Bonjour à tous,
Nous avons testé cela cet été et je dois dire que dans un accueil ouvert à l’année, les enfants comme ils nous l’ont souvent répété, avaient l’impression d’être en vacances.
Je crois que cette question de l’organisation des repas doit vraiment être l’oeuvre d’une réflexion collective sur la valeur qu’à pour chacun le temps de repas. Mais je pense, que dans des structures où la vie collective est omis présente dans la vie de l’enfant, pouvoir manger en petit groupe quand on le souhaite, doit pouvoir être possible.
Qu’en pensez vous ?
Avé à tous
Je me permet de copier le texte de Lau, cité par A-Batros, sur les repas échelonnés; Il m’avait autorisé à le publier. C’est extrait de l’un de ses PP.
Les repas
[…]
Le petit déjeuner échelonné est couramment organisé en séjours de vacances et il est accepté
par tous. Il n’en n’est pas de même pour les autres repas. Le déjeuner et le dîner échelonnés
sont souvent perçus comme compliqués voire impossibles à organiser. Or si on sait organiser
ces repas de façon rigoureuse, il n’en n’est rien. Dans les paragraphes suivants, nous allons
donc nous attacher à décrire précisément l’organisation de ces repas, en nous appuyant sur des
expériences concluantes vécues dans d’autres centres de vacances.
Le déjeuner se déroulera de 12 h à 13 h. Un animateur, le « majordome », sera désigné pour
accueillir les jeunes et les placer à table. Le majordome devra veiller à compléter les tables
pour faciliter le service. Il devra aussi pointer les enfants sur une liste afin de vérifier si tous
les jeunes sont venus manger. Lorsqu’ils entreront dans la salle à manger, les jeunes et les
animateurs prennent une assiette et se servent le plat d’entrée. Ils auront le choix entre
plusieurs plats disposés sur un présentoir adapté. Ils iront ensuite s’asseoir en respectant les
consignes données par le majordome.
Ensuite une personne de service viendra les voir pour leur proposer le choix entre deux plats.
En fonction des choix retenus, le personnel de service apportera les plats. Le dessert (unique)
sera ensuite servi. En fin de repas, les participants débarrasseront et nettoieront les tables.
En fin de repas, (vers 12 h 45), le majordome devra aller chercher les enfants qui n’ont pas
encore mangé.
Cette organisation permet aux animateurs et aux enfants de terminer tranquillement leurs
activités en ayant une certaine flexibilité dans les horaires. Cela permet aussi d’éviter que tout
le monde se retrouve en même temps en salle à manger, et donc d’éviter des salles à manger
épouvantablement bruyantes. Pour le personnel de service, cette organisation permet aussi de
ne pas subir de « coup de feu » stressant. L’expérience montre qu’avec ce type d’organisation,
le personnel ne fait pas plus d’heures de travail.
Le dîner sera organisé dans les mêmes conditions, de 19 h à 19 h 30.
Si on veut que ce type d’organisation fonctionne correctement, les animateurs devront arriver
eux aussi de façon échelonnée. On peut envisager une situation où les animateurs iront
manger en même temps que les enfants qu’ils ont encadrés au cours de la matinée.
J’ajoute que je l’ai pratiqué et que cela s’est tres bien passé. 😀
En tout cas mieux que dans le cas d’un repas où tout le monde est ensemble. :cass:
crevette76
Al-Batros a écrit: Comme dit l’autre: “C’est beaucoup d’organisation tout ça!”.
J’ajoute, c’est beaucoup de ressources mobilisées, des thunes flambées.
Crevette76 a écrit: Sur !
Rendre le travail plus fluide et agréable, tout en conservant un volume travaillé identique, ça doit coûter vachement de ressources et de thunes…
(et c’est ce que rapportent tous les contributeur du fil qui parlent de leur expérience de repas échelonné sur ce fil, à commencer par Marie13)
Marie13 a écrit: Au niveau de l’organisation “technique”: les plats étaient préparés pour 12h00 par le cuistot et gardés dans des armoires chauffantes ou réfrigérées selon les mets… donc toujours servies aux températures “recommandées” (je précise que nous avions la chance d’avoir une cuisine super équipée).
