Le sport n’a rien à voir avec le jeu…
moi aussi je suis un pour le sport mais il y a d’autres moyens éducatifs. De plus où est passé la notion de jeu et de plaisir de la pratique ?????
A partir du moment où le mot “sport” est utilisé il s’agit de compétition, de gain, de victoire, d’être le meilleur, etc… Lorsque l’on parle des valeurs du sport, personne ne sait de quoi il parle… Les seules qui ressortent en permanence et qui définissent vaguement qqchose c’est la devise de l’olympisme : plus vite, plus haut, plus fort… On en revient à la compétition qui est d’ailleurs de fondement de la réflexion de Coubertin qui luttait contre l’éducation physique. Les deux notions sont belles et bien opposées. Tout sport est organisé sur ce seul fondement la compétition, c’est à dire être le premier… Il faut gagner.
Le reste du discours sur les valeurs du sport n’est que du marketing, du baratin, de la com et avatar de notre société de consommation de spectacle, les valeurs de l’ovalie par ex… Quelle belle fumisterie : la solidarité, le respect de l’adversaire, le respect de l’arbitre, le courage, etc… Tout ça c’est des mot, du bla-bla. Et ne me dites pas que ce n’est présent que dans une élite (TOP 14, coupe du monde), j’en ai soupé de ces discours dans un petit club de rugby ou l’objet (pour nous) était de boire un coup, de jouer pour se jeter dans la boue, etc… Fallait les entendre les discours du président , entraineur, dirigeants : respecter le jeu, soyez plus violent, venger vos collègues dans les mawls, etc… Montrer qui NOUS sommes, défendez votre territoire, etc…
Le sport est le meilleur moyen que la société de consommation (pour ne pas dire du spectacle, c’est pour solleana 😉 ) ait inventé pour diffuser tranquillement les fonctionnement les plus odieux de notre société, les dérives les plus immondes que nous vivons… Sport spectacle : opium du peuple, donnez-leur des jeux. Le foot, le rugby voit la territorialisation prendre une force de groupe de plus en plus forte (voire les bagarres en supporters où on défend l’honneur de sa ville, de sa région) et cela est aussi valable dans les petit club, il suffit de lire les pages “sport régional” du parisien le lundi matin pour comprendre la force de cette appartenance au territoire qui se traduit par le sport. Les sports prônent la force, la vitesse, la capacité à prendre des décision seule (cf: les sports individuels), pour arriver au “haut niveau”, il faut souffrir, “être dur au mal”, savoir se dépasser, gérer son stress, respecter les consignes et la parole du chef (euh pardon en langage sportif du coach et du capitaine)… Et si tu fais tout cela, tu deviendras quelqu’un (en langage sportif, un champion). Le sport prône l’autonomie et la performance mais aussi la soumission au coach (voir les commentaires des coach médiatiques et les discours employés : Courbis, Domenech, Lucas, Perrin, Douillet, etc…). Le sport, c’est pour les libéraux le meilleur moyen d’éduquer les enfants… ‘fin aujourd’hui il ne trouve plus cela assez fort donc ils sont passer à l’armée, là aussi une histoire de combat (le haka des néo-z, ça vous amuse? moi ça m’effraie… le “V” des français en face, de même).
