrais-tu éclairer nos lanternes de ton point de vue en développant un peu plus?
Non : ce ne sont pas des constats : ce sont des pratiques, celle que j’applique et qu’il est très simple de mettre en œuvre : il s’agit de juste foutre la paix aux gamins (ce qui est la logique “de départ”, libre ensuite à l’enfant d’aller vers l’adulte d’ailleurs si c’est ce qu’il souhaite : bref il s’agit de donner ce droit minimal à l’enfant (qui n’existe pas dans tout accueil enfants) : celui de choisir d’avoir ou non affaire à des adultes durant un “temps suspendu” dans “l’ensemble” de sa journée…
Comme tu le précises bien, c’est ton point de vue et ta pratique, qui je le reconnais semble avoir un intéret pédagogique pertinent! Mais pourrais tu un peu plus développer, de la manière dont tu le met en place? Dans quel cadre? etc…
Pratiques expliquées en long en large et en travers dans le forum au fils des années. Donc, si tu veux faire la critique de ces pratiques, cites dans ces pratiques ce qui te semble discutable et l’on échangera alors…
C’est justement ce que j’attend de pouvoir faire : ECHANGER ! Envoie moi les liens vers les pratique expliquées sur le forum, je prendrais le temps de les lire et d’y répondre (sur un fil dédié) pour pouvoir échanger!
Je ne comprends rien de ce que tu racontes…
Une solution plus pertinente aux problématiques rencontrées pour le développement de l’enfant?
et
En quoi cela le rend-t-il plus autonome? Plus responsable? etc…
Pourquoi voudrais-tu rentabiliser ces temps ?
On parle bien de temps de loisirs.
Je ne comprends absolument pas en quoi “loisirs” te fait
penser à tous ces termes…
Pour éclaircir ton propos, pourrais tu prendre des exemples de tes propres
loisirs et expliquer en quoi ils sont faits pour te rendre plus autonomes ou je ne sais quoi d’autres ?
Et, avant que tu ne rajoutes je ne sais quel autre idée s’agissant
du sens de ce dont je parle : il n’y a pas de sens autre que ce que sont
ces temps : ils n’ont pas à être rentable de quoi que ce soit,
productif de quoi que ce soit.
Ces temps n’appartiennent qu’à ceux qui les vivent.
eux seuls peuvent éventuellement dire ce que ces temps pourraient
être, pourraient leur apporter.
Dans le cas des loisirs plus précisément : ils n’ont d’autres sens que le
loisirs, le désir de personnes de se rencontrer, d’échanger.
Et rien d’autres. A l’instant présent.
Comme le jeu se suffit à lui^-même, n’a pas à être instrumentalisé.
Et surtout : aucune raison d’être vis à vis d’un “futur”, de “futurs citoyens” et autres
conneries du genre.
- Es-tu certain que ce soit l’animation socio-culturelle qui ait amené au fonctionnement actuel? Et qu’elle soit la cause du “manque d’autonomie des jeunes” ?
Il ne s’agit pas juste d’une simple question d’autonomie !!!
Il s’agit du regard de la société sur l’enfance ! De la pensée collective de l’enfance
telle quelle existe aujourd’hui.
Et evidemment que ce n’est pas juste l’œuvre d’un mouvement de pensée ! Quel abruti dirait cela ???
La télé, les “grands événement sociaux”, politiques, historiques… et en France notamment la spécificité
qu’est l’histoire de l’éducation populaire (qui n’est qu’une longue histoire de la volonté de contrôler l’enfance…
il n’y a que des constats et non pas de solutions
Non : ce ne sont pas des constats : ce sont des pratiques, celle que j’applique et qu’il
est très simple de mettre en œuvre : il s’agit de juste foutre la paix aux gamins (ce qui est la logique
“de départ”, libre ensuite à l’enfant d’aller vers l’adulte d’ailleurs si c’est ce qu’il souhaite : bref il s’agit de donner
ce droit minimal à l’enfant (qui n’existe pas dans tout accueil enfants) : celui de choisir d’avoir ou non affaire à des adultes durant un “temps suspendu”
dans “l’ensemble” de sa journée…
Pratiques expliquées en long en large et en travers dans le forum au fils des années.
Donc, si tu veux faire la critique de ces pratiques, cites dans ces pratiques ce qui te semble discutable et
l’on échangera alors…
Moilapa, ce n’est que la nostalgie d’une époque révolue!
je comprends l’idée générale de vouloir laisser plus de liberté aux enfants, un espace de créativité et d’expression loin des adultes… mais encore une fois il n’y a que des constats et non pas de solutions a part ‘”l’abandon de ceci ou l’abandon de cela”
Mais es-tu certain, que cela soit :
– Une solution plus pertinente aux problématiques rencontrées pour le développement de l’enfant?
– Es-tu certain que ce soit l’animation socio-culturelle qui ait amené au fonctionnement actuel? Et qu’elle soit la cause du “manque d’autonomie des jeunes” ?
