Pas convaincu par ta réponse : faire ce choix de devenir animateur (et surtout de le rester) , je pense qu’il y a quelque chose de bien plus profond…
Sinon :
Je crois qu’il ne faut pas confondre le fait d’un côté de faire le constat de ce que l’humanité n’a rien de bon à offrir, et de l’autre d’être dans un désespoir absolu.
Ne pas avoir d’espoir ce n’est pas être désespéré ! Ou même malheureux; Au contraire : le fait de ne rien attendre de la société des hommes, c’est au contraire totalement libératoire : ne rien attendre de personne, c’est par exemple n’avoir absolument rien à faire du regard de l’autre. Et combien de personnes vivraient mieux si elles n’avaient pas se soucis du regard des autres : et j’ai de trop petits seins, et je suis trop petit ou trop grand, et j’ai un trop grand nez…
sinon :
On ne peut refuser une société que l’on ne comprend pas, que l’on ne peut décrypter. Plus on est à même de la décrypter, plus on est en capacité de la refuser.