Le sport dans l’histoire avait comme fonction de ritualiser et de mettre en scène les dérives humaines (comme le carnaval d’ailleurs), il permettait aux hommes d’exprimer leur “bas instinct” dans des rites codifiés, délimités et (re)construit… Le sport est donc utile. Là où ça me dérange c’est quand il devient hégémonique et que plus personne n’a conscience que l’importance du sport est bien d’exprimer sa rage, sa colère, ses envies de meurtre, etc… Il s’agit d’une organisation de régulation de la société. Amener les enfants à faire du sport, c’est bien l’amener à tout cela… Lorsqu’il ne fait plus que cela comment peut-il se construire sur d’autres modes de fonctionnement, sur d’autres idées et constructions humaines. Il y a, il y aura et doit y avoir du sport dans les ACM mais tellement d’autres choses… pour transmettre solidarité, compréhension de l’autre, entraide, soutien, bienveillance, coopération, etc…
Le dernier point sur le sport est la notion de “talent”, on la retrouve aussi dans le showbiz… Aborder cette question, c’est aborder la question de l’inné et de l’acquis, la question du biologique (génétique) ou de la construction. Le sport parle en permanence de “talent”, les meilleurs ont du talent donc c’est inné… Quelle place est donc laissé aux laborieux, aux travailleurs, aux petites mains… aucune, sauf celle de faire valoir. Parce que l’on a un “talent”, on a droit aux honneurs, à être le meilleur. Qui le donne le talent? Dieu, la providence… Les sportifs ont inventé l’expression : “le talent n’est rien sans le travail”… Bien oui, il faut justifier la place et rôle (le pouvoir du chef euh de l’entraineur), il faut maintenir ce lien de soumission et il faut pouvoir détruire ceux qui le travaillent pas : “il avait du talent mais il l’a gâché par manque de travail”. C’est donc de sa faute, pas celle de l’entraineur (on l’a prévenu), pas la faute non plus à la providence, mais sans talent on ne fait rien… Mettre la réussite sur le dos du talent dans le sport et de la génétique dans le fonctionnement humain, c’est surtout ne jamais avoir à remettre en question les fonctionnements sociétaux et les valeurs sociétales. C’est toujours renvoyé la faute (la responsabilité disent les libéraux) sur la personne, elle avait tout pour réussir mais… elle ne l’a pas fait à cause de son manque de travail et à cause de l’inné (talent et/ou génétique), jamais ce sera à cause de la structure, de l’institution, de la “personne-chef” (coach, entraineur, etc…). Observer bien comment les termes du sport et du libéralisme entre dans l’éducation : remédiation scolaire, coaching scolaire, confiance et assurance en soi, gestion du stress, croire en sa capacité, les concours sont des compétitions, dépasse toi pour te prouver qui tu es, etc… et le plus beau “l’égalité des chances” qu’il faut mettre en lien avec cette phrase de sportif “tant que la compétition n’a pas commencé tout le monde a les mêmes chances de gagner”… mon c..
Que vous le vouliez où non, le sport c’est développé avec le capitalisme et à pris une position hégémonique avec le libéralisme… Sport et spectacle (notamment télévisuel) sont des moyens ludiques insidieux de convertir tout le monde à cet ultra-libéralisme que nous connaissons. C’est cela l’éducation que vous voulez défendre dans les ACM?
Sur cette question un petit livre (très intéressant) de la fondation J. Jaurès explique les débats sur la question du “temps libre”. Il met en lumière la question qui a traversé les années 60-70 entre éducation et sport, par ex : le rattachement des prof d’EPS à l’éducation nationale est bien un choix politique d’éducation (contre le sport) pris en 1981 (précédemment il dépendait de la jeunesse et des sports).
Référence : Marion Fontaine, une politique du temps libre? 1981-1983, Fondation Jean Jaurès, 6€…
Il me semble que cette question sport ou éducation reste d’une rare pertinence…
Dans ce que j’ai cité de ce post, quand des enfants jouent entre eux en ACM ou dans la rue c’est juste de l’activité physique pourtant à l’école pendant la récré où en colo on comptait les buts, on adaptait les règles à l’environnement donc on faisait quoi de l’activité physique ou du sport c’est juste pour montrer le fragilité de cette distanciation selon moi.
Y’a aucune fragilité dans cette différenciation entre sport et activité physique… Tu peux compter les points que ça n’en fait pas du sport quand même. Le sport sur des pratiques institutionnalisées, réglementées, codifiées: “le sport est […] un système de compétitions physiques généralisées, universelles, ouvertes à tous, qui s’étend dans l’espace (toutes nations, tous les groupes sociaux, tous les individus peuvent y participer) ou dans le temps (comparaison des records entre diverses générations successives) et dont l’objectif est de mesurer, de comparer les performances du corps humain conçu comme puissance sans cesse perfectible”. Si tu veux la définition dans l’intégralité il faudra te reporter à l’ouvrage de Brohm, Sociologie politique du sport.
ce qui est important c’est bien de comprendre que le sport est une institution et elle est donc nécessairement parcourue comme toute institution par des contradictions mais il existe malgré tout des critères, des catégories centrales qui définissent l’institution et lui donne sa finalité.