– N’y a t il pas une adaptation au mode de vie actuel?
Car même si je ne rejette pas ta proposition, qui a tout de même son intérêt et sa pertinence, je me pose la question de l’intégration de celle-ci dans le mode de construction de l’enfant! En quoi cela le rend-t-il plus autonome? Plus responsable? etc…
Cependant, je ne vois que critique du modèle et du fonctionnement actuel, et je n’arrive a trouver aucune proposition ou solution dans ton discours!
T’as visiblement tu t’es pas foulé pour tes recherches…
Abandon de la logique éducative s’agissant de loisirs de l’enfant,
abandon de la logique “projets” dans l’animation sociocucul,
vrai regard et critique de l’histoire de l’éducation populaire et
de ses dévastations de l’enfance en France,
“recentrage de la pensée” sur l’entre enfants dans tous ces lieux qui
accueillent des enfants, avec comme seule logique le gardiennage,
etc…
La vidéo proposée par Shaaa est l’exemple de ce que je dis s’agissant de
cette impossibilité de “retour en arrière”.
Petite critique sur ces discours et écrits sur l’enfance dans les années 70 :
la grande majorité des mères ne travaillaient pas (dans le sens salariat : mères au foyer)
et il ne s’agissait pas principalement de faire garder les enfants.
Et il ne s’agissait pas que de la question des enfants des couches populaires ou pauvres.
Sinon : ces études et regards se limitent au regard des “enfants des villes”
(sans doute parce que plus facile à observer)
Dans les “campagnes” (et ne pas entendre par là juste des enfants d’agriculteurs isolés dans des villages paumés mais aussi
des classes aisés vivant dans des pavillons dans des villages près d’aglomérations)
les enfants (pour ce que j’en ai vécu en tant qu’enfant dans les années 70) disposaient d’une liberté inimaginable aujourd’hui : les jours sans écoles :, regroupement avec les copains des familles voisines et départ pour les bois
jusqu’à la nuit tombée…
Avec un “périmètre d’aventures” de quelques kilomètres autour des maisons, plus étendu avec les vélos,
et s’étendant encore avec l’âge (une dizaine de kilomètres à la pré-adolescence)
Alors certes il y avait quelques centres de loisirs ici ou là : mais c’était le fait de rares enfants,
un lieu honteux où très peu d’enfants étaient parqués : ce n’était pas la logique (et une possible punition au dessus de la tête des marmots)
Aujourd’hui, il est difficilement imaginables que les mômes passent leurs journées sans leurs parents,
sans adultes, sans que ces parents sachent où sont leurs mômes, ce qu’ils font…
C’est une logique propre à une époque, c’est ce vers quoi il faut tenter (vainement) d’aller sur les accueils enfants :
la première logique devrait être pour l’enfant la possibilité de ne pas avoir affaire aux adultes…
et au fait, Marie, combien y a-t-il d’enfants à peu près sur ces séjours ?
(au passage, ça aurait en effet été intéressant que dir-cv réponde et précise un peu comment il fait. Car de mémoire, il ne fait que de très gros séjours avec genre 200 enfants, donc ça m’intéresserait de savoir… peut-être que pour une fois, on aura une réponse ?)
En même temps, c’est toujours le cas. Où sont les filles ?
situla a écrit :
Shaaa a écrit :
😀
ouais..c’était quand même pas l’ère d’or pour les enfants parce que : où sont les filles ?
bah si y’en a plein ! Les gosses qu’ont des cheveux longs, c’est bien des filles, non ? 😀
Cette vidéo avait été postée ici il y a quelques temps déjà. C’était l’époque où les éducateurs avaient une barbe longue. Aujourd’hui, cette mode a été reprise par d’autres. Comme quoi, l’apparence, ça n’est peut-être qu’une question de période…
Pour en revenir aux filles (on est loin du coucher individualisé), il y a le souci de culture ancrée maintes fois énoncé. Aujourd’hui, j’entends une fille dire à un animateur “oh non, pas un foot ! C’est nul”
“ah ? Et pourquoi c’est nul ?”
“c’est pour les garçons !!!”
“ah bon ? Mais toi tu n’y joues jamais ?”
“non”
“pourquoi ?”
“parce que je sais pas jouer”
“ah…”
En vrai,
Shaaa a écrit :
😀
ouais..c’était quand même pas l’ère d’or pour les enfants parce que : où sont les filles ?
😀
moilapa, il est effectivement intéressant d’avoir un regard critique sur les pratiques d’animation que l’on rencontre et les formes d’éducation proposées à l’heure actuelle.
Cependant, je ne vois que critique du modèle et du fonctionnement actuel, et je n’arrive a trouver aucune proposition ou solution dans ton discours!
Quelles seraient les solutions que toi tu proposerais, pour que l’enfant s’épanouisse dans le monde libre et sans le “contrôle” de l’adulte?
Et mieux vaut un enfant devant un écran quel qu’il soit
que sous la coupe d’animateurs en colo, centre de loisirs…