Ah bon! C’est gratuit ces “armoires chauffantes ou réfrigérées”! On a tous ça dans nos centres*! La maintenance, l’entretien, le nettoyage, …, c’est gratos.
Non, Crevette76, tous les choix ont un coût, la question est de savoir si ce coût est en rapport avec le résultat.
AL
* Si elles sont sur le centre, c’est une location plus chère.
Al-Batros a écrit :
Comme dit l’autre: “C’est beaucoup d’organisation tout ça!”.
J’ajoute, c’est beaucoup de ressources mobilisées, des thunes flambées.
Sur !
Rendre le travail plus fluide et agréable, tout en conservant un volume travaillé identique, ça doit couter vachement de ressources et de thunes…
(et c’est ce que rapportent tous les contributeur du fil qui parlent de leur expérience de repas échelonné sur ce fil, à commencer par Marie13) >
Marie13 a écrit :
Au niveau de l’organisation “technique”: les plats étaient préparés pour 12h00 par le cuistot et gardés dans des armoires chauffantes ou réfrigérées selon les mets… donc toujours servies aux températures “recommandées” (je précise que nous avions la chance d’avoir une cuisine super équipée).
A partir de 12h00, 2 filles géraient le service et la plonge (aidées par notre cuisto pour la plonge). De leur coté c’était beaucoup plus agréable: possibilité de lancer la plonge au fur et à mesure (et en continu) et pas de phénomène rush/attente : rush du débarrassage/service du plat suivant puis “attente” pendant que les enfants mangeaient.
Cela ne leur prenait pas plus de temps qu’avec un service “normal” puisque nous leur comptions 2h de travail sur ce temps de repas (les enfants mettaient seuls la table, et la plonge était en général finie vers 14h)…
Donc de ce côté la, pas de difficulté supplémentaire… et au contraire, un service bien plus agréable pour tout le monde !
Ben non, les mômes, c’est pas du matos expérimental pour faire des essais.
Pour une fois d’accord…
du coup c’est pas non plus du matos expérimental sur lequel tester la résistance à la collectivité (un “repas festif en commun” par exemple, quand c’est pas un choix occasionnel mais une contrainte de tous les jours, ça peut vite devenir l’enfer… auquel on peut ajouter les “techniques” des animateurs pour tenter de contrôler le niveau sonore de la salle ou animer le repas)
D’ailleurs le système décrit par Marie13 est a priori assez ouvert pour permettre des repas en commun si c’est le souhait des mômes : je serais curieuse de savoir dans quelle proportion les regroupements se sont produits pendant ce séjour ?
tirlibibi
Teste le, Al au lieu de critiquer
Ben non, les mômes, c’est pas du matos expérimental pour faire des essais.
Comme dit l’autre: “C’est beaucoup d’organisation tout ça!”.
J’ajoute, c’est beaucoup de ressources mobilisées, des thunes flambées.
Alors, est ce que les ressources qu’on met en jeu valent le résultat qu’on escompte. (Pas, “on obtient”, au moment de la décision, on ne peut pas connaître le résultat.)
On fait des choix stratégiques, après, on fait les comptes. (Il faut bien dire “après”, avant, on ne peut que supputer.)
Al
C’est beaucoup d’organisation tout ça ! 🙂 A condition d’avoir le temps nécessaire pourquoi pas ! à condition tout de même que l’organisation de cela piétine âs sur le temps d’activité et de temps calme… Surtout qu’au niveau de la digestion, il faudra plus de temps calme, de manière à ce que ceux qui ont manger les derniers puissent digéré.
Pareil que Situla.