Si tu veux, on pourrait prendre l’exemple de l’armée, on pourrait en proposer une définition qui serait partiellement contredite par le fait qu’il existe l’armée de terre, de mer, les fantassins, les légionnaires et autres qui disposent tous de modalités de pratiques et d’actions différenciées ce qui n’en reste pas moins qu’ils appartiennent à une même institution qu’on peut définir, qui est parcourue par une finalité et imprègne le fonctionnement de celle-ci.
Les instances locales qu’on appelle district, cherche à bannir la compétition ou plutôt la championite (le fait de viser des scores) via la formation mais aussi en refusant à publier des classements après il y a le soucis des entraineurs ( que je différencie des éducateurs) qui font des classements eux même. Après certes cela ne résout pas tout mais c’est un début.
Cela est faux et tu le sais aussi bien que moi! Les instances merdeuses type district cherchent surtout à ramener le maximum de gens au sein de la fédération et proposent donc des modalités de pratiques permettant à tout le monde d’être soumis à l’institution sportive. Les classements, la compétition existe à tous les niveaux et c’est même une demande des pratiquants et des gosses…
Les valeurs véhiculées par le sport sont connues même si elles sont contestées en terme de socialisation, de respect de l’autre…
Personnellement je ne les connais pas! Et précisément personne n’est jamais en mesure d’expliquer les dites valeurs et d’en montrer la réalité… Le sport socialise effectivement sur un mode guerrier et grégaire. C’est la socialisation par identification à un groupe, une meute destinée à dominer l’autre. On peut effectivement appeler cela socialisation mais à ce compte là on peut dire que les groupes de skinheads socialisent.
Le respect de l’autre? Ah bon? Où ça?
Quand je dis qu’elles sont contestées, c’est que là encore elles ne sont parfois pas respectées
C’est précisément parce qu’il n’en existent pas de valeurs…
Crevette:
Et pourtant elle est là la différence : quand je joue au ballon avec mes neveux on se fiche du score, on change la règle pendant le jeu si on veut, on n’est pas obligé de jouer 45min d’un coté puis de l’autre, on peut s’arrêter si on en a marre, on s’amuse en faisant une actiité physique = ce n’est pas du sport.
Oui mais là tu bottes en touche en fait. Dans ce que j’ai cité de ce post, quand des enfants jouent entre eux en ACM ou dans la rue c’est juste de l’activité physique pourtant à l’école pendant la récré où en colo on comptait les buts, on adaptait les règles à l’environnement donc on faisait quoi de l’activité physique ou du sport c’est juste pour montrer le fragilité de cette distanciation selon moi.
mais la règle pour telle catégorie est immuable et le but est de vaincre l’autre équipe, toujours. C’est du sport, c’est de la compétition.
Je ne vais pas te dire que le but du jeu n’est pas de vaincre l’autre équipe mais le problème c’est que tu occultes toutes les autres dimensions qu’il y a et il y a aussi chez les jeunes (pour les petits on appelle ça du foot animation c’est dire) et pour les séniors des basses division la notion de foot loisirs.
Les instances locales qu’on appelle district, cherche à bannir la compétition ou plutôt la championite (le fait de viser des scores) via la formation mais aussi en refusant à publier des classements après il y a le soucis des entraineurs ( que je différencie des éducateurs) qui font des classements eux même. Après certes cela ne résout pas tout mais c’est un début.
Solleana
Cela veut donc dire que le sport n’est porteur d’aucune valeur et que c’est aux “éducateurs” de tenter de lutter contre ses effets dévastateurs… On organise des moments de convivialité après match ce qui signifie que le matche en tant que tel n’apporte rien de positif aux mômes mais que ce qui est porteur de valeur ce n’est pas le sport mais le “pot”
.
Non là tu déformes un peu ce que j’ai voulu dire. Les valeurs véhiculées par le sport sont connues même si elles sont contestées en terme de socialisation, de respect de l’autre… Quand je dis qu’elles sont contestées, c’est que là encore elles ne sont parfois pas respectées. L’éducateur se doit d’être le garant de ses valeurs en incitant les jeunes surtout à les respecter malgré le contexte. Les moments de convivialité dont je parle sont là pour apaiser les possibles tensions nés lors de la rencontre mais qui ne sont pas propres au sport: (l’exemple d’un débat, conférence, réunion de travail… qui toute se termine par le fameux pot de l’amitié…).
C’est justement là que tu te trompes lourdement. A savoir une institution telle que l’institution sportive offre effectivement des modalités de pratiques différentes mais elle est structurée par ce qu’on pourrait appeler un idéal type qui structure l’institution, qui la parcourt ne serait ce que de façon imaginaire et fanstasmatique, et l’idéal type c’est Zidane, Alain Bernard, Tsonga et pas autre chose. On joue, on pratique en référence à cela et dans le cadre d’une institution parcourue par cela.
D’accord avec toi sur le fait que les jeunes sur cet idéal de réussite qu’on leur vend notamment via la société de consommation qui est construit par ces instances en effet j’avais occulté cette dimension 😉
Moilapa: Désolé de ne pas avoir le niveau de débattre avec toi mais je pense que malgré les qualités indéniables que tu as en terme d’animation ton égo est un peu trop développé et cela est dommageable car un débat posé et raisonable comme c’est le cas ici me permet de revenir sur mes pratiques et peut être que je serais moins mauvais après on dit bien que l’espoir fait vivre hein… 😀
Je crois surtout avant tout qu’ici il y a un problème d’accés à cette pensée…
Et d’une certaine façon, au delà, ce qui n’a pas de sens, c’est d’échanger sur ce sujet avec des matw ou autres…
Le problème avec le sport c’est que tout le monde croit pouvoir en dire quelque chose d’intelligent et au simple prétexte qu’il a une pratique. Pourtant le sport comme d’autres objets ou phénomènes peut aussi faire l’objet d’un travail “scientifique” et c’est notamment le boulot de la science que de définir ce qu’est le sport. Que toi xxyyyzz tu n’en es rien à battre et que tu préfères rester dans l’ignorance ou la mythologie, libre à toi mais cela ne peut cependant pas valoir pour une pensée mais plus pour des élucubrations vaseuses et finalement particulièrement idéologiques. La première posture idéologique consiste donc à englober sous le nom sport des pratiques aussi diverses que la balade en forêt avec des amis et un match de football au sein de la FFF précisément parce qu’on est incapable de réussir à penser notamment la finalité des activités.
C’est à la fois bizzare et très humain, de vouloir classer les activités avec un nom précis chaque fois.
C’est précisément le travail de la pensée qui vise à distinguer, comparer, analyser plutôt que tout faire entrer dans un fourre tout conceptuel particulièrement large…
je m’en tape le coquillard” de nommer ces activités comme ceci ou comme cela
Tu as raison mais ne viens pas nous dire ensuite que ce que tu fais c’est penser. Ça n’a en réalité aucune valeur.
Puis ( je résume) les compétitions organisés avec des enfants par des clubs, les écoles où autres. Ici les entraineurs, les éducateurs, les parents jouent un grand role pour maintenir au sport toutes ses valeurs. (Hou la la, je sens que les puristes vont m’enguirlander)
Quelles valeurs??
M’enfin la compétition est partout; Vouloir la proscrire est se couper de la réalité. Compétition ne veut pas forcément dire : humilier et encore moins écraser l’autre. Ele n’existe pas que dans le sport loin de la.
Non vouloir lutter contre la compétition c’est promouvoir d’autres valeurs politiques que celle de la lutte de tous contre tous, c’est vouloir rester dans une vigne digne et non avilissante, c’est imaginer que l’Autre n’est pas un adversaire mais essentiellement un être vivant, sentant, désirant qui ne mérite pas qu’on veuille le dominer. C’est envisager une autre dimension de la rencontre autre que celle de l’opposition.
Dans les conservatoires il y a des premiers prix de pianos, de violons. Dans les villages et villes on trouve des concours de chants, de pétanques, de belottes, de dominos, des parties de lotos. C’est tant mieux
Tout à fait mais est-ce l’essence de ces activités?? Mais on ne peut pas demander ça à un mec qui s’en tape le coquillard de penser.
Peut-on aussi imaginer que la compétition colonise notre vécu et n’est pas une forme anhistorique? tu nous diras ce que tu en penses…
Enfin dans le forum de planetanim, il arrive que plusieurs intervenants soient en compétition pour faire valoir leurs points de vue
La prochaine fois, il serait bon que tu restes à faire la sieste… Bientôt tu vas nous dire que toute forme de débat est une compétition….
Pour Matw, Crevette a parfaitement bien répondu… Juste:
Après, c’est là le rôle de l’éducateur de minimiser cela au maximum, l’importance de ce dernier, et de maintenir certaines choses essentielles tels que le respect de l’autre et organiser des moments dits de convivialité après match.