Également, prendre en compte les envies des enfants, c’est leur vacances, pourquoi devrait on les obliger à manger à 12h s’ils ont pas envie ?
Pour l’avoir mit en place sur une de mes colos et en comparant toutes mes autres colo et bien je le remettrais en place le déjeuner échelonné.
plus échelonné le midi que le soir pour ma colo pour ma part.
Si l’équipe s’y plait dans ce fonctionnement pourquoi ne pas le faire ?
teste le Al au lieu de critiqué
en quoi c’est festif de manger à 60 dans une salle bruyante et agitée comme cela ne peut manquer de l’être ? sauf si la salle est aménagée avec claustras, coins séparés ce qui revient finalement à partager son repas avec 6-7 copains et pas avec la foule, comme dans l’organisation de Marie
de plus ne pas interrompre brutalement une activité qui te passionne, partager un moment privilégié à écouter de la musique ou pouvoir s’isoler(repos) avant le repas ça ressource
moi j’y vois que du bon et apparemment ce système a beaucoup plu
Marie13
On a déjà eu l’idée, Lau, je crois, avec le coup du “Majordome”.
C’est beaucoup d’investissement pour quoi? Se priver d’un moment festif, le repas commun.
A quand les matchs de foot échelonnés …
Al
Bonjour à tous,
Ayant un peu de temps devant moi, je reviens sur une pratique qu j’ai eu l’occasion de tester en colo, pendant 1 mois cet été : les déjeuners échelonnés.
En 2 mots : colo 6/12ans, 50 jeunes.
Le principe : les jeunes et les anims pouvaient manger quand ils le souhaitaient entre 12h et 13h30/45.
Au niveau de l’organisation “technique”: les plats étaient préparés pour 12h00 par le cuistot et gardés dans des armoires chauffantes ou réfrigérées selon les mets… donc toujours servies aux températures “recommandées” (je précise que nous avions la chance d’avoir une cuisine super équipée).
A partir de 12h00, 2 filles géraient le service et la plonge (aidées par notre cuisto pour la plonge). De leur coté c’était beaucoup plus agréable: possibilité de lancer la plonge au fur et à mesure (et en continu) et pas de phénomène rush/attente : rush du débarrassage/service du plat suivant puis “attente” pendant que les enfants mangeaient.
Cela ne leur prenait pas plus de temps qu’avec un service “normal” puisque nous leur comptions 2h de travail sur ce temps de repas (les enfants mettaient seuls la table, et la plonge était en général finie vers 14h)…
Donc de ce côté la, pas de difficulté supplémentaire… et au contraire, un service bien plus agréable pour tout le monde !
Du coté des enfants maintenant :
Le principe était qu’en général les activités matinales finissaient aux alentours de 11h45/12h. (Mais grâce à ce système, les horaires ont étés assez largement assouplies : possibilité de prolonger facilement d’une demie-heure voire 3/4h si besoin/envie.).
A partir de 12h, les enfants pouvaient passer à table s’ils le voulaient ou alors aller se reposer ou finir leur construction ou …Jusqu’à 12h45 environ.
A cette heure-ci un anim faisait le tour du centre pour inciter les enfants n’ayant pas encore mangés à passer à table. (donc les derniers arrivaient vers 12h45/13h00).
Dans la salle à manger par “souci d’organisation” nous avons instauré une “contrainte de placement” : s’installer en complétant les tables (de 6) et en priorité sur les tables du fond. (en restant cependant souple sur le “compléter les tables”)
De cette manière, on obtenait très rapidement des tables complètes avec en “gros” d’un coté de la salle à manger ceux qui en étaient au dessert et de l’autre ceux qui attaquaient juste l’entrée… plus facile pour le service.
Une fois à table : par table le repas se passait “normalement”: on mange l’entrée, puis le plat quand tout le monde à fini l’entrée et ainsi de suite… donc pas d’enfant qui ne mange rien ou presque pour pouvoir retourner jouer plus rapidement. Une fois toute la table déservie : sortie de table pour ces 6 là, qui retournaient vaquer à leurs occupations.