Cela veut donc dire que le sport n’est porteur d’aucune valeur et que c’est aux “éducateurs” de tenter de lutter contre ses effets dévastateurs… On organise des moments de convivialité après match ce qui signifie que le matche en tant que tel n’apporte rien de positif aux mômes mais que ce qui est porteur de valeur ce n’est pas le sport mais le “pot”.
Ben Blatter perso je m’en fous un peu car comme dit ça n’a rien à voir avec ce que je fais moi.
C’est justement là que tu te trompes lourdement. A savoir une institution telle que l’institution sportive offre effectivement des modalités de pratiques différentes mais elle est structurée par ce qu’on pourrait appeler un idéal type qui structure l’institution, qui la parcourt ne serait ce que de façon imaginaire et fanstasmatique, et l’idéal type c’est Zidane, Alain Bernard, Tsonga et pas autre chose. On joue, on pratique en référence à cela et dans le cadre d’une institution parcourue par cela.
Waïï ! Presque 6 ans apres “li sian maï ” ( Occitan provencal) ; :hammer: Ce sujet a aussi été repris sur d’autres fils .
C’est à la fois bizzare et très humain, de vouloir classer les activités avec un nom précis chaque fois. 😮
Je prends quelques exemples: un groupe d’amis qui se tapent un circuit en vélo, un personne qui pique une tête dans une piscine, un lac,:plouf: une autre qui marche, trottine ou cours en forêt ou sur un chemin ‘ c’est mon cas 3 fois par semaine; s’ils ont envie d’appeler cela :sport, activités physiques, marche, course, vélo ou autres; quelle importance? personnellement “je m’en tape le coquillard” de nommer ces activités comme ceci ou comme cela. 😆
Lors de mes marches je croise souvent d’autres personnes..nos discussions: ” on court, on se dépense, on fait du sport, on veut maigrir. Chacun y va de son expresion et c’est tant mieux. :cass:
Ensuite il y a des amis qui font une partie de pétanque, (ça fait plaisir dirait Vincent Scotto) ou de tennis ou de ping pong, des enfants qui jouent au foot sur un terain vague. Cela peut s’appeler sport ou jeu ou simplement détente. On dit bien nous jouons au tennis :-).
La compétion n’ a pas d’importance.
Puis ( je résume) les compétitions organisés avec des enfants par des clubs, les écoles où autres. Ici les entraineurs, les éducateurs, les parents jouent un grand role pour maintenir au sport toutes ses valeurs. (Hou la la, je sens que les puristes vont m’enguirlander) 🙄
Enfin le sport de très haut niveau où la: l’argent, la tricherie, la mauvaise mentalité règnent en maître 😕 😥
C’est, à mon avis, là que ce n’est plus du sport, les enjeux sont trop grands.
Comme j’ai gardé un coté bisounours, Il y a un peu plus d’un an, j’avais envoyé un courrier à la chaine TF1 en préconisant que la coupe d’Europe des clubs champions ( pardon Champion’s ligue, ça fait plus mieux bien et plus snobs) fasse partie de la rubrique économie ou finances et plus de la rubrique sport; 🙄
Bien sur aucune réponse de leurs parts. :pen:
Maintenant venons en au plus comique:
La compétition : ” Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout le mal” 😆 ( La Fontaine)
M’enfin la compétition est partout;
Vouloir la proscrire est se couper de la réalité. Compétition ne veut pas forcément dire : humilier et encore moins écraser l’autre.
Ele n’existe pas que dans le sport loin de la.
Dans les conservatoires il y a des premiers prix de pianos, de violons.
Dans les villages et villes on trouve des concours de chants, de pétanques, de belottes, de dominos, des parties de lotos. C’est tant mieux
Plus sérieux, si lors d’une formation BPJEPS. S’il ya 20 places et trente candidats, il y a bien compétition entre eux.
Lorsque plusieurs personnes postulent pour un boulot, je ne vois pas d’autres mots que compétition entre eux :titille:
Lorsque deux garçons veulent séduire la même fille, ou deux filles le même gars, ils sont aussi en compétition. Souvent ce n’est pas tendre( du moins avant, apres ça l’ai plus, bien sur ) :content:
Il y a aussi les élections; la tous les coups sont permis. c’est plus durs et plus apres que dans le sport. :engarde: :ins: :engarde:
Enfin dans le forum de planetanim, il arrive que plusieurs intervenants soient en compétition pour faire valoir leurs points de vue 😆 😀
Voila j’ai été long.
Au fait en postant ce message suis je entré en compétition avec quelqu’un ?
Je n’en sais rien et ca n’a aucune importance. J’ai voulu simplement donner mon avis.
Allez bye
:boire: :coucou: :jump2:
matw25 a écrit :
Différence entre activités physiques et sport - les enfants qui jouent en CVL ne compte il pas le score? (…)
à moins qu’on puisse jouer sans se soucier outre mesure du score???
Heuuuuuu, tu poses vraiment la question là ?
ça me rappelle la fois où je suis passée pour une “sans amie pitoyable” parce que j’ai dit qu’on pouvait faire des cadeaux sans raison autre que le plaisir de donner ou recevoir, qu’on n’avait pas besoin pour moi de les mériter…
Et pourtant elle est là la différence : quand je joue au ballon avec mes neveux on se fiche du score, on change la règle pendant le jeu si on veut, on n’est pas obligé de jouer 45min d’un coté puis de l’autre, on peut s’arrêter si on en a marre, on s’amuse en faisant une actiité physique = ce n’est pas du sport.
Et pourtant on peut même en ayant des réglements officiels les adapter même dans un contexte compétitif je le sais en étant arbitre (je sais je cumule…) et on arbitre pas de la même façon selon l’âge et les divers niveaux.
mais la règle pour telle catégorie est immuable et le but est de vaincre l’autre équipe, toujours. C’est du sport, c’est de la compétition.
Oui la compétition est présente dans le sport, il y a un score, des gagnants des perdants on ne va pas le nier cela sera idiot. Après, c’est là le rôle de l’éducateur de minimiser cela au maximum
De minimiser ce qui définit la pratique ?
Le sport se définit par la compet’, le score, la notion de gagnant/perdant, alors leur donner une moindre importance c’est difficile non ?
Ce serait comme dire que la cuisine c’est la manière de préparer des aliments pour les manger, mais bon on n’est pas obligé de donner une importance aux aliments, ça compte pour du beurre, si on n’a pas de trucs comestibles on peut cuisiner quand même… ça dénature la définition et l’objectif du truc non ?
Si je cuisine avec autre chose que des aliments, oui j’peux le faire, mais j’obtiendrais pas quelquechose de comestible… est-ce encore de la cuisine donc ?
Si tu pratiques du sport en disant que les règles et la compet’ c’est pour du beurre et y’en n’a pas, ben c’est plus du sport… et ça m’étonnerais bien que ce soit ce que tu fais en entrainant tes équipes, en “laissant jouer le faible” par exemple…
On va en effet essayer de chercher le progrès de l’enfant mais aussi son épanouissement et son plaisir à travers une pratique sportive qu’il a choisi et qu’il est libre de poursuivre ou non voir si un jour il ne veut pas jouer c’est son choix et cette notion de choix est très importante.
Vouais, en étiquetant les mômes par niveau et en ayant la grande bonté de temps en temps de faire entrer les faibles sur le terrain…
La dernière fois qu’on m’a affichée parce que j’étais pas au même niveau que les autres c’est marrant j’me suis pas spécialement sentie en phase d’épanouissement et de plaisir hein… (au volley, par “mon” équipe par exemple).
Par contre dan le jeu le plaisir il est souvent là, ou alors effectivement j’peux en sortir sans souci. Du terrain de volley cette fois là si j’en étais sortie j’me serais en plus pris l’étiquette de looseuse qu’essaie même pas + de nana qui laisse tomber son équipe + de quelqu’un de pas “fair play”
Shaaa a écrit :
Oh la ! Je doute d’une preuve d’un esprit “fermé”. Je parlerai plutôt d’une posture “critique”. Critique d’un monde (sportif), d’activités (sportives), d’une idéologie et de valeurs (sportives)… du sport. Critique que bien peu de monde arrive à penser et à construire tant l’hégémonie du sport est grande.On pourrait aussi taxer les “pro-sport” d’un esprit “fermé” ne sachant pas prendre du recul, se distancier, vis-à-vis de leurs pratiques qu’ils estiment “justes et bonnes”, non ?