Du coté des anims : le principe : les premiers ayant finis leurs activités vont manger vers midi avec les premiers enfants (sortent donc de table les premiers et s’occupent par la suite du temps “post-déjeuner” à partir de 12h45/13h00). les suivants ” s’adaptent” en gros : a chaque fois qu’un “groupe” de 6/8 jeunes viennent manger, un anim suit … et ainsi de suite jusqu’à l’anim qui se charge d’emmener déjeuner les derniers enfants vers 12h45 et qui mange donc avec les derniers.
Pour simplifier l’organisation : soit mon adjointe soit moi nous débrouillions pour être systématiquement là à 12h00 afin d’accueillir les premiers jeunes à table (le temps que l’anim finisse son activité avec quelques jeunes ou “chapeaute” les jeunes qui ont préférés jouer ou se reposer.)
Concrètement ça à été une super réussite : après quelques jours de “mise en place”, le temps que les anims et les enfants comprennent le système et que les filles au service prennent leurs marques, tous ont adoré cette “liberté” supplémentaire.
Et au final : des repas calmes, pris entres-amis ou avec les animateurs et surtout plus de moments en groupes restreints ou certains jeunes profitaient d’avoir “pour eux tout seuls” la salle d’acti bidulle ou l’anim X qui leur jouait de la guitare…
Je découvre cette année pour la première fois le principe du repas échelonné et je dois dire qu’il présente de nombreux avantages : pas besoin de terminer une activité en speed parce que c’est l’heure d’aller manger, pas de queue interminable pour se laver les mains, moins de bruit dans le réfectoire, moins d’attente entre les plats, qui d’ailleurs arrivent plus chauds sur les tables, débarassage plus facile à mettre en place avec les enfants, …
Il demande bien sûr une certaine organisation et un petit temps d’adaptation mais je pense que ça vaut le coup.
Je précise que les enfants ne viennent pas à table individuellement mais par groupes de cinq avec un animateur, donc pas de problème d’encadrement non plus.
fg63 C’est avec beaucoup de retard que je te réponds mais deux mois de panne téléphone et internet l’explique.
Les règles n’ont pas toujours été si strictes. Les exigences des services vétérinaires ont amener la fermetures des qq colos qui n’ont pas eu les moyens de se mettre aux normes.
De plus j’ai été gérant de collectivités de 1970 à 1985 j’ai servi jusqu’à 650 repas le midi et je ne subissais pas les même contraintes qu’aujourd’hui. J’avais des frigo bois des étagères bois personne ne m’ a jamais rien dit. Par Contre lorsque j’ai été amené à restructurer mes cuisines, je suis passé à l’inox et organiser la marche en avant.
Je n’ai jamais eu d’intoxication alimentaire à déplorer.
Peut être ai-je eu une part chance!
J’ajoute que je connais plusieurs structures fonctionnant depuis des années avec régulièrement des recommandations (de J&S, des SV, de la DDASS, etc) et qui font des efforts réguliers mais répartis dans le temps pour prendre en compte ces recommandations.
Quand les efforts sont là et la situation pas dangereuse à court terme bien entendu, les fonctionnaires savent aussi être compréhensif et de b bonne foi en constatant celle d’autrui. 🙂
ludou a écrit:
fg63 a écrit:
Il y a toujours eu un délai raisonnable pour permettre à l’organisme de se mettre en conformité (de l’ordre de 2/3 ans) avec des règles pas nouvelles et qui auraient du être respectées depuis bien longtemps parfois.heuuuuuuu 2 à 3 ans??? Ils sont bien gentils dans ta région, je ne suis vraiment pas certain qu’ils soient aussi pleins de largesse partout ailleurs 😮
C’était pas dans ma région (enfin si, pour l’exemple des chambres froides en bois).