En effet je suis convaincu de mes pratiques mais je ne pense pas avoir l’esprit aussi extrème que les pensées de certains et je pense pouvoir remettre mes pratiques en question si on me démontre clairement que ce que je fais est mauvais je l’ai déja fait dans l’animation je suis prêt à le faire sur le sport enfin je l’espère en tout cas.
Qui c’est qui a des œillères, Sepp Blatter ou Solleana ? 😀
Ben Blatter perso je m’en fous un peu car comme dit ça n’a rien à voir avec ce que je fais moi.
Oh la ! Je doute d’une preuve d’un esprit “fermé”. Je parlerai plutôt d’une posture “critique”. Critique d’un monde (sportif), d’activités (sportives), d’une idéologie et de valeurs (sportives)… du sport. Critique que bien peu de monde arrive à penser et à construire tant l’hégémonie du sport est grande.
On pourrait aussi taxer les “pro-sport” d’un esprit “fermé” ne sachant pas prendre du recul, se distancier, vis-à-vis de leurs pratiques qu’ils estiment “justes et bonnes”, non ?
Qui c’est qui a des œillères, Sepp Blatter ou Solleana ? 😀
Merci crevette pour ce sujet j’ai tout lu et finalement ça n’a que renforcer mes convictions 😕 mais bon tu ne t’es pas décarcassé pour rien 😉
Bon alors quelques petites choses de ci de là pour voir ce que je retins de ce post:
Différence entre activités physiques et sport - les enfants qui jouent en CVL ne compte il pas le score? On a pas l’envie d’écraser l’autre équipe aussi car dans le début de ce post c’est ce qu’insinue au84972 dans son post 2 et aucune contradiction alors que finalement on est dans le même contexte de compétition théoriquement à moins qu’on puisse jouer sans se soucier outre mesure du score??? Alors c’est pas possible en club? Non ne répondez pas je sais c’est à cause de l’autre fou furieux d’éducateur (oui ils osent se définir ainsi) qui poussent toujours à outrance à la compétition…
Pour réagir à cela, il existe un diplôme qu’on passe quasiment tous aujourd’hui avec un tronc commun sur la pédagogie à adapter. Après bien sur des idiots, des compétiteurs qui veulent que leur club de village gagne tout j’en ai vu et il y en a encore mais là encore vous entrez trop facilement dans une généralisation.
Post 12 au84972 portant sur l’intransigeance des réglements et la mixité:
Et pourtant on peut même en ayant des réglements officiels les adapter même dans un contexte compétitif je le sais en étant arbitre (je sais je cumule…) et on arbitre pas de la même façon selon l’âge et les divers niveaux. Dans le même post, l’évoquation du foot féminin est un peu extrème aujourd’hui mais fort compréhensible au moment du post. Cela c’est bien développé même si cela reste minoritaire bien évidement.
D’une façon globale je rappelle ce que j’en pense et apporte des explications. Oui la compétition est présente dans le sport, il y a un score, des gagnants des perdants on ne va pas le nier cela sera idiot. Après, c’est là le rôle de l’éducateur de minimiser cela au maximum, l’importance de ce dernier, et de maintenir certaines choses essentielles tels que le respect de l’autre et organiser des moments dits de convivialité après match. Je rejoins aussi le constat fait de la recherche de la performance plus que du résultat. On va en effet essayer de chercher le progrès de l’enfant mais aussi son épanouissement et son plaisir à travers une pratique sportive qu’il a choisi et qu’il est libre de poursuivre ou non voir si un jour il ne veut pas jouer c’est son choix et cette notion de choix est très importante.
Pour prendre un exemple perso sur ces coachs bourreaux, j’ai pratiqué le judo très tôt avec un entraineur formidable. Mon tord a été d’avoir une fois gagné un tournoi en m’amusant et là je suis tombé dans ce qui s’appelle pole espoir. La oui c’est dramatique, on m’ a dit avant les régionaux d’aller courir en kimono pour perdre un kg pour rentrer dans une catégorie je les ai envoyé paitre. J’ai vu à ces occasions des jeunes de mon âge courir plus d’une heure surmotivé par un coach terrible, ces mêmes jeunes montés à poil sur une balance en priant pour ne pas dépasser X kilo et cela m’a horifié. Du coup j’ai arrêté ce sport car c’est cette notion de compétition qui m’ a dégouté.