Je ne crois pas à la théorie (pas développée ici, mais qu’on entend ou qui est sous-entendu parfois) qui veut que les fonctionnaires venant nous inspecter cherchent à tout prix à remplir leur rapport, casser les petites structures ou couler les colos.
Je crois que la majorité sont des gens honnêtes, qui appliquent la loi et savent se montrer conseillés avant tout.
fg63 a écrit:
Il y a toujours eu un délai raisonnable pour permettre à l’organisme de se mettre en conformité (de l’ordre de 2/3 ans) avec des règles pas nouvelles et qui auraient du être respectées depuis bien longtemps parfois.
heuuuuuuu 2 à 3 ans??? Ils sont bien gentils dans ta région, je ne suis vraiment pas certain qu’ils soient aussi pleins de largesse partout ailleurs 😮
loulou36 a écrit:
OK la procédure HACCP n’est peut être pas obligatoire, si l’on met d’autres méthodes en oeuvre.
Mais les régles d’hygiènes sont de plus en plus drastiques, les services chargés de vérifier l’application de ces dernières sont de plus en plus exigents.
De plus les colos n’ont pas toujours des installation au top, voir même pas souvent.
Je ne suis pas vraiment d’accord.
L’arrivée des règles “plus strictes” en matière d’hygiène n’a absolument rien de nouveau… Cela existait déjà au début du XXème siècle et inquiétait déjà de nombreux animateurs qui hurlaient au scandale et à l’impossibilité de continuer à proposer leurs séjours !!!
Contrairement aux idées reçues, les règles ne changent pas si souvent que cela dans le domaine de l’hygiène, surtout alimentaire, et il n’y en a que très peu qui sont “étranges”, pour ne pas dire stupides.
Pour ce qui est des contrôles, je ne partage pas l’avis que les inspecteurs seraient de plus en plus exigeants.
Je n’ai jamais vu le moindre problème sur un ACM qui puisse entrainer une mesure radicale (fermeture ou mise en demeure à court terme par exemple). J’ai plutôt vu des conseils, même sur des choses “lourdes” comme l’usage d’une cave insalubre comme lieu de stockage, des chambres froides en bois ou l’absence de vestiaire et douche pour le personnel de cuisine.
Il y a toujours eu un délai raisonnable pour permettre à l’organisme de se mettre en conformité (de l’ordre de 2/3 ans) avec des règles pas nouvelles et qui auraient du être respectées depuis bien longtemps parfois.
—–
La paranoïa est hélas bien présente dans ce domaine et on entend tout et n’importe quoi (par exemple le fait qu’on ne pourrait pas utiliser d’œufs frais, faire de sandwichs au beurre ou confectionner un gâteau avec les enfants).
un repas échelonné serait plus difficile à réaliser en respectant HACCP qu’un autre..?
Pas sure ; ou alors j’veux bien qu’on m’explique en quoi ?
OK la procédure HACCP n’est peut être pas obligatoire, si l’on met d’autres méthodes en oeuvre.
Mais les régles d’hygiènes sont de plus en plus drastiques, les services chargés de vérifier l’application de ces dernières sont de plus en plus exigents.
De plus les colos n’ont pas toujours des installation au top, voir même pas souvent.
HACCP n’est pas une obligation… C’est UNE (pas la seule) méthode…
Et puis, on peut fonctionner comme dans un restaurant, en préparant les plats en fonction des “clients” prêts à manger… C’est pas plus long à cuire, ça permet au personnel de cuisine de commencer un peu plus tard.
Mais il est clair que la motivation des équipes est primordiale… Comme pour tous les postes à mon avis dans une colo. 🙂
La grosse difficulté, c’est le respect de la procédure HACCP. Les denrées chaudes ne doivent pas descendre sous une température de 60 degrés, les entrés maintenues au froid. Il faut pour cela travailler avec des structures qui n’ont pas de problème de budget et un personnel particulièrement motivé.