Et pourtant, dans mon premier club c’était juste du loisirs, on s’amusait entre pote sans se prendre la tête et j’ai donc continuer un moment jusqu’à devoir stopper pour un soucis au coude ( un accident même pas du au sport comme quoi…)
Cet exemple montre bien que oui il existe des dérives très dangeureuses dans le sport comme dans toutes les sphères de la société on est d’accord mais arrêtons tous ces amalgames et généralisations car quand je lis sur un autre post auquel je n’ai d’ailleurs pas répondu:
Solleana a dit:
Juste une question, quand vous avez joué aux supporters vous avez lancé des bananes sur les noirs ou pas?
Enfin une petite citation de Jaguar collant parfaitement à vos remarques de généralisation:
Jaguar a dit
Ce serait généraliser d’écrire ça , As tu l’esprit fermé?
C’est en tout cas une bien sombre vision du sport que tu as. As tu des oeillères ?
Moi je pense sincèrement que malheureusement beaucoup ont l’esprit fermé sur certains sujets et qu’en plus ils refusent de le reconnaître.
Salut Crevette…
Ce n’est pas le post auquel je faisais référence (Post qui a de l’importance pour moi, parce qu’il a remis en question une bonne partie des âneries que j’avais accumulées dans le socio-cul, qui a explosé ma façon de penser l’animation en me débarassant de toutes les merdes “animation sociocul”… une remise en question personnelle salutaire)
Je ne remercierai jamais assez Vasshrom pour cela…
(up spécial dédicace matw25 : si tu lis attentivement, voilà le témoignage et l’avis de gens qui parlent aussi de leur pratique sportive…)
il y a des démonstrations, essais libre pour tous et des ateliers où chaques “performance” du public ramène des sous grâce à des entreprises partenaires, une sensibilisation sur les maladies orphelines par des membres d’assos, une tables rondes entre des jeunes et de jeunes handicapés moteurs (faisant partis pour certains du pôle espoir de tennis de table adapté)…
dans la rubrique VIVE LE SPORT
grand week end de solidarité en faveur du téléthon…
je reviendrai lundi (après les comptes) vous dire combien on a récolté… 😀
Toujours dans la rubrique Vive le sport:
STRASBOURG (AP) — Un manager sportif de coureurs de fond kényans qu’il logeait à Vendenheim (Bas-Rhin) dans des conditions misérables a été présenté samedi au parquet de Strasbourg où on l’a convoqué devant le tribunal correctionnel le 1er février 2006. Jean Conrath est poursuivi pour «hébergement de personnes dans des conditions contraires à la dignité humaine», apprend-on de source judiciaire.
En attendant, il ne doit pas exercer la fonction de manager. Quinze sportifs kényans de haut niveau -11 hommes et quatre femmes en stage en France- s’étaient plaints auprès de la mairie de Vendenheim de l’accueil qui leur était fait dans deux chambres, sans douche, ni chauffage. Depuis, la mairie a pris en main leur hébergement, en attendant leur rapatriement vers le Kenya. Les sportifs laissent également entendre que leur manager avait conservé des sommes d’argent gagnées lors de compétitions. AP
Je suis parfaitement d’accord avec Wildcat, il n’existe pas de sport sans compétition sinon on est dans l’activité physique. Le principe du sport c’est la comparaison de performances à partir de la compétition.
Et c’est bine là tout le problème comme tu l’as dit, il y a ceux qui pensent, comme kkouz et anthony, qu’on peut éduquer à travers la compétition et qui favorisent de fait la marche globale de la société capitaliste basée elle même sur cette compétition et il y a ceux qui la refuse de façon globale.
kkouz59 a écrit :
c’est en effet là où nos avis divergent…la compétiotion n’est pas forcément l’aboutissement du sport… de nombreux sportifs font du sport sans faire de compétition…
La compétition n’est effectivement pas l’aboutissement du sport, elle en est le principe inhérent.
Quand je parle de compéttion, je ne parle pas forcément de compétition officielle. Simplement quand tu fais un match de tennis de table, tu as un adversaire, non ? Et adversaire veut dire ce que ça veut dire….
Tu vas me dire que quand je joue aux échecs, c’est la même chose… Alors, faut que j’y réfléchisses….